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AGA 2024 de la CPF
Des bibliothèques communautaires à Regina

Des bibliothèques communautaires à Regina

Dans le cadre de la rentrée des classes, l’Association communautaire fransaskoise de Regina (ACFR), en partenariat avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF), a dévoilé trois bibliothèques communautaires extérieures. L’objectif : favoriser le partage de livres et encourager à la lecture en français.

Tuesday, October 18, 2022/Author: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Number of views (6610)/Comments ()/
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Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

Le Conseil culturel fransaskois plus près des écoles

En cette période de rentrée, le Conseil culturel fransaskois (CCF) veut resserrer ses liens avec le secteur scolaire. 

Thursday, September 29, 2022/Author: Leanne Tremblay – IJL-Réseau.Presse/Number of views (6258)/Comments ()/
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Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Collège Mathieu : une nouvelle Charte pour une nouvelle ère

Une nouvelle époque s’ouvre pour le Collège Mathieu qui vient de renouveler sa charte le 17 août. Alors que l’Église catholique ne sera plus représentée dans le conseil d’administration de l’établissement, la nouvelle loi veut faire plus de place à la jeunesse et aux femmes, ainsi qu’à certaines compétences clés. 

Thursday, September 1, 2022/Author: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Number of views (5280)/Comments ()/
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Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Le fédéral assure défendre les droits des Fransaskois

Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse La ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Taylor, était en visite le 29 juillet à Regina dans la cadre des consultations pancanadiennes sur les langues officielles entamées en mai dernier. Une visite durant laquelle une annonce de 7,1 millions de dollars a été faite au profit de la Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et du Collège Mathieu.

En évoquant le projet de Loi sur les langues officielles, toujours en cours d’adoption au Parlement, Ginette Petitpas Taylor souligne l’engagement du fédéral à s’assurer que, à l’échelle provinciale, les communautés de langues officielles en situation minoritaire « reçoivent les services et droits nécessaires pour continuer à vivre et à travailler dans leur langue maternelle ».  

Friday, August 12, 2022/Author: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse /Number of views (4628)/Comments ()/
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7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

7,1 millions de dollars pour le postsecondaire fransaskois

La Cité universitaire francophone de l’Université de Regina et le Collège Mathieu viennent de bénéficier d’un budget de plus de 7,1 millions de dollars pour la construction, la rénovation et le développement d’espaces éducatifs postsecondaires, mais aussi pour accroître l’offre de programmes qui desservent les communautés de langue officielle en situation minoritaire.

Friday, July 29, 2022/Author: Mehdi Mehenni – IJL-Réseau.Presse/Number of views (5447)/Comments ()/
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Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Café le Réseau : les élèves aux manettes derrière le comptoir

Depuis le 8 juin, le Café le Réseau a ouvert ses portes au sein même de l’école Monseigneur de Laval. Se voulant un lieu de rencontre, l’établissement est une initiative 100 % étudiante qui fait la fierté des jeunes et de leurs enseignants, et le bonheur des clients.

Saturday, July 2, 2022/Author: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/Number of views (3732)/Comments ()/
Categories: Éducation
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Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joe Poirier: Une passion pour la fransaskoisie récompensée

Joseph, dit Joe, Poirier a passé sa vie à défendre la cause fransaskoise. À 78 ans, il est récompensé pour ce dévouement en recevant, en avril dernier à Ottawa, la Médaille du souverain pour les bénévoles des mains de la gouverneure générale du Canada Mary Simon.

Friday, May 13, 2022/Author: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Number of views (6369)/Comments ()/
La francophonie entre privilèges et marginalisations

La francophonie entre privilèges et marginalisations

Les chercheurs et membres des communautés francophones de l’Ouest et du Canada se sont rassemblés de manière virtuelle dans le cadre du colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest, organisé par La Cité universitaire francophone de l’Université de Régina.

Wednesday, April 6, 2022/Author: Marie-Lou Bernatchez/Number of views (6430)/Comments ()/
L’enseignement en français au cœur des débats

L’enseignement en français au cœur des débats

Les collèges et universités francophones en milieu minoritaire font face à d’importants défis partout au Canada.

Tuesday, March 1, 2022/Author: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Number of views (7810)/Comments ()/
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Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les faibles taux de rétention, revers de la médaille en immersion

Les programmes d’immersion ont augmenté dans les vingt dernières années, mais moins de la moitié des élèves restent jusqu’à l’obtention de leur diplôme.

Thursday, February 10, 2022/Author: Ericka Muzzo – Francopresse /Number of views (6748)/Comments ()/
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Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Postsecondaire dans l'Ouest: la demande dépasse l’offre

Dans l’Ouest canadien, la demande pour des programmes en français est plus élevée que l’offre des établissements postsecondaires. C'est ce qui ressort des États généraux sur le postsecondaire en contexte francophone minoritaire.

Tuesday, February 8, 2022/Author: Marianne Dépelteau – Francopresse/Number of views (7524)/Comments ()/
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La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

La francophonie, parent pauvre du postsecondaire

L’égalité est loin d’être atteinte entre les établissements postsecondaires francophones et ceux de la majorité anglophone. 

Tuesday, January 25, 2022/Author: Francopresse/Number of views (7097)/Comments ()/
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Revue de l'année 2021 - Éducation

Revue de l'année 2021 - Éducation

Survol de l'actualité fransaskoise durant l'année 2021 dans le domaine de l'éducation.

Friday, January 14, 2022/Author: Lucas Pilleri/Number of views (7648)/Comments ()/
Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Reconnaissance nationale pour Ronald Ajavon du CÉF

Ronald Ajavon du Conseil des écoles fransaskoises est reconnu parmi les 10 personnalités influentes de la francophonie canadienne de 2021.

Monday, January 3, 2022/Author: Francopresse/Number of views (7702)/Comments ()/
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Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

Garderies à 10 $ : pas de clause linguistique pour les francophones

La Fédération des communautés francophones et acadiennes craint désengagement du fédéral de sa responsabilité de protéger l'éducation de la petite enfance en français. 

 

Friday, December 17, 2021/Author: Inès Lombardo – Francopresse /Number of views (9338)/Comments ()/
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La réalité du terrain des conflits lointains: le Burundi

Une leçon d'implication sociale avec Marcel Rachid

Author: Émilie Dessureault-Paquette (EV)/Friday, June 26, 2015/Categories: 2015, Société, Jeunesse

Marcel Rachid, assistant aux projets à l’ACFR, a travaillé à la création de l’association Famille de l’Espoir au Burundi.

Marcel Rachid, assistant aux projets à l’ACFR, a travaillé à la création de l’association Famille de l’Espoir au Burundi.

Photo: Émilie Dessureault-Paquette (2015)
L'actualité nous paraît souvent bien abstraite quand elle concerne des conflits à l'international qui ont peu d'écho dans nos médias nord-américains. Pourtant, ces histoires sont assez proches de nous et s'y intéresser devrait être un devoir. Ainsi, au Burundi, depuis le 25 avril dernier, se déroulent des manifestations violentes qui impliquent toutes les classes de la société. 

C'est dans ce contexte que je me suis entretenue avec un burundais d'origine, M. Marcel Rachid, qui vit en Saskatchewan depuis quelques mois. Il travaille présentement à l’Association canadienne-française de Regina comme assistant aux projets. Au-delà de la complexité politique, c'est plutôt d'inquiétude et d'espoir mais aussi d'implication sociale dont je me suis entretenue avec M.Rachid. 

Eau vive - Quel est votre plus grande inquiétude concernant la situation actuelle au Burundi?

Marcel Rachid - Le Burundi est un des pays les moins connus et un des plus négligés de la communauté internationale. Alors je crains que la crise qui vient de se déclarer dure encore longtemps et fasse encore plus de victimes. Je ne vois pas d'issue à court terme. Je me sens interpellé par ce qui se passe puisque je travaille depuis 10 ans avec les enfants au Burundi. 

EV - De quelle façon vous êtes-vous impliqué avec les enfants?

MR - J'ai été intervenant jeunesse dans une association que j'ai fondée moi-même et qui s’appelle Famille de l'Espoir. L'association s'occupe des orphelins de la guerre et de la crise de la démocratie au Burundi. 

EV – Est-ce qu'il y a une réalisation dont vous êtes particulièrement fier ?

MR - C'est d'avoir mis en place cette association. Durant mon séjour au Canada, je n'étais pas coupé du pays. La chose la plus importante que j'aie faite c'est de continuer à mobiliser et à sensibiliser les communautés autour de moi, pour venir en aide aux enfants orphelins. 

EV - Et pourquoi avez-vous décidé de travailler avec les enfants plus particulièrement?

MR - Je suis né dans une famille qui a été complètement démembrée par la crise post-coloniale. Je sais vraiment c'est quoi être un enfant orphelin, de grandir avec une mère dépourvue de tout. Quand je suis retourné au Burundi en 2004, parce que j'avais fuis au Rwanda en 1997, j'ai été frappé de voir des milliers d'enfants abandonnés dans les rues. Ç'a été l'élément déclencheur de la fondation de mon association.

Je reconnaissais qu'il n'y avait pas de moyens, pas d'argent, mais que l'on pouvait faire quelque chose juste pour montrer aux enfants qu'il y avait de l’espoir, qu'on leur accordait un peu d'attention. Je me suis dit que ces enfants n'avaient pas d'avenir et qu'il fallait mobiliser la communauté pour s'en occuper, avec les moyens du bord. 

EV – Quels sont les réalisations que vous avez accomplies avec la communauté?

MR- Mon rêve, c'était que les enfants retournent à l'école, qu'ils soient scolarisés. On sensibilisait la communauté, on cherchait des familles d'accueil. Mais à un certain moment, c’est-à-dire vers 2011, on a fait une analyse de tous les enfants que l'on avait amenés à l'école. On a trouvé que la plupart ne persévéraient pas, que le taux de décrocheurs était de 90%. Alors on s'est questionné et on a réalisé que le problème c'était l'extrême pauvreté et les traumatismes subis pendant la guerre. Ils ne pouvaient pas se concentrer a l'école, ils faisaient des cauchemars, ils ne croyaient plus en l'avenir. Il a fallu que je trouve une autre approche qui puisse vraiment aider, une approche plus intégrée, pour regarder l'ensemble des besoins de l'enfant. Parce qu'envoyer un enfant à l'école, ça ne suffit pas. 

J'avais eu l'occasion de visiter le centre de pédiatrie sociale du Dr. Gilles Julien, à Montréal au Québec, et cela m'a inspiré car c'est quelque chose que je pouvais adapter au Burundi. C'est là que j'ai conçu ce projet de faire un centre sociopédiatrique. C'est un modèle d'intervention qui regroupe différents professionnels qui essaient d'appréhender l'ensemble des besoins de l'enfant. 

EV – Vous parliez de traumatismes de guerre. Est-ce qu'au Burundi, on retrouve la réalité des enfants soldats?

MR - 8000 enfants soldats, ça c'est le chiffre officiel. On dit que la pire des choses de la guerre, c'est d'être un enfant soldat. Parce que c'est une enfance sacrifiée. Parce que c'est traumatisant et que le traumatisme ne disparaît pas après le retour de la paix. Parce que ces enfants risquent fort de reproduire la violence dont ils ont été victimes. Si on ne travaille pas avec eux, ça va être vraiment difficile pour eux de se réintégrer dans la société. 

Toutefois, ce n'est pas des choses que  l'on aborde directement avec les enfants. On ne dit pas : voilà on travaille avec vous parce que l'on soupçonne que vous avez été des enfants soldats. Non, on ne dit pas ça. On a plutôt essayé de mettre en place une approche pour qu'ils puissent s'exprimer sans que l'on pose les questions, et ça a très bien fonctionné. À partir de là, les enfants se sont révélés sans même le savoir. 

EV – Que comptez-vous faire pour mieux faire connaître la réalité du Burundi à la communauté

fransaskoise?

MR – Je pense qu'il y a urgence d'expliquer et de conscientiser et je veux écrire pour parler, non pas des conflits en eux-mêmes, mais de l'impact de ces conflits sur les populations vulnérables, de ce qui ce passe en silence là-bas.

EV - L'association que vous avez fondée se nomme Famille de l'Espoir. Vous avez donc  un peu d'espoir pour la suite?

MRSans mentir, je n'ai pas vraiment d'espoir. Parce que c'est un pays très fragile encore. Parce que dans un pays en guerre, c'est tout le monde qui devient combattant. C'est donc facile de régresser et de retourner dans une violence extrême. C'est pourquoi quand je vois que la communauté internationale ne s'y intéresse pas…  Je me dis qu'il faut en parler, qu'il y a des choses à faire. 

J'aimerais publier mon livre dans la communauté fransaskoise. Avec le temps, je pourrais sensibliser d'autres communautés. Les guerres sont injustes, ceux qui les commandent ne sont pas ceux qui en paient le prix. Tous sont perdants, surtout les enfants. Ça devrait interpeller tout le monde.  Pour le devoir, pour la morale. En tant qu'humain. 

Pour en savoir plus sur Famille de l'Espoir: www.fenations.org/pages/bienvenue.html

 

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Émilie Dessureault-Paquette

Émilie Dessureault-Paquette (EV)

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 - Friday 27 September 2024