AGA 2024 de la CPF
Close
Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest

Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest

26045

Après avoir aidé 30 municipalités dans leur virage écologique, le Conseil des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) partagera son expertise avec une quarantaine d’administrations locales de l’Ouest. Le mouvement s’étend aussi au Nouveau-Brunswick. 

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

26419
Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) effectue depuis l’année dernière une tournée de consultations afin d’avoir le point de vue des communautés sur leur propre capacité de développement économique. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste?
Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans

Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans

Quand s’en vient le temps des fêtes, on cherche des cadeaux originaux. A l’heure des tablettes, des jeux vidéos, des DVD...
30373
Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois

Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois

Employé de la société d’État Financement agricole Canada (FAC), Thomas Chevalier poursuit conjointement le...
27053
RSS
First7891011131516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Une ouverture qui pourrait devenir une brèche

Author: Jean-Pierre Picard/Wednesday, December 3, 2014/Categories: 2014, CSF - Conseil scolaire fransaskois, Éditorial, Éducation, Écoles fransaskoises

Nous entendons souvent parler du défi d’amener nos jeunes à parler en français à l’extérieur des classes dans les écoles fransaskoises. Malheureusement, les exemples qu’on leur offre ne font rien pour les convaincre que le français est une langue pour la vraie vie.

Les rencontres de travail et réunions du CSF et du CÉF se font toujours dans la langue de Molière, mais lorsque qu’on sort du cadre institutionnel, il arrive que l’anglais s’impose et domine.  Ce fut le cas lors de la rencontre d’information sur la fermeture possible de l’école de Lloydminster, qui s’est principalement déroulée en anglais parce que, parmi les parents présents, nombreux étaient ceux qui ne parlent que l’anglais. 

Pourtant, le directeur de l’éducation par intérim du CÉF, Donald Michaud, l’a rappelé dans sa présentation lors de la rencontre : « le but premier de l’école fransaskoise est de desservir la population dont le français est la langue première ».  Bien que la présentation ait été faite en français, on est passé à l’anglais à partir de la période des questions.

Je vois la dominance de l’anglais à une rencontre aussi importante que celle de Lloydminster comme un signal d’alarme. Qu’on se rappelle l’exemple de la Coopérative d’habitation Villa Bonheur à Saskatoon. Par souci de rentabilité, elle avait accepté d’accueillir des anglophones. Aujourd’hui, les rencontres de son conseil d’administration se déroulent en anglais uniquement.

Si je mets mes lunettes pessimistes, on pourrait se retrouver un jour avec un conseil d’école ou même le CSF qui tienne ses réunions en anglais. Techniquement, la Loi scolaire de 1995 sur l’Éducation le permet.

Selon cette loi, quiconque peut voter aux élections scolaires fransaskoises peut se porter candidat. Et pour voter, il suffit d’avoir un enfant qui a reçu ou qui reçoit un enseignement primaire au secondaire au Canada en français. Donc, techniquement, en ouvrant la porte aux enfants dont les parents ne parlent pas français, on ouvre la porte à la présence d’anglophones sur le conseil scolaire ou les conseils d’école.

Les extraits suivants de la loi démontrent qu’il faut demeurer vigilants car l’ouverture aux anglophones pourrait se transformer en brèche. 

88.1 Sous réserve de l’article 87, le conseil scolaire peut :
(g) lorsque les circonstances l’exigent, utiliser une autre langue que le français dans l’exercice de ses activités; 

132.5 Le conseil d’école :
j) utilise le français comme langue d’usage, mais peut employer une autre langue lorsque les circonstances le commandent;

L’enjeu est complexe car l’école fransaskoise se donne également le mandat de ramener dans le giron fransaskois les familles d’origine francophone qui ont perdu leur langue. Mais on peut se questionner sur les moyens d’y parvenir.

L’école fransaskoise devrait-elle accueillir un élève si aucun des parents n’est en mesure de transiger en français? Quel genre de soutien obtiendra-t-il ou elle à la maison pour les travaux scolaires? Comment pourra-t-on assurer le caractère francophone des activités culturelles de l’école auxquelles les parents participent? 

Les écoles d’immersion sont très bien outillées pour enseigner le français langue seconde. Et elles le font admirablement bien. Le  français, s’il ne peut pas être parlé à la maison, demeure une langue seconde.

Print

Number of views (25523)/Comments ()

Jean-Pierre Picard

Jean-Pierre Picard

Other posts by Jean-Pierre Picard
Contact author
Comments are only visible to subscribers.

Contact author

x

Actualité économique

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

Un quatrième économusée inauguré en Saskatchewan

2260

Le 7 juin, l’hydromellerie artisanale Prairie Bee, la première en son genre dans la province, a été désignée économusée.

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
3258
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
4666
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4200
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4392
RSS
12345678910Last
Terms Of UsePrivacy StatementCopyright 2014 par L'Eau vive
Back To Top