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Le 7e art - chronique cinéma

La Maison de la francophonie, un projet ambitieux pour la fransaskoisie

La Maison de la francophonie, un projet ambitieux pour la fransaskoisie
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La présentation publique du projet de Maison de la francophonie a eu lieu le 29 septembre au Bistro du Carrefour des Plaines à Regina. Le projet, présenté par la Société historique de la Saskatchewan (SHS) et le comité d'infrastructure, comblerait ainsi un grand besoin local.

La Maison de la francophonie est un ambitieux projet de construction d’un « centre dynamique et rassembleur, organisé autour d’espaces culturels, communautaires et commerciaux, offrant des services diversifiés, des activités inclusives et des espaces créatifs en français ».

Tels sont les mots utilisés pour présenter le projet par son équipe, constituée d’Alexandre Chartier, directeur de la SHS, et du comité consultatif des infrastructures composé d’Isabelle Campeau, présidente de la SHS, Michel Vézina, président de Vitalité 55+, Ronald Labrecque, directeur de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), et Denis Simard, président de l’ACF.

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Photos Crédits : Ghita Hanane La présentation publique du projet de Maison de la francophonie a eu lieu le 29 septembre au Bistro du Carrefour des Plaines à Regina. Alexandre Chartier, initiateur du projet et directeur général de la Société historique de la Saskatchewan (SHS) Karine Silva, consultante mandatée pour aider au développement du projet

Un vide à combler

La Saskatchewan est la seule province de l’Ouest dépourvue d’un tel espace. En effet, à Vancouver, Edmonton, Calgary ou encore Winnipeg, des modèles similaires existent depuis plusieurs années.

Derrière cette initiative se trouve le désir de renforcer le sentiment de fierté et d’appartenance à la fransaskoisie, d’apporter une nouvelle vision communautaire, d’inclure les nouveaux arrivants, de valoriser les cultures francophones, et de soutenir l’économie et l’employabilité en français. 

Le projet d’infrastructure serait développé à Regina et Saskatoon en deux phases, la première étant dans la capitale.

« À l’automne 2023, des démarches ont été entreprises pour solliciter les services d'une consultante experte en gestion de projet et en développement organisationnel », explique Alexandre Chartier, initiateur du projet.

Les services de Karine Silva, experte-conseil, ont ainsi été retenus afin de conseiller et d’accompagner le gestionnaire dans la mise en œuvre de la phase 1 du projet.

Dès le départ, six firmes d'architecture avaient été présélectionnées pour réaliser le projet et c’est finalement la firme 1080 Architecture qui a été retenue.

L’architecte principale associée au projet, LeeAnn Croft, a des liens étroits avec la communauté fransaskoise, ayant reçu sa formation et débuté sa carrière au Québec.

Un effort conjoint

En janvier 2024, les partenaires, incluant une quinzaine d’organismes fransaskois, ont reçu un sondage afin de préparer les sujets à aborder lors des rencontres consultatives qui suivraient à Regina et Saskatoon.

En mars, des consultations individuelles avec les partenaires dans leurs espaces de travail sont organisées afin d’identifier leurs besoins spécifiques.

Quel financement ?

« Nous avons effectivement des chiffres et des estimations concernant le coût de ce projet, mais ces informations ne sont pas encore publiques. Cependant, nous prévoyons de les rendre disponibles sous peu », confie Alexandre Chartier.

Malgré tout, il apparaît que le projet sera financé par des fonds publics et des contributions privées issues des organisations communautaires.

« Nous pouvons d'ores et déjà confirmer que nous bénéficions du soutien de nombreux partenaires qui croient en notre initiative, ce qui démontre une capacité financière solide au sein de la communauté », se réjouit le chef de projet.

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Photo crédit : Courtoisie d’Alexandre Chartier De gauche à droite : LeeAnn Croft, architecte principale du projet, Karine Silva, experte-conseil au projet, Philippa Keri Ndukwe, architecte, Alexandre Chartier, directeur général de la Société historique de la Saskatchewan

Karine Silva, experte-conseil, se veut optimiste : « Nous avons mis en place un processus structuré pour faire avancer ce projet, et nous avons même pris de l'avance sur notre échéancier initial. »

Et de poursuivre : « Nous allons rechercher des financements et engager les partenaires nécessaires pour garantir le succès de ce projet. Nous sommes confiants dans notre approche et déterminés à aller de l'avant. »

Selon l’échéancier du projet, la Maison de la francophonie à Regina pourrait ouvrir ses portes en juin 2028.

 

Les premiers jalons de la Maison de la francophonie

  • 2021-2022 : le besoin se fait sentir de créer une Maison de la francophonie en Saskatchewan
  • Automne 2023 : appel aux services d’une consultante qui assurera le suivi du projet et fournira des conseils à sa réussite
  • Un appel d’offres a été lancé pour sélectionner une firme d’architecture et la firme 1080 Architecture a été retenue.
  • Janvier 2024 : un sondage est envoyé aux organismes de la communauté fransaskoise, puis des consultations ont lieu à Regina et Saskatoon
  • Mars 2024 : des rencontres individuelles avec les partenaires intéressés sont réalisées, aidant à mieux cerner les besoins structurels des organismes
  • Août 2024 : des rencontres ont lieu pour explorer les possibilités de terrains vacants ainsi que des bâtiments potentiels à rénover pour accueillir la Maison
  • Août 2024 : des esquisses sont présentées par la firme d’architecture au Comité consultatif
  • Septembre-octobre 2024 : la communauté est de nouveau rencontrée pour une mise à jour sur le projet
  • Prochaines étapes : établir un plan d’affaires et un plan de financement, réaliser une étude de faisabilité et une étude des besoins structurels, négocier pour l’acquisition d’un bâtiment à Regina, rechercher des financements.

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