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Agenda littéraire

À la recherche d’un plan Trudeau pour les communautés francophones et acadiennes

« Pour plusieurs organismes et institutions de nos communautés, il est minuit moins une. Si on veut donner un nouvel élan à la francophonie en milieu minoritaire, freiner le déclin démographique et ralentir l’assimilation, il faut 575 millions de dollars en investissements additionnels pour nos communautés dans le prochain plan d’action pour les langues officielles ». C’est ce qu’a déclaré ce matin le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson.

La FCFA publie aujourd’hui les faits saillants d’une analyse des comptes publics qui montre que les organismes et institutions francophones n’ont reçu qu’une maigre part des fonds de la Feuille de route pour les langues officielles 2013-2018. Cette analyse, réalisée par un comité de travail formé de partenaires de la FCFA, a été présentée au Forum des leaders la semaine dernière.

« Les organismes et les institutions francophones n’ont reçu que 0,25 $ de chaque dollar investi dans la Feuille de route, et 0,07 $ des paiements de transfert de Patrimoine canadien en langues officielles. On sort réellement d’une décennie de plans quinquennaux par le gouvernement, pour les gouvernements. Comment s’étonner qu’on commence à voir des organismes francophones fermer leurs portes? » déclare M. Johnson.

Nous sommes au terme d’un processus de consultation exhaustif, mené dans l’ouverture et la collaboration par la ministre du Patrimoine canadien Mélanie Joly. Le plan qui émergera de ce processus en dira long sur la vision du Premier ministre Trudeau pour un Canada bilingue. Pour la FCFA, cette vision doit absolument reposer sur des communautés francophones et acadiennes fortes et en croissance.

La FCFA appelle le gouvernement à créer un plan qui produise une véritable transformation pour les communautés, dans cinq grands domaines :

  • Le maintien et l’augmentation du poids démographique de la francophonie ;
  • La création d’espaces de vie en français ;
  • Le renforcement des capacités des organismes et des institutions des communautés ;
  • L’accès à l’éducation en français de la prématernelle au postsecondaire, dans toutes les provinces et tous les territoires ;
  • La revitalisation des communautés francophones en milieu rural et éloigné.

« C’est maintenant qu’il faut agir. Il y a une occasion à saisir, maintenant, pour donner un nouveau souffle aux communautés francophones. Le Premier Ministre Trudeau nous a dit durant la campagne électorale de 2015 que nous comptions, c’est le temps de le démontrer », souligne M. Johnson.

Faits saillants – analyse des comptes publics – Feuille de route pour les langues officielles

Public Accounts Analysis – Roadmap for Canada’s Official Languages – Highlights

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Revoir les questions du recensement pour mieux dénombrer ceux et celles qui ont droit à l’éducation en français

Les questions linguistiques posées dans le recensement ne permettent pas à l’heure actuelle de déterminer combien de francophones ont droit à l’éducation de langue française en milieu minoritaire. C’est ce qu’a déclaré ce matin la FCFA au Comité permanent des langues officielles de la Chambre des communes. La Fédération comparaissait dans le cadre d’une étude sur le dénombrement de ceux et celles qui ont ce droit en vertu de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.

Présentement, seule la question sur la langue maternelle, posée dans le formulaire court du recensement, permet de déterminer le nombre de personnes qui, en milieu minoritaire, ont droit à l’éducation en française. Or, dans une francophonie en profonde mutation, cette seule question ne permet plus de rejoindre tous les ayants droit.

« Dans mon réseau de connaissance, chez moi au Manitoba, il y a Lassana, un Malien d’origine dont la langue maternelle n’est pas le français mais qui utilise cette langue tous les jours. C’est en français qu’il communique avec sa femme, une Chilienne hispanophone. Leur fille va à l’école de langue française; techniquement, ce sont des ayants droits, même si ni l’un, ni l’autre n’a le français comme langue maternelle », a souligné la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.

La Fédération est d’avis que des questions comme « Dans quelles langues avez-vous reçu votre éducation » et « Dans quelles langues vos parents ont-ils reçu leur éducation » seraient plus utiles. Elles permettraient d’identifier non seulement les individus de langue maternelle non officielle qui ont été éduqués en français, entièrement ou en partie, mais aussi ceux et celles qu’on appelle parfois les « francophones de génération perdue », soit les parents qui ont été éduqués en anglais alors que leurs propres parents avaient, eux, reçu leur éducation en français.

« Dénombrer ces personnes pour leur permettre d’inscrire leurs enfants à l’école de langue française serait conforme à l’objectif corollaire de l’article 23 en termes de réparations, un objectif qui a été reconnu par les tribunaux », souligne Mme Lanthier.

 

Lire les remarques de la FCFA au comité

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Déclaration du président de la FCFA à l’occasion de la Journée internationale des femmes

Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale des femmes :

« Les femmes jouent un rôle majeur dans le développement et l’épanouissement de la francophonie canadienne, que ce soit comme administratrices ou gestionnaires d’organismes, entrepreneures, artistes, militantes, enseignantes ou mères.

Je suis conscient que nous avons encore beaucoup de chemin à faire au niveau de la représentation des femmes dans les postes de pouvoir et de décision dans le réseau de la francophonie canadienne. C’est pourquoi j’invite les organismes et les institutions francophones à prendre des mesures en faveur de l’égalité hommes-femmes sur les conseils d’administration, les comités et les équipes de gestion.

Dans une année marquée par la prise de parole de nombreuses femmes dans le contexte du mouvement #moiaussi, les organismes et institutions de la francophonie se doivent également de s’assurer qu’ils offrent des milieux de travail respectueux et sécuritaires. La FCFA est à développer une politique sur le harcèlement en milieu de travail, et j’encourage nos réseaux à faire également cet exercice.

Je tiens à féliciter l’Alliance des femmes de la francophonie canadienne, membre de la FCFA, d’avoir organisé l’initiative de mobilisation L’écho des femmes afin de défendre les droits des femmes et de lutter contre les inégalités salariales ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

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Déclaration du président de la FCFA à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie

Ottawa, 20 mars 2018 – Le président de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Jean Johnson, a émis la déclaration suivante pour souligner la Journée internationale de la Francophonie :

« En 2018, on marque le 30e anniversaire de la proclamation de la Journée internationale de la Francophonie, le 20e anniversaire des Rendez-vous de la francophonie et le 10e anniversaire de l’ouverture du Centre de la francophonie des Amériques. Les trois ont un élément en commun : ils symbolisent la volonté des francophones d’ici et d’ailleurs de se rassembler et de s’afficher dans toute leur diversité et leur dynamisme.

Grâce à la Journée, aux Rendez-vous, au Centre, à la Semaine nationale de la francophonie et à une multitude de partenaires, le mois de mars est devenu réellement le mois de la francophonie. Le mois durant lequel partout où l’on se tourne, il y a une célébration de la langue et du fait français.

Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis la proclamation de la Journée en 1988. Nos institutions en font foi. Maintenant, le temps est venu de passer à un autre niveau. Je nous souhaite d’être une francophonie mobilisée, une francophonie en marche, qui a l’audace de s’imposer non seulement au mois de mars, mais tout au long de l’année. Je nous souhaite d’être une francophonie de grands projets, comme la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Une francophonie ouverte, riche de ses mille accents, solidaire de nos frères et sœurs des Premières nations, engagée dans les grands débats sociaux. Une francophonie qui est reconnue comme étant au cœur du succès du Canada.

À tous et à toutes, je souhaite une excellente Journée internationale de la Francophonie ».

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a  pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

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Allocution de la vice-présidente de la FCFA, Audrey LaBrie à l’occasion de la soirée Célébrons nos acquis

Madame la ministre du Patrimoine canadien,

Madame la leader du gouvernement à la Chambre et ministre de la Petite entreprise et du Tourisme,

Monsieur le président de RDÉE Canada,

Monsieur le directeur général de la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures,

 

Je suis très heureuse d’être ici avec vous ce soir. Je veux tout d’abord vous transmettre les salutations du président de la FCFA, Jean Johnson, qui est présentement à une autre célébration, celle de la remise des insignes de commandeur de l’Ordre de la Pléiade à l’ancienne sénatrice franco-albertaine Claudette Tardif. Il s’envole plus tard ce soir pour Calgary, où se trouve déjà une bonne partie l’équipe de la FCFA et plusieurs organismes de la francophonie, pour la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone qui a lieu demain.

 

Comme beaucoup d’entre vous, nos journées sont bien remplies cette semaine. Le succès de la Journée internationale de la Francophonie, on le voit quand on se dit entre nous « Attache ta tuque avec la broche, le 20 mars s’en vient! ». Le calendrier des Rendez-vous de la francophonie, dont on célèbre les 20 ans ce soir, nous propose plus de 3 000 activités. RDÉE Canada nous propose de découvrir le tout nouveau Corridor patrimonial, culturel et touristique francophone. Le 20e anniversaire de la création des conseils scolaires dans plusieurs provinces nous rappelle que depuis la proclamation de la Journée internationale de la Francophonie, il y a 30 ans, le nombre d’écoles de langue française a explosé un peu partout au pays.

 

En mars, partout où l’on se tourne, on voit une célébration de nos acquis, et on prend conscience du nombre et de la diversité croissante des amis et alliés de la francophonie. C’est ce que les Rendez-vous de la francophonie nous ont permis de faire au cours des 20 dernières années, et je les félicite pour cet accomplissement.

 

Mais il ne faut pas que la célébration de la francophonie soit limitée au mois de mars. Le défi que je vous lance, que je nous lance tous et toutes, collectivement, c’est d’avoir l’audace de s’imposer 12 mois par année. D’être une francophonie en marche, militante, qui se fait entendre dans tous les débats sociaux et dans toutes les manifestations culturelles du pays. Une francophonie engagée pour le bien non seulement de la dualité linguistique au Canada mais également en appui aux grandes questions d’équité au sein de notre société. Une francophonie qui prône une place égale pour les femmes dans les lieux de pouvoir et de décision, une francophonie alliée des Premières nations dans cette ère de réconciliation. Une francophonie dynamique et positive, qui attirera par ce qu’elle dégage comme énergie, à laquelle les Canadiens et les Canadiennes auront le goût de s’associer parce qu’ils y verront quelque chose d’unique et de spécial.

 

Comme tous ceux et toutes celles qui ont créé les acquis que nous célébrons aujourd’hui, ayons l’audace de nous imposer. Passons à une autre étape. Et faisons que dans 20 ans, les trois D de la francophonie – dynamisme, dualité, diversité – seront inscrits dans la conscience collective des quelque 40 millions de Canadiens et de Canadiennes que nous serons alors.

 

Je vous remercie.

 

 

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Allocution du président de la FCFA, Jean Johnson à l’ouverture de la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone

Monsieur le président de l’ACFA,

Représentants et représentantes des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux,

Distingués invités, amis de la francophonie,

Le privilège de vous accueillir et de vous souhaiter officiellement la bienvenue en Alberta revient à mon collègue Marc Arnal, qui vous adressera la parole dans quelques minutes. Mais je tiens à vous dire que c’est une immense fierté pour moi, comme Franco-Albertain, de nous voir tous et toutes réunis ici à Calgary pour la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone.

Depuis que la FCFA assume la coordination de la Journée, nous avons cherché à amener cet événement dans différentes régions du pays. En 2016, nous étions à Toronto, où on trouve une francophonie métropolitaine, diversifiée, où les immigrants et les immigrantes sont bien actifs au sein d’une variété d’organismes et d’institutions de langue française.

En 2017, nous étions à Moncton, où nous avons parlé du projet-pilote en matière d’immigration en Atlantique, et des initiatives pour l’accueil des réfugiés syriens. Nous avons réitéré l’importance des services d’établissement de langue française, par et pour nos communautés. Cette question du par et pour a trouvé son écho le lendemain dans la déclaration du premier Forum ministériel sur l’immigration francophone.

Nous voici maintenant à Calgary, dans une ville où la croissance de la francophonie et de l’immigration est plus récente, mais musclée. Cette croissance nous interpelle parce que nous ne voulons pas seulement attirer et recruter des immigrants et des immigrantes francophones. Pour reprendre l’expression de Rodrigue Landry, nous voulons faire communauté avec eux. Je vais y revenir dans quelques minutes.

Auparavant, je veux dire qu’à la FCFA, nous trouvons important que la Journée se déplace d’une année à l’autre parce que les réalités et les besoins de nos communautés, et des immigrants qui choisissent de s’y installer, sont différentes d’une région à l’autre. Je parlais de l’importance du par et pour, et c’est un argument de poids en ce sens.

Nous avons fait d’énormes avancées à ce niveau, et il faut qu’on en parle parce que ce sont des histoires à succès. Je m’en voudrais de ne pas saluer la communauté francophone de Terre-Neuve-et-Labrador, qui a célébré la semaine dernière l’ouverture de COMPAS, le tout premier service d’établissement direct pour les immigrants francophones dans la province. Je vous dis bravo.

Peu à peu, nous avançons, et quand nous regardons où nous sommes maintenant comparativement à il y a 10 ans, nous voyons tout ce que nous avons réussi à faire. La Semaine nationale de l’immigration francophone, ça n’existait pas il y a dix ans. Plusieurs services d’établissement francophones se sont créés dans la dernière décennie. Et nous, les communautés, avons acquis une expertise significative en immigration et en diversité.

Et pour moi, la plus grosse réussite, c’est que nous sommes tous et toutes embarqués dans ce projet de société. Vous êtes ici aujourd’hui parce que vous y croyez, à l’immigration francophone. Les communautés y croient. Les chercheurs y croient.

Les gouvernements y croient, et je salue tous ceux et toutes celles qui sont i

Premier Symposium sur l’immigration francophone : les gouvernements et les communautés ensemble à la même table pour identifier des pistes d’action concrètes

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada sort optimiste du premier Symposium sur l’immigration francophone, qui a réuni des représentants et représentantes des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ainsi que des organismes et intervenants francophones aujourd’hui à Calgary.

La FCFA se réjouit, notamment, qu’il y ait eu consensus sur l’importance de miser sur des initiatives, des politiques et des programmes adaptés aux réalités des minorités de langue française, ainsi que sur des services d’accueil et d’établissement développés par et pour les francophones.

« Quand une immigrante ou un immigrant francophone reçoit des services d’accueil et d’établissement développés par les francophones, il y a plus de chance qu’il développe des liens avec la communauté, qu’il s’y intègre et qu’il y reste. En travaillant avec l’idée du par et pour comme fondement, on se donne des bases de collaboration très encourageantes pour réussir l’immigration francophone », explique le président de la FCFA, Jean Johnson.

Le Symposium avait lieu dans la foulée de l’adoption plus tôt ce mois-ci, par les ministres des provinces et des territoires, d’un plan d’action en matière d’immigration francophone. L’objectif de l’événement d’aujourd’hui était d’établir une nouvelle base de collaboration en identifiant des pistes d’action concrètes, notamment en matière de promotion des communautés auprès des immigrants et immigrantes, d’accès de ces derniers à l’emploi, et de développement des services d’accueil et d’établissement.

Au terme du Symposium, la FCFA a émis trois recommandations pour la suite des choses :

·         L’élargissement du Comité directeur Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada – communautés francophones en situation minoritaire (IRCC-CFSM) pour qu’il assume le suivi aux discussions au Symposium ;

·         La création de mécanismes de concertation et de consultation gouvernement-communauté dans chaque province et chaque territoire ;

·         La tenue d’un deuxième symposium dans un ou deux ans pour faire un bilan des progrès accomplis.

« Les pistes et les idées qui sont sorties aujourd’hui sont nombreuses et intéressantes, mais il faut les mettre en action maintenant », dit M. Johnson.

Le symposium avait lieu le lendemain de la 12e Journée de réflexion sur l’immigration francophone, organisée par la FCFA. Au cours de cet événement, qui se déroulait aussi à Calgary, plus de 150 intervenants communautaires, chercheurs et représentants gouvernementaux ont discuté des enjeux entourant l’intégration des immigrants et leur pleine participation à la vie communautaire et citoyenne.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole d e neuf

La FCFA présente sa position sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles

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Si la Loi sur les langues officielles n’est toujours pas respectée, c’est parce qu’elle souffre depuis un demi-siècle de problèmes structurels endémiques que seule une modernisation de fond en comble peut régler. C’est ce qu’a soutenu ce soir la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, lors d’une comparution au Comité sénatorial permanent des langues officielles.

La FCFA publie aujourd’hui un mémoire étoffé qui présente un diagnostic lucide des failles de la Loi sur les langues officielles et présente des pistes concrètes pour une loi moderne, performante, cohérente et visionnaire.

« Cela fait des décennies que les rapports des commissaires aux langues officielles présentent les mêmes constats, que les organismes des communautés parlent année après année d’érosion et de plafonnement. À un moment donné, il faut se rendre à l’évidence : c’est la Loi elle-même, dans sa forme actuelle, qui est le principal obstacle à son plein respect », déclare le président de la FCFA, Jean Johnson.

La FCFA propose quatre grandes modifications de fond, soit :

  • Que la présidente ou le président du Conseil du Trésor soit chargé de la responsabilité de mettre en œuvre la Loi sur les langues officielles, appuyé par un rôle de leadership politique accru en matière de langues officielles de la part du Bureau du Conseil privé ;
  • L’inclusion d’un droit des communautés de langues officielles en situation minoritaire de participer à la mise en œuvre de la Loi, notamment par la création d’un Conseil consultatif formel ;
  • Le développement de mécanismes de surveillance et d’imputabilité plus contraignants, notamment la création d’un tribunal administratif chargé d’entendre les doléances concernant la mise en œuvre de la Loi ;
  • La refonte des droits que confère la Loi, des obligations qu’elle impose et des principes qui l’inspirent, notamment pour enchâsser le bilinguisme comme critère obligatoire pour les juges à la Cour suprême.

« Le mémoire que la FCFA présente aujourd’hui, c’est une intervention dans une conversation qui prend de l’ampleur au fur et à mesure qu’on se rapproche du 50e anniversaire de la Loi sur les langues officielles de 1969. De plus en plus de gens réalisent qu’il faut poser un geste audacieux et visionnaire pour donner un véritable nouvel élan à la dualité linguistique canadienne. Nous sommes rendus là », souligne M. Johnson.

La FCFA du Canada est un organisme national qui regroupe les associations francophones porte-parole de neuf provinces et des trois territoires, ainsi que six organismes nationaux. Elle a pour rôle de défendre et de promouvoir les droits et les intérêts des francophones à l’extérieur du Québec.

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Mémoire de la FCFA sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles

La FCFA a présenté aujourd’hui au Comité sénatorial permanent des langues officielles son mémoire sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles. Ce mémoire pose un regard lucide sur un demi-siècle de problèmes structurels endémiques que seule une modernisation de fond en comble peut régler.

La FCFA propose quatre grandes modifications de fond à la Loi sur les langues officielles, soit :

  • Que la présidente ou le président du Conseil du Trésor soit chargé de la responsabilité de mettre en œuvre la Loi sur les langues officielles, appuyé par un rôle de leadership politique accru en matière de langues officielles de la part du Bureau du Conseil privé ;
  • L’inclusion d’un droit des communautés de langues officielles en situation minoritaire de participer à la mise en œuvre de la Loi, notamment par la création d’un Conseil consultatif formel ;
  • Le développement de mécanismes de surveillance et d’imputabilité plus contraignants, notamment la création d’un tribunal administratif chargé d’entendre les doléances concernant la mise en œuvre de la Loi ;
  • La refonte des droits que confère la Loi, des obligations qu’elle impose et des principes qui l’inspirent, notamment pour enchâsser le bilinguisme comme critère obligatoire pour les juges à la Cour suprême.

Cliquez ici pour lire le mémoire de la FCFA

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Nouveau Plan d’action pour les langues officielles : le gouvernement a compris l’importance d’investir directement dans les communautés

La Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada accueille positivement le Plan d’action pour les langues officielles 2018-2023, dévoilé aujourd’hui par le Premier ministre Justin Trudeau et la ministre du Patrimoine canadien Mélanie Joly. Le lancement faisait suite à une rencontre, ce matin, du Premier ministre avec le président de la FCFA et d’autres représentants des communautés de langue officielle en situation minoritaire.

Appel de candidatures – Prix Boréal 2018

Vous connaissez une personne ou un groupe qui a fait une différence pour la francophonie ? Soumettez sa candidature pour le prix Boréal 2018 ! Remis à chaque année depuis 1995, le prix Boréal reconnaît la contribution d’un individu ou d’une...
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