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Les élèves fransaskois excellent malgré les défis d’infrastructures

Les élèves fransaskois excellent malgré les défis d’infrastructures

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a publié son rapport annuel 2022-2023. L’occasion pour L’Eau vive de revenir sur les points saillants de cette période.

5 mars 2024/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (851)/Commentaires ()/
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Projet de loi C-35 : une demi-victoire pour les garderies francophones

Projet de loi C-35 : une demi-victoire pour les garderies francophones

Organismes et citoyens francophones se sont mobilisés pour appuyer un amendement important du Sénat au projet de loi C-35 sur les services de garde.

25 février 2024/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (865)/Commentaires ()/
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L’heure des contes désormais multilingue à la bibliothèque publique de Saskatoon

L’heure des contes désormais multilingue à la bibliothèque publique de Saskatoon

Une nouveauté débarque à la Bibliothèque publique de Saskatoon cette année : l’heure des contes est désormais bilingue.

4 février 2024/Auteur: Leanne Tremblay/Nombre de vues (1534)/Commentaires ()/
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De nouvelles places de garderie à Moose Jaw

De nouvelles places de garderie à Moose Jaw

Le Centre éducatif Pomme d’Api à Moose Jaw vient de recevoir du financement gouvernemental afin d’ouvrir de nouvelles places en français. Une bonne nouvelle pour les parents, mais qui est loin de répondre à la demande. Car sur les 2 349 places en cours de création dans la province, 28 seulement sont dédiées aux Fransaskois.

12 janvier 2024/Auteur: Mehdi Jaouhari/Nombre de vues (1410)/Commentaires ()/
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Vente de l’école du Parc à Regina : un manque à gagner pour les Fransaskois

Vente de l’école du Parc à Regina : un manque à gagner pour les Fransaskois

Fin septembre, les parents fransaskois ont eu la mauvaise surprise d’apprendre que l’école du Parc, solution temporaire en attendant l’ouverture d’un nouvel établissement pour leurs enfants, sera finalement vendue plutôt que conservée. Une déception pour nombre d’entre eux.

31 octobre 2023/Auteur: Ghita Hanane – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (1697)/Commentaires ()/
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Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF

Message du directeur général du CÉF .

11 septembre 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2821)/Commentaires ()/
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ALLOFrench : la gratuité au service des Canadiens de l'Ouest

ALLOFrench : la gratuité au service des Canadiens de l'Ouest

Projet pilote d'un an, ALLOFrench offre des cours gratuits de français en Saskatchewan et en Alberta du 1er avril 2023 au 31 mars 2024. Réservé aux citoyens canadiens, le programme vise à étendre l'influence du français dans les Prairies.

1 septembre 2023/Auteur: Hélène Lequitte – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2542)/Commentaires ()/
Catégories: ÉducationFormation
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Une première pierre pour la nouvelle école francophone de Regina

Une première pierre pour la nouvelle école francophone de Regina

Une cérémonie haute en émotion a eu lieu au 5382, 2e Avenue Nord à Regina, le lieu retenu pour la nouvelle école francophone où les travaux ont officiellement débuté le 29 juin. Une centaine de personnes se sont réunies pour assister à la pose symbolique de la première pierre.

18 juillet 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse/Nombre de vues (2727)/Commentaires ()/
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Mot du directeur général du CEF

Mot du directeur général du CEF

Mot du directeur général du CEF.

5 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2686)/Commentaires ()/
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École St-Isidore

École St-Isidore

École St-Isidore

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2677)/Commentaires ()/
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École Notre-Dame-des-Vertus

École Notre-Dame-des-Vertus

Bravo aux élèves de NDV pour les belles chansons à la fête de la Saint-Jean-Baptiste à Zénon Park. 

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2697)/Commentaires ()/
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École Père-Mercure

École Père-Mercure

Nos élèves et la communauté se sont rassemblés pour souligner la fin de l'année avec un dîner BBQ et une après-midi de jeux. Merci à tous les parents et membres du personnel qui ont aidé à l'organisation !

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2541)/Commentaires ()/
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École de Bellegarde

École de Bellegarde

Le mois de juin a été rempli d’activités !

3 juillet 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2074)/Commentaires ()/
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Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023

Dans nos écoles 25 mai au 7 juin 2023.

6 juin 2023/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (2108)/Commentaires ()/
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Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023

Dans nos écoles 11 au 24 mai 2023.

23 mai 2023/Auteur: Marie-Lou Bernatchez/Nombre de vues (1726)/Commentaires ()/
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Des francophonies rapprochées depuis 50 ans

Auteur: Marc Poirier (Francopresse)/19 octobre 2020/Catégories: Société, Francophonie

FRANCOPRESSE – Comment les francophonies du monde se sont-elles transformées au cours des 50 dernières années grâce à leurs institutions? Une question aux réponses multiples à laquelle s’attaquent des chercheurs universitaires de la francophonie mondiale dans le plus récent numéro de la Revue Internationale des Francophonies. Entretien avec l’un des coordonnateurs du contenu, Christophe Traisnel, professeur de sciences politiques et titulaire de la Chaire Senghor en Francophonie à l’Université de Moncton.

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur les thèmes abordés dans ce numéro de la Revue internationale des Francophonies?
Les textes sont extrêmement variés! Il y en a un de Michelle Landry sur l’Acadie, il y a un texte d’Anne Mévellec et de Linda Cardinal sur l’Ontario francophone, un texte François Charbonneau sur les francophonies canadiennes, un texte de Renauld Govain sur la francophonie haïtienne et un texte de Frédéric Turpin porte sur la Francophonie internationale et l’institutionnalisation, mais à travers le regard spécifique de la France.

Il y a un texte aussi très intéressant par Jean-Pierre Nirua et Anne-Sophie Vivier sur la création d’une université nationale bilingue anglais-français au Vanuatu.

Et il y a le texte que je propose avec Guillaume Deschênes-Thériault sur quelque chose qui nous paraissait très important : la question de mobilité francophone. Il fallait traiter de la mobilité, de la migration, de l’immigration, des thématiques de plus en plus prégnantes dans le monde contemporain et particulièrement en Francophonie.

On le voit à l’international, avec toute la question des réfugiés, la question de l’immigration en Europe, et au niveau local aussi.

Comment ce numéro de la revue a-t-il été conçu?
L’appel de communications a été fait essentiellement entre les gens de Lyon et les gens de Moncton. Je porte en quelque sorte le regard local de la Francophonie, et notamment le regard canadien, et ça c’est très important. À Lyon 3, ils sont plus habitués à concevoir la Francophonie de manière très internationale.

Il y a cette espèce de rapprochement qui s’est opéré entre l’institutionnalisation de la Francophonie, telle qu’on peut la vivre localement — comme au Canada — mais aussi comme on pourrait la vivre en Afrique, en Océanie et ailleurs.

Je trouvais que c’était important aussi de faire appel à tous ces professionnels de l’institutionnalisation des Francophonies au niveau local : l’institutionnalisation de la Francophonie en Acadie, au Québec, en Belgique. C’est un peu la surprise de ce numéro. Ça en dit beaucoup sur la richesse des recherches qui portent sur les Francophonies.

On a souvent entendu que lors de sa création, l’OIF [alors l’Agence de coopération culturelle et technique jusqu’en 2005, NDLR] se voulait en quelque sorte le pendant francophone du Commonwealth. Est-ce le cas?
Tout à fait. Même avant l’institutionnalisation de la Francophonie, en 1970, il y a des intellectuels qui se réunissaient et l’idée qui était véhiculée était celle d’un Commonwealth de langue française.

Et en 1962, la quasi-totalité des anciennes colonies françaises d’Afrique accède à l’indépendance. Ces nouveaux États se cherchent une stature internationale et ces nouveaux chefs d’État sont marqués par la culture et la langue française.

À l’instar d’un Léopold Senghor ou d’un Hamani Diori, ils veulent créer quelque chose. Ils veulent créer un rassemblement d’États francophones.

On parle de Commonwealth à la française, mais ça sonne un peu paradoxal. On veut quelque chose d’original. On plaide pour la création d’une agence.

On arrive à convaincre la France, qui n’est pas chaude à l’idée au départ. L’article de Frédéric Turpin en parle. La France est réticente, elle ne veut pas être taxée de néocolonialisme, le président Charles de Gaulle le premier.

Je crois qu’il était assez favorable à l’idée, mais il trouvait que ce n’était pas le bon moment. Et la France est restée assez à l’écart au début de ce mouvement qui a été porté et par le Canada, et par l’Afrique.

À lire aussi : Un 50e anniversaire sous tensions pour l’Organisation internationale de la francophonie

Quelles sont les caractéristiques qui différencient l’OIF et le Commonwealth?
L’OIF s’attache à la langue et au multiculturalisme, alors que le Commonwealth est directement relié au Royaume-Uni et la Couronne britannique.

Pour l’OIF, on insiste beaucoup sur cette idée de l’unité dans la diversité. La langue française, c’est une langue en partage, mais cela ne signifie pas langue uniforme. Et on retrouve cette idée dans le texte de Renauld Govain, l’auteur qui nous parle de la francophonie haïtienne et la manière dont Haïti a constitué son propre français.

On pourrait dire la même chose de l’Acadie et du Québec ; il y a un métissage extraordinaire qui caractérise désormais les francophonies africaines! C’est fascinant de voir comment les locuteurs s’approprient cette langue et parviennent à se l’approprier au point où cette langue leur ressemble complètement.

C’est plus la langue qui finit par ressembler aux locuteurs que l’inverse. On a changé de paradigme.

Pendant très longtemps, on a voulu que les locuteurs ressemblent à un français standard. En Acadie, on est assez à l’avant-garde à ce niveau-là.

À noter que les propos ont été édités et réorganisés pour faciliter la lecture de l’entretien.

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Francopresse

Marc Poirier (Francopresse)

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