De la guerre en Tchétchénie à la guerre en Ukraine, en passant par les combats en Géorgie, Le mage du Kremlin (2022) est un grand roman de la Russie contemporaine.
De nombreux jeunes Palestiniens d’aujourd’hui qui voient les leurs tomber sous les bombes et de nombreux jeunes Israéliens témoins des actions inhumaines du Hamas risquent de devenir les extrémistes de demain. Pour reprendre cette phrase de Gandhi, « œil pour œil, tout le monde finira aveugle ».
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J’ai grandi à Ottawa, dans la lumière catholique et dorée des années cinquante. Petite, je ne doutais ni de moi, ni des autres, ni de Dieu. Avec qui je m’entretenais régulièrement. J’aimais bien les églises. Et les prêtres. Tous les samedis en me rendant à ma leçon de piano, je m’arrêtais à l’église pour jaser avec monsieur le curé. Dans la sacristie, nous pliions des bulletins paroissiaux, il me donnait des retailles d’hostie, je lui racontais ma vie.
Je suis née un 8 mars. Ma mère prenait plaisir à me dire : « J’ai bien fait ça, hein ? » Je ne sais plus exactement quand je me suis déclarée féministe, mais je me souviens parfaitement du moment où la graine du féminisme a été semée en moi par une religieuse : « Aucune de mes filles ne devra dépendre d’un homme pour gagner sa vie. » J’avais treize ans.
Deux jeunes Iraniens fraîchement arrivés en Saskatchewan nous parlent des troubles qui secouent leur pays.
Depuis le mois de décembre 2022, la Fondation fransaskoise a un nouveau président en la personne de Francis Kasongo, également directeur général du Collège Mathieu. Établi en Saskatchewan depuis deux décennies, Francis Kasongo n’est pas un nouveau venu à la Fondation dont il était vice-président jusqu’en décembre. Entretien avec un homme qui pense à la communauté d’aujourd’hui et à celle de demain.
Entretien avec Roger Lepage. Le chef de file fransaskois revient sur son long engagement et l’avenir de la communauté.
L’humanité est volatile. À petite ou grande échelle, ça éclate toujours quelque part. Quand ça dure trop longtemps, on s’habitue, on oublie. La tragédie d’aujourd’hui chasse l’horreur d’hier. Cela a fait un an, le 15 août dernier, que les talibans sont entrés dans Kaboul.
La réélection d’Emmanuel Macron le 24 avril dernier a été accueillie avec soulagement par plusieurs, comme son élection en 2017. Si Marine Le Pen a dû s’incliner cette fois encore, la lutte a été plus serrée. À plus de 41 % des votes, contre 33,9 % en 2017, on peut dire que l’extrême droite française est en progression. Mais il n’y a pas qu’en France qu’elle se porte bien. Elle prend du galon partout. Y compris chez nous.
Le 4 avril dernier, le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) publiait le troisième et dernier volet de son sixième rapport d'évaluation, intitulé Changement climatique 2022 : atténuation du changement climatique. On n'en a pas beaucoup parlé. On devrait.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les déprogrammations d’artistes russes se succèdent en Europe, aux États-Unis, au Canada.
C'est quoi, ces « convois de la liberté » qui ont convergé à Ottawa et ailleurs? Quel est le lien entre leur message et la liberté? On vit sous un régime tellement tyrannique que ça a pris des semaines pour déloger les camions, les barboteuses et les BBQ installés devant le siège de l’État. À Moscou, cette manifestation n’aurait pas duré 24 heures.
Si on regarde plus loin que les grands titres, la médiatisation, le sensationnalisme, on trouve en ce début d'année 2022 des raisons de se réjouir, voire même d'espérer.
Il est des romans qui nous permettent de comprendre un pays, un peuple, une nation, mieux que bien des livres d'histoire ou des études sociologiques.
En ce jour du Souvenir, je me souviens d'un combattant d'une autre sorte : Serge Bouchard, anthropologue, auteur, conférencier, animateur, décédé il y a exactement six mois, le 11 mai 2021.
Vous avez vu, fin août, la meute de citoyens s'en prendre au premier ministre Justin Trudeau et ces images le montrant sur un échafaud, sur le point d'être pendu? Ça, ce n'est plus de l'opposition citoyenne, c'est de la haine.
Après 75 semaines de pandémie, quelles leçons pouvons-nous tirer de cette expérience collective que nous vivons tous présentement ?
Près d'un millier de tombes anonymes, près d'un millier d'enfants autochtones morts d'on ne sait quoi, on ne sait quand. Et pour reprendre les paroles du chef de l'Assemblée des Premières Nations, Perry Bellegarde, « ce n'est que la pointe de l'iceberg ».
La dernière confrontation de cette ampleur à Gaza remonte à l'été 2014, opposant Israël au Hamas et à d’autres forces paramilitaires palestiniennes dont le Jihad islamique. Avant, ce fut la Guerre de Gaza de 2008-2009, la Seconde Intifada de 2000 à 2005 et la Première Intifada de 1987 à 1993. On peut remonter comme ça jusqu'à la fondation d'Israël en 1948. Et même avant. Jusqu'à Abraham...
Véritable institution dans l’Ouest canadien, McNally Robinson est la plus grande librairie indépendante au Canada, disposant de deux établissements à Winnipeg et d’un autre à Saskatoon. Pourtant, dans la librairie de la ville des ponts, les auteurs francophones sont absents des étagères.
Deux hommes, un Israélien, un Palestinien. Chacun a perdu une fille, toutes deux victimes de ce conflit qu'on finit par oublier tellement il dure.
ONU Femmes a décrété le 11 février Journée internationale des femmes et des filles de science afin de « favoriser la participation pleine et égale des femmes et des filles dans les domaines scientifiques ».
L'administration Biden envisage de remplacer Andrew Jackson sur les billets de 20 dollars par Harriet Tubman.
Depuis plus de 40 ans, je prépare mes frijoles – fèves noires – dans une olla, un pot en terre cuite qui ressemble à celui dans lequel certaines de nos grands-mères faisaient cuire leurs « bines ».
La pandémie n'est pas la seule source de division dans la société canadienne. Les causes légitimes de mécontentement et d'inquiétude sont oubliées, noyées sous des avalanches de revendications de personnes ou de groupes qui s'estiment offensés. Ce que Caroline Fourest appelle une « peste de la sensibilité » dans son livre Génération offensée (Grasset, 2020).
Le Théâtre Oskana de Regina présentait, du 15 au 18 mars dernier, Un tramway nommé Désir, de l’auteur américain Tennessee Williams.
Compte rendu et photos des célébrations de la Saint-Jean-Baptiste à Saskatoon, Bellegarde, Gravelbourg et Zenon Park.