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Les noms d'ici, par Carol Léonard

Une Fransaskoise à la tête de l'école Père Mercure

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Julie Lemire, directrice de l’école Père Mercure

Julie Lemire, directrice de l’école Père Mercure

Directrice de l’école Père Mercure
Photo: Conseil des écoles fransaskoises (2015)
NORTH BATTLEFORD - Julie Lemire, ancienne enseignante, prend les rênes de l’école Père Mercure, à North Battleford.

 

C’est un pur produit de l’enseignement en Saskatchewan qui arrive à North Battleford pour cette rentrée. Fransaskoise originaire de la région de Prince Albert, Julie Lemire a été nommée directrice de l’école Père Mercure par le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). Elle a pris ses fonctions le 26 août, une semaine tout juste avant l’arrivée des inscrits. « Je suis très excitée à l’idée de cette rentrée. Nous sommes là pour les jeunes. Ils sont notre raison d’être. Nous avons un bel établissement, une bonne équipe et tout ce qu’il faut pour travailler dans de bonnes conditions », a-t-elle estimé.

Diplômée de l’Université de Regina, elle a enseigné dans les écoles Archbishop O’Neil et Miller Comprehensive de la capitale provinciale ainsi que dans d’autres établissements scolaires à Debden, Saskatoon, avec un passage au sein de plusieurs écoles d’immersion.

Julie Lemire a même été formatrice en langues officielles à la Gendarmerie royale du Canada et instructeure de français au Centre d’enseignement des langues secondes de l’Université de la Saskatchewan.

Elle termine une affectation de coordonnatrice Arts pratiques appliqués, à la Direction de la réussite et du soutien des élèves du ministère de l’Éducation de la Saskatchewan. Sa nomination à l’école Père Mercure signe donc son retour dans l’enseignement. « Je suis heureuse de revenir dans le secteur scolaire. J’aime travailler avec les jeunes et je suis prête à entreprendre de nouveaux défis à la direction. Je suis ravie de retrouver ma culture et ma langue maternelle », a indiqué Julie Lemire, qui enseignera en primaire, aux côtés de sept autres professeurs.

« Ici en milieu rural, les besoins sont les mêmes que pour les grands établissements. Donc nous avons à temps plein une auxiliaire à l’enseignement spécialisé. Un service d’orthophonie ponctuel sera aussi mis en place par le CÉF plusieurs fois durant l’année », détaille la nouvelle directrice qui attend une cinquantaine d’élèves pour cette année. Une chute importante de la fréquentation s’annonce donc. L’an dernier, Père Mercure avait accueilli 71 enfants. « Il peut y avoir de multiples raisons pour expliquer cette tendance. Les familles déménagent, la conjoncture économique, des choix personnels, etc. L’école avait une douzaine d’élèves à sa création. Nous avons donc bien progressé », a conclu Julie Lemire.

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