L’employé de l'ACF visé par les accusations d'agression réclame des excuses
Captation de la caméra de sécurité de l'hôtel DoubleTree de Regina
Captation par une caméra de surveillance de l'interaction entre la député communautaire de l'Assemblée communautaire fransaskoise, Christine Freethy, et l'employé de l'ACF Frédéric Dupré à la suite de laquelle madame Freethy a déposé une plainte pour agression physique.
L’employé de l’Assemblée communautaire fransaskoise visé par les accusations d’agression émises par la députée communautaire, Christine Freethy, réclame des excuses. Dans un communiqué émis le 4 décembre 2017, monsieur Frédéric Dupré se base sur le rapport de l’enquêteur indépendant, Laurent Mougeot, de la firme Melius Governance Consultants, pour affirmer que « ces accusations sont inexactes, fausses et diffamatoires à mon égard. Ce sont surtout les valeurs de la communauté fransaskoise qui sont bafouées, telles que le respect, l’intégrité, la solidarité et la justice. Je demande donc à Mme Freethy des excuses publiques pour ces fausses accusations, »
Monsieur Mougeot a rédigé son rapport après une analyse de la bande vidéo d’une caméra de surveillance de l’hôtel, ainsi qu’une rencontre avec deux témoins de l’interaction entre madame Freethy et monsieur Dupré. Le rapport établit que la plainte soumise par madame Freethy « demeure douteuse et invite le scepticisme sur de nombreux points. Les exagérations que l’on peut lire dans la description officielle (21 novembre 2017) de l’incident soumise par CF affectent sérieusement la crédibilité de la personne plaignante ».
Monsieur Dupré affirme que cet épisode a empoisonné le climat de travail à l’ACF, surtout à la lueur des menaces qui ont été publiées sur les réseaux sociaux. Sur la page Facebook de madame Freethy on peut lire, entre autres, le commentaire suivant d’un membre de la communauté : « I would send him to the hospital ».
« Cette accusation menace aussi les membres de l’équipe de l’ACF, qui craignent maintenant pour leur sécurité, et plus particulièrement notre directeur général qui subit les pires attaques sur sa personne et sur son professionnalisme » d’affirmer monsieur Dupré.
L’Eau vive a tenté sans succès d’obtenir une réaction de madame Freethy.