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Gala Méritas : la Cité francophone fête ses étudiants

Gala Méritas : la Cité francophone fête ses étudiants

Le 8 avril, la Cité universitaire francophone a célébré la quatrième édition du Gala annuel Méritas.

19 avril 2024/Auteur: Ghita Hanane/Nombre de vues (212)/Commentaires ()/
Catégories: Éducation
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Le budget provincial 2024-2025 déçoit les Fransaskois

Le budget provincial 2024-2025 déçoit les Fransaskois

L’annonce du budget provincial 2024-2025 en Saskatchewan déplaît à plus d’un Fransaskois

12 avril 2024/Auteur: Ghita Hanane – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (603)/Commentaires ()/
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Les élèves fransaskois excellent malgré les défis d’infrastructures

Les élèves fransaskois excellent malgré les défis d’infrastructures

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a publié son rapport annuel 2022-2023. L’occasion pour L’Eau vive de revenir sur les points saillants de cette période.

5 mars 2024/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (1547)/Commentaires ()/
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Projet de loi C-35 : une demi-victoire pour les garderies francophones

Projet de loi C-35 : une demi-victoire pour les garderies francophones

Organismes et citoyens francophones se sont mobilisés pour appuyer un amendement important du Sénat au projet de loi C-35 sur les services de garde.

25 février 2024/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (1295)/Commentaires ()/
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L’heure des contes désormais multilingue à la bibliothèque publique de Saskatoon

L’heure des contes désormais multilingue à la bibliothèque publique de Saskatoon

Une nouveauté débarque à la Bibliothèque publique de Saskatoon cette année : l’heure des contes est désormais bilingue.

4 février 2024/Auteur: Leanne Tremblay/Nombre de vues (2332)/Commentaires ()/
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De nouvelles places de garderie à Moose Jaw

De nouvelles places de garderie à Moose Jaw

Le Centre éducatif Pomme d’Api à Moose Jaw vient de recevoir du financement gouvernemental afin d’ouvrir de nouvelles places en français. Une bonne nouvelle pour les parents, mais qui est loin de répondre à la demande. Car sur les 2 349 places en cours de création dans la province, 28 seulement sont dédiées aux Fransaskois.

12 janvier 2024/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (1981)/Commentaires ()/
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Vente de l’école du Parc à Regina : un manque à gagner pour les Fransaskois

Vente de l’école du Parc à Regina : un manque à gagner pour les Fransaskois

Fin septembre, les parents fransaskois ont eu la mauvaise surprise d’apprendre que l’école du Parc, solution temporaire en attendant l’ouverture d’un nouvel établissement pour leurs enfants, sera finalement vendue plutôt que conservée. Une déception pour nombre d’entre eux.

31 octobre 2023/Auteur: Ghita Hanane – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2375)/Commentaires ()/
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Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF .

11 septembre 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3406)/Commentaires ()/
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ALLOFrench : la gratuité au service des Canadiens de l'Ouest

ALLOFrench : la gratuité au service des Canadiens de l'Ouest

Projet pilote d'un an, ALLOFrench offre des cours gratuits de français en Saskatchewan et en Alberta du 1er avril 2023 au 31 mars 2024. Réservé aux citoyens canadiens, le programme vise à étendre l'influence du français dans les Prairies.

1 septembre 2023/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2890)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationFormation
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Une première pierre pour la nouvelle école francophone de Regina

Une première pierre pour la nouvelle école francophone de Regina

Une cérémonie haute en émotion a eu lieu au 5382, 2e Avenue Nord à Regina, le lieu retenu pour la nouvelle école francophone où les travaux ont officiellement débuté le 29 juin. Une centaine de personnes se sont réunies pour assister à la pose symbolique de la première pierre.

18 juillet 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (3163)/Commentaires ()/
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Mot du directeur général du CEF

Mot du directeur général du CEF

Mot du directeur général du CEF.

5 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3146)/Commentaires ()/
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École St-Isidore

École St-Isidore

École St-Isidore

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3084)/Commentaires ()/
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École Notre-Dame-des-Vertus

École Notre-Dame-des-Vertus

Bravo aux élèves de NDV pour les belles chansons à la fête de la Saint-Jean-Baptiste à Zénon Park. 

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (3041)/Commentaires ()/
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École Père-Mercure

École Père-Mercure

Nos élèves et la communauté se sont rassemblés pour souligner la fin de l'année avec un dîner BBQ et une après-midi de jeux. Merci à tous les parents et membres du personnel qui ont aidé à l'organisation !

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2941)/Commentaires ()/
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École de Bellegarde

École de Bellegarde

Le mois de juin a été rempli d’activités !

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2344)/Commentaires ()/
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La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada?

La pandémie accroit-elle les inégalités économiques au Canada?

Auteur: Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)/7 août 2020/Catégories: Société, Économie, Santé

FRANCOPRESSE – On pourrait penser que la crise provoquée par la pandémie contribue à la croissance des inégalités économiques. Les classes moyennes et populaires ont vu leurs revenus chuter avec la fermeture de plusieurs secteurs de l’économie, tandis que les plus riches, dont la fortune dépend en grande partie de titres financiers, semblent plutôt bien tirer leur épingle du jeu. L’équation n’est toutefois pas aussi simple qu’elle ne le parait de prime abord.

Après une chute abrupte au début de la crise, les marchés financiers ont retrouvé leur erre d’aller. Certains médias ont même rapporté que la fortune des plus grands milliardaires américains aurait crû de 15 % entre mars et mai 2020. De son côté, Rad rapportait que la fortune des cinq Canadiens les plus riches était passée de 59 milliards à 64,5 milliards de dollars pendant le confinement.

Yves Giroux, directeur parlementaire du budget (DPB), nuance toutefois : «Il est encore trop tôt pour déterminer si la COVID va avoir un impact sur les inégalités de revenus et de richesse […] Pour l’instant, il semble que les gens qui ont des actifs s’en tirent relativement bien, tandis que les gens qui ont des revenus sont plus affectés… Mais ça va certainement continuer d’évoluer, et la direction de cette évolution est loin d’être garantie.»

La crise de la COVID-19 et le 1 %

La part de la richesse détenue par les plus fortunés dépend en grande partie de la situation des marchés financiers.

 Pour Nicolas Zorn, directeur général de l’Observatoire québécois des inégalités, il y a «deux courants de pensée face aux marchés financiers : soit on croit qu’il n’y aura pas vraiment de baisse, qu’il y a des opportunités et que ça va continuer [en dépit de la crise] ; soit on croit ce n’est qu’une question de temps avant qu’il y ait une correction», que les marchés financiers ne s’effondrent.

À terme, les marchés dépendent d’indicateurs fondamentaux tels que l’emploi et l’endettement, donc Nicolas Zorn doute de la résilience des marchés dans l’éventualité d’une deuxième vague.

Dans ce scénario, les cours des marchés devraient chuter de façon prolongée en réponse à la situation des autres secteurs de l’économie, entrainant du même coup une chute du patrimoine des ménages les plus fortunés.

Cependant, ajoute Mathieu Lizotte, professeur adjoint à l’école d’études sociologiques et anthropologiques de l’Université d’Ottawa, si «le secteur financier dérive de l’économie “réelle”, la masse monétaire dans le monde est supérieure aux besoins de l’économie fondamentale. Alors, le cours du marché financier n’est pas nécessairement fondé sur ce qui se passe dans l’économie fondamentale.»  

En résumé, cela signifie que le cours des marchés financiers s’avère relativement autonome par rapport aux tendances dans d’autres secteurs économiques.

Peu importe les développements dans les cours du marché, dit Nicolas Zorn, il faut se rappeler que lors des crises économiques passées, le secteur financier a repris beaucoup plus rapidement que l’emploi.

Par exemple, même si cela a pris plusieurs années aux marchés pour récupérer les pertes de la crise économique de 2008-2009, dès 2012 «le 1 % [des plus fortunés] captait 95 % de la croissance économique».

Donc, même dans l’éventualité de pertes importantes sur les marchés financiers, les plus fortunés récupèreraient plus rapidement de la crise que le reste de la population canadienne.

Une question de solvabilité pour le 99%

Pour la majorité des gens, la COVID-19 a surtout eu un impact sur l’emploi et le revenu. Pour la plupart des ménages, la constitution de patrimoine dépend en grande partie de l’accès au marché du travail.

Mathieu Lizotte rappelle que la crise a eu des «effets désastreux sur le taux de chômage et sur la réduction des heures de travail. Certaines catégories de travailleurs ont été plus désavantagées que d’autres, notamment les femmes, les jeunes, les célibataires et les personnes moins scolarisées.»

Nicolas Zorn ajoute que «ceux qui n’avaient pas beaucoup de richesses ont vu leur dette augmenter, ont dû reporter leur hypothèque, ce qui a un impact sur leur cote de crédit, mais aussi sur leurs intérêts à venir, donc ça ne se fait pas à cout nul.»

En conséquence, ajoute le sociologue Mathieu Lizotte «l’enjeu principal demeure la solvabilité des ménages quant aux paiements hypothécaires. Le gouvernement et les banques doivent être prêts à continuer à se montrer très flexibles pour que les Canadiens ne perdent pas leurs logements. Une augmentation massive des saisies et des pertes de logement entrainerait une hausse inacceptable des inégalités de patrimoine.»

D’autant plus qu’une part importante de la richesse des ménages de classe moyenne est investie dans leur résidence principale. Une augmentation des saisies de domiciles entrainerait une diminution correspondante dans la part du patrimoine détenue par la classe moyenne.

De plus, selon Mathieu Lizotte et Nicolas Zorn, la fin des mesures gouvernementales de soutien, comme la Prestation canadienne d’urgence (PCU), créerait de l’incertitude par rapport à la situation financière de plusieurs ménages.

S’il s’avère difficile de prédire les conséquences à long terme de la crise actuelle sur la distribution de la richesse, il semble que les ménages qui tirent la majorité de leurs revenus du travail soient les plus vulnérables — d’autant plus que le taux d’endettement des ménages canadiens est parmi les plus élevés au monde.

Les inégalités économiques déjà plus profondes qu’on ne le pensait

Dans un rapport publié en juin 2020, le directeur parlementaire du budget (DPB) révise à la hausse la proportion de la richesse nationale détenue par les plus nantis : 1 % des familles canadiennes détiendraient 25,6 % de la richesse, plutôt que 13,7 % comme le laissaient croire les évaluations antérieures.

La question de la distribution de la richesse au Canada a surgi lors de la campagne électorale de 2019. Le DPB devait alors évaluer l’impact d’une proposition électorale du NPD, soit de taxer la richesse des ménages qui disposaient d’un patrimoine de plus de 20 millions de dollars.

Au Canada, 1 % des familles les plus fortunées détiendraient 25,6 % du patrimoine total. Au niveau international, cela place le Canada entre les pays scandinaves, plus égalitaires, et les pays anglo-saxons, moins égalitaires.

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Bruno Cournoyer Paquin (Francopresse)

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 - mercredi 24 avril 2024