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Le 7e art - chronique cinéma

Un deuxième album aux accents français pour Lord Byrun

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Après un premier album sorti le 8 mai dernier, l’auteur-compositeur-interprète fransaskois revient déjà avec un nouvel opus : Je suis un animal magique. Sorti le 30 novembre sur les plateformes numériques telles que iTunes, Spotify et YouTube, le nouvel album comprend onze titres dont neuf entièrement en français.

Le gagnant du 50e Festival international de la chanson de Granby, premier Fransaskois à avoir emporté ce titre, souhaite s’adresser à son public francophone avec ce nouvel opus. « J’ai un peu triché, confie l’artiste, j’ai repris quatre chansons en français du premier album. Mais pour beaucoup de personnes, ce sera la première fois qu’ils m’écouteront avec cet album. »

Ce projet est le fruit de trois ans de travail pour Lord Byrun et ses musiciens. La pandémie ne l’aura pas empêché de mener à bien sa nouvelle œuvre, bien au contraire : « J’ai beaucoup travaillé ces six derniers mois. Les dernières sessions d’enregistrement se sont déroulées entre la première et la deuxième vague chez moi, à Riceton, indique-t-il. Je me suis dit ‘Quand tout sera fini, les gens seront prêts !’ »

Une trilogie en vue

Un peu plus de six mois se seront seulement écoulés entre les deux albums du chanteur. « Les albums 1 et 2 sont un peu des cousins, je dirais. Ce sont les deux côtés de la même médaille », souligne-t-il pour expliquer cette rapidité. Et un troisième opus est déjà prévu pour mai 2021 : « J’aimerais que cette trilogie soit sortie en un an. Ces trois albums sont comme une seule grande histoire, un seul grand album », dévoile l’artiste.

Pour avancer si vite, Lord Byrun peut compter sur un bel entourage : son ingénieur du son et guitariste Keiran Semple, James Anderson à l’harmonica et au synthétiseur, Christian Kongawi aux percussions, Sean McCannell à la guitare, Neil Kirby à la basse, Éric Tessier à la batterie, Carter Powley à la flûte, à la clarinette et au saxophone, Lucas Feser aux tables tournantes, ainsi que les artistes ygretz et Étienne Fletcher aux chœurs.

Pas étonnant qu’on retrouve, une nouvelle fois, un mélange de divers genres musicaux dans les créations de l’auteur-compositeur-interprète. Je suis un animal magique est ainsi teinté de folk, de country et de dance, mais aussi de reggae, de punk et de funk. « Je me donne assez de liberté. Je laisse chaque chanson être sa chanson. Ce sont des histoires. Il faut garder l’esprit ouvert », présente-t-il.

L’homme-animal

À nouveau, ses influences majeures se trouvent du côté de David Bowie, Bob Dylan et Paul Simon. Le thème des animaux fait, lui aussi, son retour après Spirit Animals. « Beaucoup de mes thèmes concernent en fait l’individu. Il y a une part d’animal en nous, on vient de la nature. ‘Humain’ est juste un autre mot : c’est juste un animal spécial, un animal magique. »

Ayant grandi dans une ferme à Riceton, Lord Byrun tire aussi son inspiration des paysages qui l’entourent. « Ça m’a formé comme artiste et entrepreneur, dans ma façon de travailler par exemple. Ça m’a forcé à être débrouillard, à travailler fort. La proximité de la nature, ça m’a formé », insiste-t-il.

La version physique de l’album Je suis un animal magique, dont la sortie est prévue pour le mois de décembre, comptera un titre supplémentaire. On pourra le retrouver dans des magasins de musique indépendants à Regina et Saskatoon.

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