Jade Noubarian monte sur la grande scène
La jeune chanteuse réginoise Jade Noubarian représentera la province de la Saskatchewan au Festival international de la chanson de Granby le 11 août. C’est dans le volet Jamais Trop Tôt destiné aux jeunes de 14 à 17 ans que l’artiste démontrera sa passion pour la musique francophone. Rencontre avec une voix émergente.
Comment ton amour pour la chanson a-t-il démarré et grandi ?
J'ai toujours aimé chanter, depuis que j’ai 3 ou 4 ans. J'avais pris des cours de danse et de théâtre, mais j'ai vraiment commencé à chanter plus professionnellement quand j'avais 12 ans.
J'ai pris quelques cours de chant et on a créé un club de chant comme dans la série Glee à mon école secondaire [le Pavillon secondaire des Quatre Vents de l’École Monseigneur de Laval] dans lequel j'étais participante, on avait un grand spectacle.
Après ça, on avait fait la Francofièvre de 2023 et de 2024. Je viens aussi de chanter au Festival fransaskois cette année. J’ai fait mon interprétation de Jeu de mémoire d’Étienne Fletcher. J’ai aussi fait du background pour Pas de ma faute de mon amie Dominique Fréchette.
Comment fonctionne le processus pour participer au volet Jamais Trop Tôt du Festival de Granby ?
C'était mon enseignante, Leia Laing, qui m'avait donné la feuille de candidature. Il fallait que j'envoie une vidéo pour me présenter. J’ai participé avec J’entends frapper de Michel Pagliaro et Jeu de mémoire d’Étienne Fletcher.
Je crois qu’il y a 24 jeunes et toute la semaine on fait de la préparation avec tout le monde. Je vais apprendre beaucoup de choses, parce qu'il y aura des professionnels qui vont nous faire progresser.
De quelle manière ta musique évolue-t-elle à travers ces expériences ?
Quand j'étais jeune, je voulais toujours chanter comme l'artiste, par exemple Olivia Rodrigo que j’adore. Mais maintenant, j'essaie un peu de sortir de ça et de me trouver, de découvrir ce que je veux faire avec ma musique.
Quel style de musique apprécies-tu le plus ?
Je dirais que je reste un peu dans la ballade pop, quelque chose de plus sombre. Mais j'aime aussi ajouter un peu d’indie rock.
Pour le moment, j'écris des chansons mais je n'ai encore rien donné au monde. Normalement, j'écris mes chansons en anglais. Le français est ma deuxième langue, alors c'est un peu plus difficile. Mais j'essaie aussi de faire des chansons bilingues.
Penses-tu à utiliser les réseaux sociaux pour te promouvoir, notamment auprès de la jeune génération ?
Honnêtement, je crois que oui. Je pense à faire ça si je sors ma propre chanson. Ce serait le fun de la mettre sur internet pour que plus de monde puisse la voir.
Qu’est-ce qui inspire ta musique et tes efforts ?
Madame Leia Liang, mon enseignante, elle est incroyable. Elle a rendu tout ça possible. Elle est toujours en train de me faire rencontrer différentes personnes et de créer des connexions.
La communauté m’inspire aussi. Je sais que Regina n’est pas une grande ville, mais il y a des villes plus petites que ça. Et la communauté francophone ici est tellement, tellement gentille. Ce sont vraiment des personnes qui te poussent à faire tes chansons, à faire ce que tu aimes avec la musique.