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150 ans
Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Au CÉF, l’école se veut communautaire et citoyenne !

Entretien avec Ronald Ajavon, directeur général du Conseil des écoles fransaskoises

Le CÉF travaille à établir un modèle unique d’école communautaire citoyenne en Saskatchewan. Il vise à favoriser à la fois la réussite des élèves et l’épanouissement des communautés.

19 novembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (22911)/Commentaires ()/
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École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

École et descendance française : Les francophones doivent-ils se satisfaire du minimum?

Une semaine après que les Franco-Colombiens aient demandé de meilleures écoles devant la Cour Suprême…

2 novembre 2019/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (22400)/Commentaires ()/
Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Sciences infirmières : un examen national décrié par les francophones

Le NCLEX (National Council Licensing Examination) fait trembler bien des candidats francophones au programme de sciences infirmières. Si dans sa version anglaise plus de 80 % d’entre eux réussissent au niveau national, le taux de réussite tombe à 30 % pour les candidats en français.

31 octobre 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (27230)/Commentaires ()/
Une communauté dévouée pour son école

Une communauté dévouée pour son école

Un nouveau terrain de jeu pour l'École Providence de Vonda

Grâce à la mobilisation des parents, du personnel et de la ville, l’École Providence de Vonda s’est paré d’un terrain de jeu flambant neuf pour le plus grand plaisir des enfants.

23 septembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (29739)/Commentaires ()/
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Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

Coup d'oeil sur l'École Mgr de Laval de Regina

L’école Monseigneur de Laval, Pavillon secondaire des Quatre Vents à Regina, n’a rien à envier aux établissements de la majorité.

23 septembre 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (23494)/Commentaires ()/
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La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

La langue michif au programme d'une école de Saskatoon

Un programme offert de la maternelle à la 3e année

SASKATOON - Les étudiants de la maternelle à la 3e année de l’école St. Michael Community School à Saskatoon auront l’occasion de suivre le premier programme d’apprentissage de la langue michif offert dans la ville et l’un des deux seuls programmes à l’échelle de la province.

15 septembre 2019/Auteur: Jean-Philippe Deneault/Nombre de vues (25790)/Commentaires ()/
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Retrouvailles au Collège Mathieu

Retrouvailles au Collège Mathieu

45 ans après avoir terminé leurs études au Collège Mathieu d'anciens élèves se sont rencontrés à Gravelbourg.

 

29 août 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (26308)/Commentaires ()/
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Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

Portraits de professeurs francophones de l’Université de la Saskatchewan

SASKATOON - Sur près de 1 200 professeurs à l’Université de la Saskatchewan, on compte une vingtaine de francophones. L'Eau vive en a rencontré six.

21 juillet 2019/Auteur: Jean-Philippe Deneault/Nombre de vues (27518)/Commentaires ()/
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Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

Née à Saskatoon, Amélie a effectué tout son parcours scolaire à l’École canadienne-française, depuis la garderie jusqu’à la 12e année. Elle part maintenant étudier les sciences en français à l’Université d’Ottawa.

19 juillet 2019/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (24387)/Commentaires ()/
Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Quand les jeunes s’investissent pour la science !

Remise des prix Expo-science 2019

REGINA - Le 20 juin dernier, à l’école Monseigneur de Laval de Regina, on a pu assister à un spectacle de chansons, de danses concocté par les classes de 3e année,ainsi qu'à la remise des prix aux gagnants de l’Expo-sciences qui s‘était déroulée au début du mois.

16 juillet 2019/Auteur: Linda Morales/Nombre de vues (25090)/Commentaires ()/
Balises: Expo-science
Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Deux enseignants reconnus pour leur engagement sportif

Terry Gaudet et Michel Forest honorés par la Saskatchewan High Schools Athletic Association

Terry Gaudet et Michel Forest, enseignants respectivement à l’École St-Isidore à Bellevue et à l’École Mathieu de Gravelbourg, ont chacun reçu le Prix du service de la Saskatchewan High Schools Athletic Association (SHSAA). Ces récompenses viennent souligner l’implication remarquable des deux instituteurs pour le sport à l’école.

13 juillet 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (27334)/Commentaires ()/
Une foire des sciences totalement en français

Une foire des sciences totalement en français

Expo-sciences à Mgr de Laval

REGINA - Le jeudi 6 juin 2019 avait lieu la foire des sciences de l’école Monseigneur de Laval. Les élèves de la 3e et de la 5e année étaient présents pour exposer leurs projets de recherche. 

22 juin 2019/Auteur: Linda A. Morales/Nombre de vues (25877)/Commentaires ()/
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Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

Une première cohorte de juristes obtient des certifications en français

SASKATOON - Pour la première fois, cinq étudiantes de l’Université de la Saskatchewan ont reçu ce 5 juin à Saskatoon une certification de common law en français de l’Université d’Ottawa. 

21 juin 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (29992)/Commentaires ()/
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62,6 millions de dollars pour lutter contre la pénurie d’enseignants

62,6 millions de dollars pour lutter contre la pénurie d’enseignants

VANCOUVER - Le lundi 13 mai 2019, la ministre des Langues officielles Mélanie Joly a annoncé une stratégie nationale de recrutement et de rétention des enseignants francophones.

4 juin 2019/Auteur: Lucas Pilleri/Nombre de vues (32574)/Commentaires ()/
Lettre du président de la SCFPA: Déménagement à l’Académie Rivier

Lettre du président de la SCFPA: Déménagement à l’Académie Rivier

Malgré le fait que l’édifice des Sœurs de la Présentation de Marie ait été construit dans les années 1960, sauf la piscine (années 1980), il s’agit d’une occasion de créer, au-delà du concept de centre scolaire communautaire, un pôle d’attraction et de développement unique en Saskatchewan et dans l’Ouest canadien.

25 avril 2019/Auteur: Michel Dubé/Nombre de vues (27235)/Commentaires ()/
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La maturité politique des Franco-Ontariens engage le reste du Canada

Tout le monde parle de la résistance

Auteur: Anonym/7 décembre 2018/Catégories: Archives, 2018, Société, Francophonie

Le plateau de l'émission Tout le monde en parle

Le plateau de l'émission Tout le monde en parle

Quatre francophones de l’Ontario ont participé à l’émission télévisée Tout le monde en parle, dimanche 25 novembre : l’avocat Ronald Caza, la présidente de l’UFO Dyane Adam, la députée conservatrice Amanda Simard et la coprésidente du Regroupement des étudiants, Marie-Pierre Héroux.
Les provocations de la Québécoise Denise Bombardier et les coupes de l’Ontarien Doug Ford ont été encaissées. Après ce fut le déluge, la résistance. Personne ne semble avoir anticipé la maturité politique et médiatique des Franco-Ontariens. Tout le monde ou presque en a parlé, en particulier dans un Québec libre de son projet souverainiste. Un peu plus et redeviendrait-on Canadiens français ?

Francopresse a rencontré trois témoins privilégiés de la révolution franco-ontarienne : une Québécoise à Edmonton, un Acadien à Sudbury et une Manitobaine à Québec.

« Ça prend une crise pour apprendre l’existence de certains groupes et mieux les connaître », affirme la journaliste Colette Brin du Centre d’études sur les médias de l’Université Laval. « Il y a une distorsion dans la façon de présenter la réalité des minoritaires tant du côté francophone qu’anglophone, y compris à Radio-Canada. »

L’émission Tout le monde en parle (TLMEP) du diffuseur public est à l’origine d’une première provocation en octobre avec sa complaisance face à l’expression du préjugé que « les communautés francophones ont à peu près disparu ». Selon la Manitobaine, la mobilisation des communautés a été générée par « l’ignorance typique au Québec parce que les gens ne nous connaissent pas ou refusent de nous reconnaître ».

« Il y a un réflexe d’insécurité au Québec et de colère légitime face aux injustices vécues par les minorités francophones, mais ça ne mène pas au dialogue. » On déplore, dit-elle, que les « hors Québec » agissent dans une logique de récrimination et non d’affirmation.

« Est-ce qu’on pourrait parler des francophones en milieu minoritaire sans que ce soit toujours à propos du Québec ? On ramène toujours ça à nous, nous, nous. »

Colette Brin a été fascinée de voir sur Twitter la convergence entre jeunes francophones de partout, contestant publiquement les propos de Denise Bombardier.

« C’est une prise de conscience, une surprise pour bon nombre de Québécois de découvrir la vitalité d’organismes et de gens du milieu minoritaire. Les médias en ont énormément parlé. Il y a aussi une vraie réaction populaire. »

On fait le lien entre le populisme et l’anti-bilinguisme

D’autres attaques contre les minoritaires ont été portées à la mi-novembre par de nouveaux gouvernements à tendance populiste.

Dès la formation de celui du conservateur Blaine Higgs au Nouveau-Brunswick, les médias québécois se sont intéressés à la menace pesant sur les Acadiens. Depuis le 15 novembre, la presse nationale s’est jointe à la couverture de la crise causée par les frappes du premier ministre Doug Ford de l’Ontario contre le Commissariat aux services en français et l’Université de l’Ontario français.

Le ton de la riposte a notamment été donné dans Le Devoir et le Globe&Mail par les professeurs Stéphanie Chouinard du Collège militaire royal de Kingston et Serge Miville de l’Université Laurentienne.

« J’ai bien apprécié leur texte, souligne Colette Brin, parce qu’on a fait le lien entre le populisme et l’anti-bilinguisme, mais aussi que les francophones sont une force économique pour le Canada. »

La maturité et la confiance de la minorité à défendre ses positions l’ont impressionnée. « On découvre que le bilinguisme est un atout, simplement parce qu’on peut débattre dans les deux langues avec une certaine assurance. La capacité de discuter avec plus de monde sur Internet est un autre avantage. »

Selon la journaliste, la crise franco-ontarienne a permis aux Québécois de mieux comprendre le vécu des minoritaires. « Il faut saluer toute l’énergie déployée pour les gens qui choisissent d’élever et d’éduquer leurs enfants en français. On n’a pas d’idée à quel point c’est exigeant. »

Ces nouvelles perceptions surviennent alors que l’effritement du mouvement souverainiste favorise la reprise de relations avec les communautés francophones.

De vieux amis qui se retrouvent sur une nouvelle base

Colette Brin poursuit : « On a un gouvernement en Ontario qui attaque ouvertement la minorité et on monte aux barricades. C’est peut-être aussi l’occasion pour le Québec de développer des liens qui avaient été abandonnés, autant du côté des médias que des institutions. On pourrait parler de redécouverte et de réconciliation, comme de vieux amis qui se retrouvent sur de nouvelles bases. »

À Sudbury, l’historien Joel Belliveau constate un changement de paradigme culturel. « Pour la première fois de ma vie, j’ai l’impression que plein de choses bougent. »

Le professeur sent même le changement à Radio-Canada. « Dans les émissions du matin, on fait souvent des références à des débats américains, ça fait partie de notre réalité maintenant. Politiquement, les évènements aux États-Unis ont une influence sur nous. »

Une partie de moi est triste que la souveraineté n’ait pas réussi 

Dans la rue, les récentes visites de l’historien acadien d’origine dans la belle province lui ont permis de découvrir l’ouverture de nombreux Québécois à l’idée de l’hybridité. « À Montréal, c’est palpable : il y a beaucoup plus d’anglophones dans l’est de la ville, beaucoup de jeunes qui passent d’une langue à l’autre. »

À partir de l’acceptation de notre hybridité, explique Joel Belliveau, « avec nos cousins canadiens-français ou acadiens, on est sur le même continuum. Il n’y a pas de raison de dire qu’ils sont fondamentalement autres puisqu’on va rester dans le Canada. Nos destins sont peut-être encore liés, comme à l’époque du Canada français. »

L’abandon du vieux rêve nationaliste d’une mer à l’autre a été suivi, à partir de la Révolution tranquille et de l’élection du Parti québécois jusqu’à la tenue de deux referendums, par une période de différenciation du Québec par rapport aux francophonies provinciales.

« Il y avait une grosse légitimité là-dedans, estime l’historien. Une partie de moi est triste que ça n’ait pas marché. Vingt-trois ans après le dernier referendum — ça me freake de le dire! –c’est un peu normal que les prochaines générations veuillent passer à autre chose. Pourquoi ce ne serait pas de reconnaître qu’on est plus complexe, qu’on incorpore des éléments nord-américains ? »

Ça prend une solidarité fédérale sans partisanerie

Les divisions qui persistent préoccupent l’historienne Valérie Lapointe-Gagnon, professeur au Campus Saint-Jean d’Edmonton. « On fait des pas en arrière très inquiétants en Ontario et au Nouveau-Brunswick et on ne sait pas ce qui va arriver en Alberta avec les élections du printemps 2019 », rappelle-t-elle.

« Plus on trouve d’alliés comme le fait l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario, moins il y aura de recul au Nouveau-Brunswick. Ça met des pressions sur Doug Ford et ça montre à d’autres leaders qui auraient envie de l’imiter qu’on ne recule pas sur les droits des francophones. »

La lutte se mène sur les scènes provinciales, poursuit-elle, mais ça prend aussi « une solidarité fédérale, sans partisanerie, qui vient aussi de la population, des citoyens et des commentateurs politiques ».

L’auteure d’un livre sur la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme se souvient de la vision des coprésidents Laurendeau et Dunton « qu’être francophone ne soit pas une tare mais qu’on puisse s’épanouir pleinement d’un bout à l’autre du pays. »

Elle rappelle la recommandation de 1968 que l’Ontario et le Nouveau-Brunswick deviennent des provinces officiellement bilingues. Seule la province de l’Atlantique l’est devenue, mais on trouve dans le rapport une justification pour le maintien de commissaires indépendants pour défendre le français.

Valérie Lapointe-Gagnon déplore que « les coupures ouvrent une porte aux francophobes cachés derrière des arguments de rigueur économique qui déversent leur fiel en disant que le Canada est le pays de l’anglais »

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