AGA 2024 de la CPF
Close

Actualité économique

Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg

Essencerie automatisée: inauguration officielle à Gravelbourg

25476
GRAVELBOURG - La Coopérative régionale Southland d’Assiniboia a inauguré officiellement une nouvelle essencerie automatisée (Cardlock) à Gravelbourg le 11 juin.
Économie et francophonie Économie et francophonie

Économie et francophonie

31758

Le Conseil de la coopération a changé de nom pour devenir le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan. Ce changement de nom est plus qu’esthétique, il vient confirmer l’orientation que se donnait le CCS depuis quelques années.

La presse doit se réinventer La presse doit se réinventer

La presse doit se réinventer

TORONTO - Les journaux régionaux sont au coeur d'une révolution sans précédent et ils doivent innover pour demeurer...
22827
Tourisme francophone en milieu minoritaire Tourisme francophone en milieu minoritaire

Tourisme francophone en milieu minoritaire

Mais le tourisme de proximité n’est pas adapté aux dimensions du Canada. Visiter les communautés francophones reste...
22116
Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

29735
RSS
First89101113151617Last
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

On n’a plus le patrimoine qu’on avait!

Author: Jean-Pierre Picard/Thursday, March 20, 2014/Categories: 2014, Éditorial, Opinion

Lundi dernier, les dirigeants des organismes fransaskois ont participé au volet saskatchewannais d’un exercice d’information/consultation initié au niveau national par Patrimoine canadien. Le but était de présenter la « nouvelle logique d’investissement » de Patrimoine canadien, qui s'aligne sur les priorités établies dans la nouvelle Feuille de route pour les langues officielles, laquelle servira de bible au gouvernement fédéral pour orienter ses investissements dans la francophonie jusqu’en 2018.

Le document d’information distribué à le rencontre déclare d’emblée qu’il faut « ... mettre l’accent sur des services directs et des résultats concrets pour la population, améliorer leur efficacité et éviter le chevauchement des activités. » Jusque là, ça va.

Dans ses analyses, Patrimoine canadien estime qu’en 2012, 23% des organismes avaient des enjeux qui ne concordent plus avec sa nouvelle grille de priorités. Certains l’ont découvert brutalement, comme l'Association communautaire fransaskoise de Gravelbourg (ACFG) qui a vu son financement radicalement amputé l’année dernière.

On demande à la communauté francophone de s’ajuster, d’adapter sa culture de développement aux changements de politiques ou d’approche de notre principal bailleur de fonds, mais on n’offre pas le soutien nécessaire à cet ajustement.

Pour ceux qui se souviennent, dans les années ‘80, les agents locaux de Patrimoine canadien (alors appelé Secrétariat d’État) avaient pour titre agents de développement communautaire. Ils étaient, pour la plupart, proactifs auprès des organismes. Ils participaient aux réunions des organismes, rencontraient régulièrement les employés pour leur prodiguer des conseils, les aidaient à élaborer des stratégies de développement.

De plus, ces employés faisaient des pieds et des mains pour convaincre d’autres ministères de contribuer au développement de la communauté francophone. On appelait ça la concertation interministérielle. Aujourd’hui, comme le soulignait une participante à la rencontre de lundi, nous sommes laissés à nous-même pour aller frapper aux portes des autres ministères, et la grande majorité du temps, le seul résultat est un sourire.

Nos liens avec Patrimoine canadien se font maintenant par le biais d'agents de programmes qui sont beaucoup moins nombreux et dont les ressources sont plus limitées. C’est surtout le changement d’appellation de leur poste qui est significatif. Leur mandat est de s’assurer que nous comprenons bien les critères des programmes et, au mieux, ils peuvent nous aider à articuler nos demandes pour satisfaire aux exigences du gouvernement.

La communauté fransaskoise a mis sur pied le Comité d’évaluation et de propositions sur le financement qui, après un processus de concertation et de planification communautaire, soumet des recommandations à Patrimoine canadien. Depuis quelques années, il y a eu plusieurs cas de recommandations de financement favorables qui ont été refusées, non pas au niveau des bureaux régionaux de Patrimoine canadien, mais au bureau du ministre du Patrimoine. C’était du rarement vu. Il y a de quoi se questionner quand le gouvernement fait fi d’un processus de consultation par lequel une communauté établit ses priorités.

La prochaine fois que la communauté fransaskoise verra ses recommandations refusées, j’aimerais voir nos dirigeants jouer de fermeté, quel que soit l’organisme affecté. Il faut se montrer solidaires si l’on veut que le gouvernement respecte NOS priorités. 

Print

Number of views (16876)/Comments ()

Jean-Pierre Picard

Jean-Pierre Picard

Other posts by Jean-Pierre Picard
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top