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Chronique environnement

La rivière Churchill et la rivière Frenchman: deux rivières qui font rêver

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La rivière Churchill débouche sur la baie d'hudson.
Crédit: Gouvernement des États-Unis

Nous voulons toujours ce que nous ne pouvons pas avoir. Par exemple, c’est lorsque les rivières et les lacs sont gelés que nous souhaitons faire du bateau. Puisqu’on ne peut pas pagayer l’hiver, rêvons de deux rivières en attendant l’été pour les explorer en canot ou kayak. 

La rivière Churchill

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Le long de la rivière Churchill, il est possible de découvrir l’histoire des Premières Nations. Des pétroglyphes tels que cette gravure de bison abondent dans la région.
Crédit: Dominique Liboiron

Riche au niveau de son patrimoine autochtone, la rivière Churchill, dans le centre-nord de la Saskatchewan, joue aussi un rôle important dans l’histoire francophone de la province. Outre son héritage culturel, la rivière présente un paysage inoubliable du Bouclier canadien avec ses rochers et sa forêt boréale.  

La rivière Churchill traverse la Saskatchewan et le Manitoba d’ouest en est. Pendant deux siècles, cette rivière était l’une des voies principales des brigades de voyageurs. La présence de Canadiens français et de Métis francophones remonte donc à plusieurs centaines d’années. 

S’étalant sur 1 000 miles, soit 1 600 km, la rivière est en réalité une succession de lacs séparés par des rapides et des chutes. On y trouve les pittoresques chutes Nistowiak, les plus hautes de la Saskatchewan, situées là où l’eau venant du lac La Ronge rencontre la rivière Churchill.

La rivière Churchill demande un peu de familiarité avec l’eau vive, bien que cette même eau tourbillonnante ajoute du plaisir au voyage. De nombreuses îles parsèment le trajet et constituent d’excellentes places où camper. La forêt coupe le vent et fournit une belle protection. En somme, la rivière Churchill offre l’expérience typique du voyage en canot ou en kayak.  

La rivière Frenchman 

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Au lieu de traverser la prairie à cheval, vous pouvez la traverser en bateau sur la rivière Frenchman. 
Crédit: Dominique Liboiron

Voici une excellente rivière pour ceux qui aiment les paysages des prairies, les animaux sauvages ainsi que la solitude. La rivière offre un cachet unique pour ceux qui pagaient d’habitude dans la forêt boréale. En outre, elle se prête bien aux débutants. 

Située dans l’extrême sud-ouest de la province, la rivière Frenchman coule entre les collines de Cyprès et la frontière du Montana. En cours de route, elle traverse le parc national des Prairies avec ses bisons, ses chevreuils et une grande variété d’oiseaux. Hormis les bisons, vous trouverez les mêmes espèces à l’extérieur du parc, mais les chevreuils seront moins nombreux.  

Le jour, la sauge et l’herbe des plaines rejoignent l’horizon dans toutes les directions. La nuit, le ciel déborde d’étoiles scintillantes. En l’absence d’arbres, le vent vous accompagnera toujours. La rivière Frenchman reste peu connue, alors vous n’aurez pas à la partager avec quiconque. 

En temps normal, le niveau de la rivière se veut relativement bas. Souvent, elle manque de profondeur pour un canot et il faut le tirer. Pour cette raison, un kayak ou même une planche à pagaie convient mieux. Peu importe votre embarcation, ne vous hâtez pas. Jouissez de la nature qui vous entoure et vivez à son rythme.

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