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S'exprimer autrement
Cette chronique, en collaboration avec La Cité universitaire francophone,  offre des textes dont les auteurs ont en commun d’avoir choisi le français comme langue seconde.

Ce qu'il faut pour vivre (2008)

Un film de Benoït Pilon

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Ce qu'il faut pour vivre  (2008)

Ce qu'il faut pour vivre (2008)

Un film de Benoït Pilon
Le film Ce qu’il faut pour vivre illustre une relation idéalisée entre les Autochtones et la population blanche. L’histoire se passe en 1952 alors qu’un bateau allait au nord périodiquement pour soigner des Autochtones malades. Un Inuit nommé Tivii est transporté de L’île de Baffin à un hôpital à Québec. Sa maladie agit comme un vilain; il est arraché à sa famille et il rencontre plusieurs chocs culturels. À Québec, les bâtiments sont nouveaux pour lui, tout comme la nourriture, les vêtements et la langue.

Il n’y a pas autant de racisme dans le film que ce à quoi on est habitué. Le docteur appelle Tivii « Eskimo » et les autres patients se moquent de lui, mais après un bout de temps ils deviennent des amis et veulent apprendre à propos des coutumes de Tivii. Une jolie infirmière qui s’appelle Carole est vraiment gentille avec lui et elle met plus d’effort que nécessaire pour plaire à l’Inuit.

Même si Tivii ne peut pas parler le français, Carole fait beaucoup pour le mettre à l’aise. Les deux font des gestes pour communiquer. Carole arrange la visite d’un jeune Inuit nommé Kaki pour que Tivii puisse avoir quelqu’un avec qui parler.

Les acteurs ont représenté leurs personnages clairement. Les spectateurs ont éprouvé de la sympathie pour Tivii, et regarder l’infirmière Carole a fait chaud au cœur. Le scénario était émotionnel, beau et écrit soigneusement. L’intrigue était lente, mais dramatique, alors le public devait suivre les détails.

L’intrigue était bien développée malgré les détails historiques qui ont pris une perspective fictive. Il y a « de bonnes morales »; par exemple, on devrait apprendre à propos des cultures diverses avant d’émettre un jugement. L’intrigue donne une nouvelle perspective de la relation entre les Inuits et les Canadiens francophones. Dans l’ensemble, le film était réconfortant et les personnages ont pris vie grâce aux acteurs.

4/5


*Catherine Duffy est étudiante du cours FRN 220 AD : Le Canada francophone au cinéma.

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