Salut André
André Deschamps (1958-2015) révisant la maquette de l’Eau vive en 1987 alors qu’il était rédacteur en chef.
Photo: Jean-Pierre Picard (1987)
Voilà un mois et quelques jours que mon ami André est parti.
Les abonnés de longue date de l’Eau vive se souviendront sans doute d’André Deschamps car pendant un peu plus de deux ans, à la fin des années 80, la chronique éditoriale que vous êtes en train de lire portait sa signature.
Notre amitié remonte loin dans le temps. J’ai connu André au secondaire et c’est ensemble que nous avons pris notre premier appartement. Nous sommes restés très proches jusqu’à la fin. C’était un homme d’une grande érudition et un féru d’histoire qui adorait partager ses connaissances.
Si j’ai pu contribuer à vous offrir un journal de qualité, c’est grâce à André qui m’a tout appris du métier. Si le Portail fransaskois existe, c’est parce qu’il m’a initié à l’informatique. Il avait d’ailleurs une citation sur le sujet : « L’informatique nous permet de prendre plus de temps pour faire les choses plus vite ». C’était le champion de ce genre de formules.
Si je vous parle de lui, c’est par devoir de mémoire. C’est aussi pour rappeler la valeur du mot « ami ». En cette ère de Facebook où on se targue d’avoir des centaines d’amis à qui on confie ses états d’âme sans aucune pudeur, on finit par oublier l’importance des vrais amis, ceux dont le départ laisse un vide déchirant.
Salut André. Pour reprendre tes mots encore une fois, « ce fut grand ».
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