Horizons

Chronique littéraire publiée dans l'Eau vive

Un tissu de bonheur

Un tissu de bonheur

Extraits

 

À la recherche du bonheur

Je ne te saisis pas

Bonheur ! Où es-tu ?

Tu es si fragile

Tu viens et tu t’en vas

Je ne sais même comment ?

Je cherche

Une écoute attentive,

Une compréhension sans jugement,

Un partage,

Une valorisation…

Ce n’est pas le froid

Qui me paralyse

Ni une faim,

Ni une crainte,

Mais la solitude…

Je cherche à comprendre

Ma solitude,

Au milieu des applaudissements.

Je cherche la chaleur humaine

La complicité,

L’effort commun…

Qui est semblable à moi ?

Sur mon droit chemin.

Mais est-elle la vérité ?

Je finis par ne plus espérer

Ne plus vouloir obtenir

Ce qui était si important auparavant.

Écrire, c’est une catharsis

Ça m’aide à guérir…

Ma vraie guérison

C’est d’accepter d’être avec moi-même

Et d’accomplir et donner ce que je peux

Un jour, quand mon sourire sera rayonnant

Je vais répandre le bonheur

Le reste est-il si important ?

Le danger

Le danger, c’est penser qu’on sait tout

Qu’on n’a pas besoin d’apprendre

C’est croire qu’on est supérieur aux autres

Et se complaire dans l’ignorance.

 

Le danger, c’est ne pas avoir confiance en soi

C’est nous imposer nos limites

C’est atteindre la médiocrité

Et nous enfermer dans une telle attitude.

 

Le danger, c’est prétendre que tout va bien

Même si ça va mal et on tourne en rond

Tel un orgueil, mais vivre comme un parasite

L’État paiera-t-il de toute façon ?

 

Le danger, c’est rester dans sa zone de confort

C’est croire qu’on n’a pas besoin des autres

Que feras-tu le jour de ta mort ?

Seras-tu capable de t’enterrer toi-même ?

 

Le grand danger, c’est l’indifférence

L’apathie, c’est celle qui tue

D’où on cultive la paresse et l’ennui

Quelle envie méditer le mal d’autrui !

 

Le danger, c’est croire qu’on est invincible

Et retenir son complexe de supériorité

Mais quand l’attaque vient de l’invisible

Seras-tu capable de la conjurer ?

 

Le danger, c’est la cupidité

D’où viens-tu et où iras-tu ?

Venu au monde nu et on finira tous

Par retourner à la Terre son dû !

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Thuy NguyenGhita Hanane

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