La Raquette à Claquettes de retour sur scène
Le groupe de musique La Raquette à Claquettes a fait son grand retour au Bistro du Carrefour des Plaines de Regina le 31 mars. Après s’être produit à Moose Jaw et Saskatoon durant le Mois de la francophonie, c’est dans la capitale que le groupe a fait danser les foules à l’occasion du lancement de l’édition 2023 du Francothon.
Gardant à cœur de faire revivre et d’immortaliser la musique folklorique de l’Ouest, Michel Chammartin, Gilles Groleau, Michel Lalonde, Dave Lawlor et Francis Marchildon reviennent sur ce retour postpandémie dans un entretien avec L’Eau vive.
Quelle sensation cela vous procure-t-il de revenir au Bistro ?
Francis Marchildon : Ça fait chaud au cœur ! On voit que le conseil d’administration de l’ACFR a une volonté de faire quelque chose de qualité pour cet endroit.
Cette salle a toujours été assez désagréable pour les artistes, surtout d’un point de vue acoustique, alors les changements apportés sont très bien accueillis, que ce soit au niveau de la sonorisation que de l’éclairage.
Que pensez-vous du nouveau nom de la scène du Bistro – scène Laurier Gareau, récemment baptisée ?
Francis Marchildon : C’est un bel hommage. Il y a 28 ans, on jouait dans une salle de classe de Laval puis on a atterri sur la scène du Bistro. C’est inspirant de se dire qu’aujourd’hui on est toujours sur cette même scène qui porte maintenant le nom d’une des figures de la fransaskoisie.
Nous pensons que beaucoup d’artistes se sentiront honorés de s’y produire.
Comment qualifieriez-vous ce lien qui vous unit au public fransaskois ?
Gilles Groleau : On prend toujours beaucoup de plaisir à se produire sur scène et à partager une énergie commune avec les Fransaskois. On replonge dans le folklore, on parle des prairies et de nos aventures.
Notre groupe est né de cette fransaskoisie, donc c’est un peu un lien familial que nous avons avec elle.
Que représente le lancement du Francothon pour vous ?
Francis Marchildon : Savoir que nos jeunes peuvent bénéficier de subventions de la part de la Fondation fransaskoise est quelque chose de très important pour les familles qui n’ont pas forcément les moyens de suivre avec le coût des études postsecondaires.
C’est presque vital pour la fransaskoisie de pouvoir continuer à investir dans ce en quoi elle croit, et le Francothon est un des moyens pour y arriver.
Pouvez-vous parler de votre prochain album ?
Gilles Groleau : On travaille actuellement sur le mixage et on espère sortir l’album au printemps.
La préparation s’est faite un peu en trois étapes. On avait commencé à travailler dessus avant la pandémie, puis quand la COVID a frappé, on a travaillé chacun chez soi.
C’est seulement une fois que le plus gros de la pandémie est passé qu’on a pu se retrouver pour échanger et collaborer sur les compositions.
Avez-vous d'autres projets en préparation ?
Gilles Groleau : Nous travaillons sur un projet de documentaire.
D’un point de vue archives, il n’y a pas vraiment de contenu sur le groupe, on s’est donc dit que produire un documentaire serait une bonne idée.
Nous avons déjà tourné quelques prises de vues dans lesquelles nous racontons nos parcours et nos expériences.
Ce documentaire sera principalement destiné aux diffuseurs et aux réseaux sociaux.
Quand aurons-nous la chance de vous retrouver sur scène ?
Francis Marchildon : Nous avons deux spectacles confirmés pour la Saint-Jean-Baptiste à Bellevue et Prince Albert en juin prochain.
Pour rester au fait des dernières nouvelles de la Raquette à Claquettes, rendez-vous sur la page Facebook du groupe.
Vingt-cinq ans de musique du terroir
Le groupe La Raquette à Claquettes donne vie à la musique folklorique de l’Ouest canadien depuis un quart de siècle, les cinq artistes jouant ensemble depuis 1997.Le dernier album du groupe, Quand la pluie viendra, date de 2006. Un nouvel opus est attendu en mai de cette année, mettant en avant de nouveaux instruments comme les percussions et la guitare à résonateur.Un documentaire portant sur le trajet musical du groupe sera également proposé en 2023, intitulé Le retour du chantier.
Leslie Diaz
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