ioleda / 10 juillet 2024 / Catégories: 12 Printemps - Été 2024, Poésie Géographie personnelle ioleda (Yukon) « Je vole car cela libère mon esprit de la tyrannie des choses insignifiantes. » - Antoine de Saint-Exupéry Sur le mur devant moi Une carte aérienne Rappelle un pilotage En terre américaine Passion des grands espaces De toutes découvertes D’aller bien au-delà Ailleurs sur la planète Appel d’autres contrées Proches ou bien lointaines Et de blanches nuées À suffoquer l’haleine Venant pourtant d’ailleurs Je me trouve chez moi Partout où la chaleur Ne dépend pas du froid Vu de haute altitude On questionne en pensée Autant d’agissements rudes Qui paraissent insensés Si au lieu de se plaindre Un sain contentement Apaisait bien des craintes Voyant le firmament ioleda Ioleda a écrit ses premiers poèmes au Yukon, en 2002, encouragée par une amie, et gagné le Concours littéraire du Grand Nord, qui n’existe plus. Elle est portée par l’inspiration spontanée qui vient de la nature. Elle rédige aussi des récits, des essais, des articles de presse, mais elle aime particulièrement la liberté que donne le poème : jouer avec les mots ; retourner les phrases ; laisser deviner le vrai sens d’une tournure… Ses poèmes peuvent refléter des pensées profondes, traduire des joies ou des inquiétudes particulières ou universelles. Imprimer 134 Balises: ioleda Articles connexes Poème nocture
Une nouvelle impulsion pour la littérature francophone de l’Ouest et du Nord canadiens 16 décembre 2024
Poème nocture Au moment de vivre une nouvelle période du soleil de minuit au Yukon, il y a la beauté, mais aussi l’angoisse de cet éveil qui ne veut pas s’endormir.
Le voyage Ce poème explore le parcours intérieur d'un jeune homme partant d'un petit village agricole vers une quête de soi. À travers les métaphores de la navigation en mer, le poème illustre les défis et les révélations auxquels il est confronté.
Errements J’atteindrai Qu’Appelle Valley, et ma voix éteinte soufflera / Mon peuple souffre et mon âme est en berne. Nous les retrouverons, nous les rassemblerons / Tous ces perdus de la forêt, du désert et de la méditerranée.
Le Fatboy de Dairi-Wip Après avoir fait ses études dans une université prestigieuse de l'Est, la narratrice revient chez elle, à Saint-Boniface, et pose un regard nouveau sur sa culture franco-manitobaine. Elle se rend compte de tout ce qui lui a manqué même si elle ne voyait pas la chance qu'elle avait à 18 ans.
L’éveil d’une pécheresse en bonne et due forme Ce récit témoigne de l'influence de la religion sur une période de vie précise. Il raconte la lourdeur et l'inconfort et comment les jeux des enfants offrent souvent une porte de sortie devenant une issue de secours.
Grande tante Lucie Morcelée par le passage des années, l'ardeur renaît chez Grande Tante Lucie alors qu'elle prodigue des soins aux pensionnaires du Centre de l'Éveil. Passionnée de médecine et de couture, elle tissera la courte-pointe de ses talents en passant d'une aiguille à l'autre.
Ébréchée (extrait) Pièce en chantier se déroulant principalement aux Territoires du Nord-Ouest. Les temporalités confondues illuminent les liens entre l'obsession du trouble obsessif compulsif, la charge mentale, et la nature comme agent de libération.
Réparer le monde Dans un petit village isolé de la côte Nord-Ouest du Pacifique, une femme mûre venue de très loin transmet le récit de son peuple qui lutte avec courage contre la tyrannie de ses dirigeants.
« Allez, enseignez toutes les nations » Si les faits historiques de ce monologue sont réels, la narratrice est fictive. Religieuse centenaire, elle fait un retour sur son rôle au sein des écoles résidentielles pour autochtones.