Première Table des élu.e.s de 2019 à Saskatoon
Table des élu.e.s du 19 janvier 2019
Photo: Simb Simb (2019)
SASKATOON - Le Relais de Saskatoon a accueilli le 19 janvier dernier la 35e rencontre de la Table des élu(e)s. Cette rencontre de travail avait pour but d’asseoir autour d’une même table les différents représentant(e)s des organismes provinciaux et régionaux, des institutions fransaskoises et les député(e)s communautaires, afin, notamment, de mener des réflexions sur les priorités stratégiques pour l’avenir de la communauté fransaskoise et de procéder à l’élection sociocratique des membres du comité de travail de la Table des élu(e)s.
Dans l’ordre du jour de cette séance de travail figuraient deux recommandations faites par le comité de travail, lesquelles ont d’ailleurs été approuvées. La première — et d’ailleurs la plus importante du point de vue de son impact sur la communauté — stipulait que La Cité universitaire francophone soit réintégrée au sein de la Table des élu(e)s. Cette initiative serait porteuse d’espoir, car selon Dianne Lepage, présidente de l’Association communautaire fransaskoise de la Trinité et présidente du comité de travail de la Table des élu(e)s : « La Cité universitaire francophone peut certainement aider l’Assemblée communautaire fransaskoise dans le domaine de l’éducation postsecondaire, en prêtant une attention aux besoins qui animent la communauté entière ».
Dianne Lepage
Présidente du comité de travail de la Table des élu.e.s
Photo: Simb Simb (2019)
L’élection de quelques membres du comité de travail faisait aussi partie des préoccupations urgentes pour la Table des élu(e)s, car il y avait des postes à combler, notamment ceux de deux représentants issus des organismes provinciaux, deux représentants issus des organismes régionaux et un représentant d’institution. À l’issue de cette élection, il en ressort que Céline Moukoumi, présidente de la CAFS, et Patrick Hopf, président de l’AJEFS, sont les deux membres du comité de travail de la Table des élu(e)s issus des deux organismes provinciaux. Les deux membres du comité de travail issus des organismes régionaux sont Dianne Lepage, présidente de l’ACFT, et Monica Ferré, présidente de l’AFZP. Roger Lepage représente l’institution Fondation fransaskoise.
Des priorités stratégiques pour penser le développement
Le point le plus mobilisateur à l’ordre du jour est survenu à 14 heures. Faisant suite à une consultation avec la Table des élu(e)s le 22 septembre 2018, la Fondation fransaskoise a publié un document avec pour objectif d’établir les priorités stratégiques pouvant avoir une influence déterminante sur l’évolution de la communauté fransaskoise. Lors de la rencontre du 19 janvier 2019, il était donc question de mener une réflexion sur chaque priorité stratégique grâce à des questions bien élaborées à cet effet. Les membres des groupes de réflexion formés ne se sont pas fait prier pour mettre leurs idées sur la table.
La gouvernance — Le manque de clarté sur les processus électoraux et l’absence d’une formation des membres administratifs des associations afin d’éviter la défaillance sont quelques défis qui ne peuvent être relevés avec succès sans stratégie et investissement. La gouvernance de l’avenir devra donc à la fois être allégée et capable de représenter les intérêts de la communauté tout en sauvegardant ses acquis et en évoluant à partir de ses atouts. La Fondation fransaskoise devrait jouer un rôle de soutien et d’amélioration de la qualité de la gouvernance de notre communauté en apportant un soutien financier à la formation des bénévoles ou des élu(e)s de la communauté.
Les infrastructures — La communauté possède des infrastructures, mais est également consciente qu’elle devra en améliorer la gestion et la sauvegarde. Pour cela, l’accent devra être mis sur une forte mobilisation des communautés dans le recrutement des bénévoles, et sur la mise en place de partenariats publics et privés.
Le transfert de fonds d’une génération de Fransaskois à l’autre au service de la communauté — Selon la fondation, si une partie de ce transfert était investie en son sein (legs, dons désignés, biens de testaments), cela avantagerait la communauté fransaskoise dans son ensemble, mieux, elle exempterait le transfert de fonds de toute imposition fiscale. Et aussi, « la création des fonds auxiliaires est plus que nécessaire pour les jeunes élèves étrangers qui viennent étudier dans les écoles du CÉF », a pu souligner le président de la fondation, Me Roger Lepage.
L’éducation — S’il est évident qu’encourager les familles francophones ainsi que leurs progénitures à bénéficier des formations offertes au sein des écoles postsecondaires fransaskoises contribuerait à favoriser le développement de nos établissements, l’accent devrait être mis sur la rentabilité des investissements qui sont faits dans la formation de la jeunesse. Cette rentabilité passe par la rétention en Saskatchewan des jeunes qui ont profité des formations.
Le journal communautaire l’eau vive plus que sollicité
Le journal l’Eau vive a réitéré lors de la récente rencontre de la Table des élu(e)s qu’il est toujours à la recherche d’un directeur de publication, et qu’il aimerait apporter une nouvelle touche à la qualité de ses articles. Mais la grande préoccupation, c’est la fermeture du site Web fransaskois.infos qui crée un vide médiatique au sein de la communauté. La Table des élu(e)s en est consciente et a fait une recommandation au journal l’Eau vive de voir dans quelle mesure il peut combler ce vide. Pendant 10 ans, la communauté a bénéficié de manière plus ou moins gratuite d’un fil de presse de nouvelles issues du réseau associatif fransaskois, un bottin de contacts, un calendrier d’activités et l’archive complète des publications du site Web. Mais que peut faire l’Eau vive ?
Rendez-vous à Régina le 13 avril 2019, date de la prochaine rencontre de la Table des élu(e)s.
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