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- Saturday 2 July 2022
Cette chronique, en collaboration avec La Cité universitaire francophone, offre des textes dont les auteurs ont en commun d’avoir choisi le français comme langue seconde.
La joie de vivre était palpable dans le centre-ville de Regina à l’occasion du Défilé de la fierté organisé le 11 juin. Plusieurs milliers de participants pour le moins éclectiques ont déambulé de la 15e avenue jusqu’au palais législatif, et les francophones étaient de la partie.
Avec le printemps qui s’installe et l’approche du Mois de la Fierté en juin, les paysages des villes canadiennes s’apprêtent à reprendre des couleurs. Cette année, l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) dévoile une nouvelle initiative, En toute fierté !, pour favoriser la représentation et le bien-être des francophones de la communauté LGBTQ+.
Les chercheurs et membres des communautés francophones de l’Ouest et du Canada se sont rassemblés de manière virtuelle dans le cadre du colloque du Centre d’études franco-canadiennes de l’Ouest, organisé par La Cité universitaire francophone de l’Université de Régina.
La Cité universitaire francophone de Regina organisait une table ronde sur la communauté fransaskqueer, du nom d’un projet d’études sur l’identité et les expériences queer et trans des Fransaskois.
À 34 ans, Laurent Francis Ngoumou jette un regard lucide sur son Cameroun natal, où il a souvent senti qu’il était dangereux pour lui de s’ouvrir sur son homosexualité.
La langue anglaise permet aux personnes non-binaires d’utiliser un terme parapluie pour définir leur identité: they/them. En français, les pronoms neutres et inclusifs comme iels, saon, celleux tardent à s’implanter dans la culture populaire. Résultat : des francophones trans et non-binaires sont plusieurs à se tourner vers un mode de vie anglais.
En 1969, une loi omnibus modifie le droit pénal au Canada : les relations homosexuelles ne sont désormais plus criminelles.
Je ne peux pas parler de santé mentale sans parler d’une partie de notre société qui est si souvent marginalisée.
27 ans après la première Semaine de la fierté gaie organisée en 1989 à Regina, la cause LGBT a fait du progrès en Saskatchewan et plus généralement en Occident. Pourtant la fusillade d’Orlando montre que l’homophobie est encore bien présente.
Samedi dernier, le 14 juin 2014, plus de 350 participants officiels – politiciens, entreprises, organismes communautaires, dont PFLAG (Parents, Friends and Family of Lesbians and Gays) et plus de 2 000 participants de la communauté en général, ont défilé sur les axes principaux du centre-ville. En 1989, ce n’était qu’un petit groupe de personnes qui avaient pris leur courage à deux mains pour oser marcher avec fierté dans les rues de Regina.