Mise à jour de la cause du CPIP
Résultats prometteurs de la médiation !
Jean-de-Dieu Ndayahundwa s'adressant aux députés de l'Assemblée communautaire fransaskoise
Le 8 avril 2017, le représentant du Collectif des parents inquiets et préoccupés a obtenu l'appui moral de l'Assemblée communautaire fransaskoise au recours jurique envisagé par les parents.
Photo: Jean-Pierre Picard (2017)
En octobre 2017, le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP) a déposé un recours judiciaire contre le gouvernement de la Saskatchewan et le Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour la construction d’une nouvelle école primaire à Regina et l’offre des programmes et services équivalents à ceux des écoles de la majorité anglophone.
Dans sa « Défense et demande entre défendeurs », le CSF a reconnu et appuyé toutes les revendications contenues dans la déclaration de notre recours judiciaire.
Une session de médiation entre le CPIP et les défendeurs (gouvernement de la Saskatchewan et le CSF), une étape obligatoire avant la comparution devant le tribunal, a eu lieu, le 8 mars 2018, sous la direction d’un médiateur bilingue et en présence des avocats des parties. Au terme de cette médiation, le gouvernement de la Saskatchewan s’est engagé à explorer la possibilité de nous louer une école anglophone comme solution intérimaire.
C’est dans cette dynamique que le ministre de l’Éducation de la Saskatchewan a visité le pavillon élémentaire de l’école Monseigneur de Laval, le lundi 19 mars 2018, pour s’enquérir de la situation du surpeuplement de l’école.
Une deuxième session de médiation est provisoirement prévue au cours de ce mois d’avril 2018 pour évaluer l’état d’avancement de la situation et tenter de conclure une entente intérimaire avec le gouvernement de la Saskatchewan.
Par le présent communiqué de presse, le CPIP veut renouveler son engagement auprès des parents de l’école Monseigneur de Laval qu’il poursuivra sa cause jusqu’à la construction d’une nouvelle école primaire dans le Nord-Ouest de Regina et l’obtention des programmes et services équivalents à ceux de la majorité anglophone.
En attendant la réalisation complète de cet objectif, nous osons espérer que cette solution intérimaire qui se dessine à l’horizon pourra désengorger le pavillon primaire de l’école Monseigneur de Laval à partir de septembre 2018.
Nous tenons également à remercier le CSF pour son appui et sa collaboration pour l’avancement de notre cause.
JEAN DE DIEU NDAYAHUNDWA
Représentant du CPIP