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Regard autochtone sur l'Histoire

« Blanket exercise » à l’École St. Dominic Savio de Regina

Author: Pierre-Émile Claveau/Thursday, October 26, 2017/Categories: 2017, Éducation, Écoles d'immersion, Autochtones / Métis

Vingt-huit  élèves de l’École St. Dominic Savio ont participé, le 12 octobre, à un « blanket exercise ». Ils sont debout sur « Turtle Island ».

Vingt-huit élèves de l’École St. Dominic Savio ont participé, le 12 octobre, à un « blanket exercise ». Ils sont debout sur « Turtle Island ».

Photo : Pierre-Émile Claveau (2017)
REGINA - Le 12 octobre dernier, 28 élèves de 7e et 8e année de l’École St. Dominic Savio ont eu la chance de prendre part à un « blanket exercise » dans un objectif de vérité et de réconciliation avec les Premières Nations.

Depuis l’an dernier, les écoles réginoises de la division catholique organisent cette activité adaptée pour des élèves de divers niveaux. Cette initiative du Regina Catholic School Division honore la culture des Premières Nations, Inuits et Métis tout en avançant vers la vérité et la réconciliation. Animée par Joanna Landry, coordonnatrice en éducation pour les Premières Nations, et Susan Beaudin, survivante des pensionnats autochtones, le « blanket exercise » offre le point de vue des Autochtones concernant le déroulement de l’histoire canadienne.

D’entrée de jeu, les élèves doivent recouvrir le sol de la bibliothèque de couvertures noires, bleues et grises pour former une tortue qui représente l’Amérique du Nord. Tous debout sur « Turtle Island », ils représentent les vingt millions d’autochtones à l’arrivée des Européens. Les élèves commencent à faire du troc en s’échangeant des colliers, des plumes et divers objets, tout en migrant sur le territoire.

Cependant, leur bonheur a été de courte durée lorsque les Britanniques, interprétés par Madame Landry, sous les ordres du roi George III, ordonnent d’effectuer des traités avec les étudiants. Petit à petit, au cours de l’exercice, les couvertures rétrécissent. À la fin, seuls de petits carrés ici et là  sont toujours visibles au sol, reflétant les réserves de nos jours. 

« Durant l’activité, j’étais sous le choc de voir la vitesse à laquelle l’île s’est rapetissée à l’arrivée des Européens, » a remarqué un garçon lors de la période de partage.

En seulement une heure, les jeunes participants ont fait un retour en arrière de 500 ans sur l’histoire des indigènes canadiens. Ils ont appris notamment à propos des traités rompus : l’Indian Act en 1876 enlevant l’autonomie des Autochtones; les systèmes de passes les décourageant de quitter les réserves, le « 60’s Scoop » où des milliers d’enfants autochtones ont été arrachés à leur famille.

« Comprendre notre histoire est nous comprendre et comprendre qui nous sommes aujourd’hui, » explique Susan Beaudin.

De plus, les élèves ont découvert certains abus commis dans les pensionnats autochtones lorsque Mme Beaudin a partagé son histoire. Elle leur a parlé de la « famine, de la brutalité et des heures de prières obligatoires » auxquelles elle a été soumise.

« C’est juste une manière puissante d’enseigner la vérité à propos de ce qui s’est réellement passé dans les pensionnats autochtones, » affirme Joanna Landry.

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