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Les médias francophones : Encore importants en Ontario

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Cinq invités ont participé au débat, provenant tous du milieu des médias, soit Glenn O’Farrell, président et chef de la direction de TFO, Marie-Gaëtanne Caissie, directrice générale du Mouvement des intervenant/e/s en communication radios de l’Ontario, Réjean Grenier, propriétaire et conseiller principal de la Société Grenier et associés et ancien propriétaire du journal Le Voyageur, Paul Lefebvre, avocat et propriétaire de la radio Le Loup et du journal Le Voyageur, et Ginette Gratton, animatrice à la chaine télévisée TV Rogers.
Photo: Catherine Levac
Dans le cadre de l’assemblée générale annuelle de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) tenue la semaine dernière à Sudbury, un débat a eu lieu à l’Université Laurentienne. Il tournait autour de la question des médias communautaires francophones en Ontario et de leur importance.

Cinq invités ont participé au débat, provenant tous du milieu des médias, soit Glenn O’Farrell, président et chef de la direction de TFO, Marie-Gaëtanne Caissie, directrice générale du Mouvement des intervenant/e/s en communication radios de l’Ontario, Réjean Grenier, propriétaire et conseiller principal de la Société Grenier et associés et ancien propriétaire du journal Le Voyageur, Paul Lefebvre, avocat et propriétaire de la radio Le Loup et du journal Le  Voyageur, et Ginette Gratton, animatrice à la chaine télévisée TV Rogers.

Animé par Caroline Bourdua, le débat semblait mener à une seule conclusion : les médias communautaires francophones sont bel et bien importants en Ontario et ils sont encore nécessaires. Tous les invités semblaient d’accord pour dire que bien que les réalités soient différentes de nos jours et qu’il faut les remodeler et les adapter aux consommateurs d’aujourd’hui, il y a tout de même un avenir pour les médias. Il a été question dans plusieurs propos de conversion numérique et en ligne des médias.

La question des jeunes et des médias a surgi tôt dans le débat. C’était aussi un thème récurrent. Les réponses ont d’ailleurs montré à quel point tous les invités ont une différente approche, bien qu’ils ont le même objectif : celui de produire du matériel de qualité, adapté à la technologie actuelle, que ce soit pour la téléphonie intelligente ou le web, et de continuer à encourager les jeunes à s’engager dans le monde médiatique.

À quelques reprises, le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau, a émis des commentaires. À un certain moment dans la soirée, alors que le débat devenait plutôt chaud et qu’on semblait pointer du doigt le gouvernement pour le manque de fonds pour les médias. M. Boileau a souligné qu’il faut aller chercher les gens des communautés francophones afin qu’ils deviennent des consommateurs. Il assure tout de même que plusieurs occasions se présentent pour les médias francophones.