La nourriture au pavillon francophone du Folkfest 2015
Les bénévoles ont transformé pas moins de 420 kilos de frites en poutine, mais également servi 550 crêpes sucrées et près de 80 tourtières aux visiteurs affamés.
Photo: Alexandra Drame (2015)
SASKATOON -
« Le pavillon francophone est le lieu où les gens aiment venir manger » affirme Éric Lefol, directeur général de la Fédération des francophones de Saskatoon (FFS), l’organisme responsable de la présence francophone au Folkfest.
Ainsi du 13 au 15 août 2015, un peu plus de 5 100 personnes ont franchi les portes de l’École canadienne-française de Saskatoon où était installé le pavillon. Soit un peu moins qu’en 2013, où la jauge avait atteint 6 000 visiteurs.
Si les gens étaient moins nombreux, ils ont par contre plus dépensé, surtout sur les repas. En cuisine, les bénévoles ont donc dû s’activer. Au final, ils ont transformé pas moins de 420 kilos de frites en poutine, mais également servi 550 crêpes sucrées et près de 80 tourtières aux visiteurs affamés.
Baisse de fréquentation
Le pavillon francophone n’est pas le seul à avoir connu une baisse de l’achalandage. Selon Terri Rau, directrice du Folkfest, la vente de passeports a connu une baisse d’environ 5% comparativement à l’année dernière. « La température n’a pas vraiment collaboré cette année. Nous sommes passés d’une chaleur accablante à une journée froide et pluvieuse. »
Malgré un public moins nombreux, le pavillon francophone a réussi à dégager un profit, même si ce n’est pas là le but premier. Comme l’indique Eric Lefol, le pavillon francophone « n’est pas un événement de levée de fonds, mais une activité de visibilité pour la communauté. »
Les défis du bénévolat
Le directeur général de la FFS a partagé que la mobilisation des bénévoles avait représenté un défi cette année. « Nous avons de plus en plus de mal à recruter des volontaires. » Ils étaient 125 pour appuyer la dernière édition du pavillon francophone. Cette année, le chiffre est descendu à 75. C’est d’ailleurs pour éviter un essoufflement du bénévolat que la FFS a choisi de ne participer au Folkfest qu’à tous les deux ans.