Skip Navigation
AGA 2024 de la CPF

Situation inquiétante au Conseil scolaire fransaskois

Lettre signée par 5 parents et envoyée aux élus du Conseil scolaire fransaskois le 18 mars 2015

Nous voulons aujourd’hui attirer votre attention sur 3 éléments qui nous préoccupent. Premièrement à la veille d'une succession, à la tête du Conseil des écoles (CÉF), nous (parents et sympathisants) souhaiterions attirer votre attention sur une des requêtes qui avait été formulée par un regroupement de parents; laquelle requête  avait été accompagnée d'une pétition à l'appuie, soient 35 signatures. En guise de rappel, ces derniers réclamaient du sang neuf à la tête du CÉF : 

Tuesday, March 31, 2015/Author: Jean-Marie Allard (Courrier du lecteur)/Number of views (22223)/Comments ()/
Tags:
Le Grand  Quiz, un jack pot pour la communauté ?

Le Grand Quiz, un jack pot pour la communauté ?

Réflexion d'un lectrice sur la formule du Grand Quiz qui a remplacé la Grande dictée.

Thursday, March 26, 2015/Author: Céline Magnon (Courrier du lecteur)/Number of views (28840)/Comments ()/
Des personnes honorées lors de l’Assemblée annuelle de l’ALEF

Des personnes honorées lors de l’Assemblée annuelle de l’ALEF

En marge de son congrès annuel, l’Association locale des enseignantes et enseignants fransaskois (ALEF) a honoré diverses personnes lors de son banquet.

Saturday, March 21, 2015/Author: L'Eau vive/Number of views (44293)/Comments ()/
Tags:
La finale du Grand Quiz 2015: un succès!

La finale du Grand Quiz 2015: un succès!

C'est dans la chaleureuse ambiance d'une fin de semaine ensoleillée, le samedi 14 mars dernier, que le Collège Mathieu, en partenariat avec Radio-Canada Saskatchewan, a fêté les Rendez-vous de la Francophonie d'une façon innovatrice. 

Wednesday, March 18, 2015/Author: Collège Mathieu/Number of views (30393)/Comments ()/

La petite histoire du postsecondaire francophone en Saskatchewan

L’histoire du postsecondaire francophone en Saskatchewan ne date pas d’hier. Déjà en 1918, le Collège Mathieu de Gravelbourg offrait un programme d’études classiques.

Tuesday, March 17, 2015/Author: Michèle Fortin(EV)/Number of views (28407)/Comments ()/
Tags:

La Cité universitaire francophone et le postsecondaire fransaskois

Un peu tôt pour sabrer le champagne

Même si l’ACF se montre très enthousiaste, il faudra attendre un peu pour sabrer le champagne dans le dossier de la Cité universitaire francophone.

Tuesday, March 17, 2015/Author: Jean-Pierre Picard/Number of views (26770)/Comments ()/

Les Amis de l’Institut français se prononcent: l’ACF mise sur des acquis fragiles

Les Amis de l’Institut français expriment leur profonde déception et désaccord avec la façon dont l’Université de Regina s’est acquittée de ses responsabilités à l’endroit de l’éducation universitaire de langue française. 

Tuesday, March 17, 2015/Author: Michel Dubé (Courrier du lecteur)/Number of views (26248)/Comments ()/
Tags: CUF
Un atelier d'Edith Jolicoeur: brancher la fransaskoisie

Un atelier d'Edith Jolicoeur: brancher la fransaskoisie

Facebook, Instagram, LinkedIn, Pinterest; il existe tellement de plateformes qu’il est parfois difficile de suivre le rythme. 

Wednesday, March 11, 2015/Author: Maggy Bougie (EV)/Number of views (34551)/Comments ()/
Tags:
 Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion

Ateliers d'écriture dans des écoles d'immersion

Un projet novateur à Debden et Prince Albert

PRINCE ALBERT - La commission scolaire Saskatchewan Rivers Public School Division, située à Prince Albert, accueille un tout premier projet GénieArts sur son territoire. Les écoles Vickers Public School et Debden School sont les hôtes de cette initiative rassembleuse.

Wednesday, March 11, 2015/Author: René Beauparlant (EV)/Number of views (32840)/Comments ()/
Tags:
Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Une fin de semaine à l'enseigne de la petite enfance

Les parents et leurs enfants du Centre d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) La Passerelle de Saskatoon se sont réunis le vendredi 6 mars dernier afin de participer à un atelier sur l’éveil à la lecture chez les jeunes enfants. Le lendemain une formation était offerte aux intervenants en petite enfance.

Wednesday, March 11, 2015/Author: Danielle Raymond (EV)/Number of views (26759)/Comments ()/
Tags:

Une étape importante pour le postsecondaire francophone en Saskatchewan

SASKATOON - C’est surtout le dossier du postsecondaire qui a retenu l’attention de l’Assemblée des députés communautaires (ADC) de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) lors de sa rencontre à Saskatoon les 6, 7 et 8 mars 2015.

Tuesday, March 10, 2015/Author: Michel Vézina/Number of views (29989)/Comments ()/
Tags:
Thursday, March 5, 2015/Author: Frédéric Dupré (Courrier du lecteur)/Number of views (26244)/Comments ()/
Tags:
Visite au Carrefour Horizons

Visite au Carrefour Horizons

Le 26 février dernier, les étudiants du Certificat en français langue seconde du Département de français de l’Université de Regina sont venus faire la tournée des organismes fransaskois, logés au Carrefour Horizons de Regina

Thursday, March 5, 2015/Author: Jean-Pierre Picard (EV)/Number of views (27407)/Comments ()/
Tags:
Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

Célébration du Mois de l'histoire des Noirs à Mgr de Laval

REGINA - Le 27 février 2015, Dans le cadre du Mois de l’histoire des Noirs, une soixantaine d’élèves de l’École Mgr de Laval, à Regina, ont participé à l’organisation d’une journée d’activités sous la gouverne de Mbaye Biteye, enseignant d’origine sénégalaise. 

Thursday, March 5, 2015/Author: L'Eau vive/Number of views (34785)/Comments ()/
Non à l’intimidation

Non à l’intimidation

Journée du Chandail rose à Gravebourg

Le 25 février, les élèves de l’École Beau Soleil et École secondaire Collège Mathieu, à Gravelbourg ont souligné la journée du Chandail rose, visant à lancer un message contre l’intimidation

Thursday, March 5, 2015/Author: L'Eau vive/Number of views (32332)/Comments ()/
RSS
First1920212224262728Last

Mur à la frontière mexicaine : des espèces en danger

Author: Webmestre/Wednesday, March 15, 2017/Categories: 2017, Agriculture et environnement, Chronique environnement

Désert de Sonora près de Tucson en Arizona

Désert de Sonora près de Tucson en Arizona

Photo: Mélanie Jean
La construction d’un mur à la frontière entre les États-Unis et le Mexique fait les manchettes depuis plusieurs mois. Outre les aspects humains et économiques de la construction d’un mur entre deux nations, un mur coupant à travers un continent aura d’autres impacts dont on parle très peu.

Le mur proposé pourrait avoir des impacts catastrophiques sur de nombreuses espèces, selon un grand nombre d’experts scientifiques. La frontière entre les États-Unis et le Mexique comporte plusieurs écosystèmes délicats partageant deux biomes. Depuis plusieurs millions d’années, les animaux et les oiseaux effectuent des migrations et des déplacements fréquents à travers la frontière. Le mur proposé couperait en deux les déserts de Sonora et de Chihuahua, les montagnes, le delta du fleuve Colorado, et suivrait le cours du fleuve Rio Grande. En effet, dans cette région, la plupart des écosystèmes sont orientés Nord-Sud : écosystèmes côtiers, les montagnes, les hauts plateaux et les deux déserts. La région frontalière abrite une population variée de mammifères, d'oiseaux et de plantes, y compris le roadrunner américain, le couguar, le mouflon d’Amérique, le jaguar nord-américain (en voie de disparition), l'ocelot (la population du sud du Texas est estimée à seulement 50 animaux), l’ours noir, le cactus saguaro et le palmetto (palmier Sabal).

Il ne s’agit pas seulement de la présence d’une barrière physique, la construction d’un mur de 10-20 mètres de béton solide implique aussi une augmentation de l’activité humaine durant sa construction et pour le maintenir en bon état, la construction de routes, plus de machinerie lourde, des logements pour les travailleurs et des déchets. Il faut savoir qu’il existe déjà environ 1 000 km de barrières (murs, clôtures, et autres) à la frontière en Californie, en Arizona, au Nouveau-Mexique et au Texas. Ces barrières ont déjà des effets néfastes sur certaines espèces animales selon de nombreux chercheurs.

La construction de murs ou de barrières nuit aussi à un élément essentiel en conservation : la connectivité. Les animaux ne peuvent donc plus se déplacer entre divers habitats et ressources, et ne peuvent plus recoloniser des endroits d’où ils se sont éteints. Cela empêche également l’échange génétique, diminuant la diversité génétique au sein des espèces, ce qui peut rendre les animaux plus susceptibles aux maladies et moins aptes à s’adapter à de nouvelles conditions.

Les barrières humaines peuvent également perturber la pollinisation et perturber les bassins hydrographiques et les cours d'eau, entraînant parfois des inondations qui peuvent également détruire l'habitat. Cette liberté de mouvement est particulièrement importante dans un contexte de changement climatique. Le mur empêchera les espèces du Mexique de se déplacer vers le Nord en suivant le climat qui leur est plus favorable, ce qui ce qui les met en quelque sorte au pied du mur et à risque d’extinction.

On observe déjà des animaux en détresse le long des barrières présentes à l’heure actuelle. C’est plus particulièrement le cas des grands mammifères (tels que le lynx, le cougar, les jaguars, les cerfs, les ocelots) dont les mouvements quotidiens sont perturbés, mais aussi pour certains oiseaux, tels que le hibou pygmée et le roadrunner.

Selon les données du U.S. Fish and Wildlife Service, 111 espèces animales listées comme menacées et en voie de disparition aux États-Unis et au Mexique pourraient être affectées par le mur. La vallée du Rio Grande contient les deux dernières populations indigènes du Mexique de palmetto, une espèce de palmier emblématique de la Californie et de la Floride. La barrière présentement en place coupe à travers une zone de préservation établie afin de protéger les deux dernières populations mexicaines.

Pour plusieurs raisons de sécurité et géopolitiques, il est extrêmement difficile pour les scientifiques de travailler dans la zone frontalière entre les États-Unis et le Mexique. La bataille faisant actuellement rage entre immigrants illégaux, trafiquants de drogue et agents frontaliers cause déjà des dommages dans les parcs et les réserves naturelles ce qui rend le travail des officiers de conservation extrêmement risqué. Les sentiers empruntés par les contrebandiers et les déchets laissés partout sont aussi des problèmes.

Maintenant que le décret pour le début de la construction du mur a été signé, il sera important de travailler à mieux comprendre les écosystèmes de la région, par exemple en identifiant des régions plus sensibles dans lesquelles des passages fauniques devraient être installés. Certaines régions ont déjà été identifiées, telles que les côtes de la Californie et du Texas, et Madrean Sky Island Archipelago dans le sud-est de l’Arizona.

Cependant, dans une entrevue donnée au journal scientifique Nature, des gens impliqués dans des projets de conservation et de restauration, même dans les zones plus à risque de la région frontalière, maintiennent que la construction d’un mur n’est pas une solution. Selon eux, il est impératif de demeurer conscients que nos actions ont des impacts sur les écosystèmes et de penser à des solutions à long terme qui concilieront intérêts humains tout en préservant les écosystèmes et espèces animales et végétales uniques de cette région.

 Pour en savoir plus : http://www.nature.com/news/2011/110802/full/news.2011.452.html

Print

Number of views (20134)/Comments (0)

Webmestre

Webmestre

Other posts by Webmestre
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

 - Sunday 29 September 2024