Devant le CRTC, la FCFA plaide pour l'avenir de la programmation locale
Ottawa - Le 18 septembre 2014, la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada (FCFA) a exprimé au CRTC sa grande inquiétude quant à l'avenir de la programmation locale en français à la télévision, notamment en ce qui a trait à Radio-Canada. La Fédération comparaissait aux audiences publiques du Conseil dans le cadre de Parlons télé, un processus qui doit mener à une refonte importante du système canadien de télévision.
La Fédération a recommandé au Conseil la mise en place d'un fonds pour appuyer cette programmation et assurer que les communautés francophones puissent continuer à se voir à la télévision.
"À l'ouest du Québec, il n'y a que Radio-Canada qui fait de l'information locale en français à la télévision. Si le diffuseur public perd la capacité de remplir ce rôle ou fait le choix de ne plus le remplir à certains endroits, c'est très simple, il n'y en aura plus, d'information locale en français à la télévision, a souligné la présidente de la FCFA, Marie-France Kenny.
La FCFA s'est aussi prononcée contre un système d'abonnement à la carte en ce qui a trait aux chaînes de télévision facultatives. La Fédération est d'avis qu'un tel système risque de coûter plus cher aux consommateurs, tout en fragilisant plusieurs chaînes spécialisées francophones. "Nous sommes d'avis qu'il faut apprendre à marcher avant de courir. Et surtout, il ne faut pas jouer à la roulette russe avec l'avenir du système canadien de télévision", a indiqué Mme Kenny.
La FCFA a proposé au Conseil d'adopter plutôt un système où les consommateurs auraient le choix entre composer leurs propres forfaits personnalisés, ou s'abonner aux forfaits préassemblés par les distributeurs.
Lire la présentation de la FCFA (format PDF)
La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que neuf organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.
22759