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Le budget fédéral et la formation à l’emploi

Les francophones pris entre les colonnes

Les provinces, les employeurs et les sans emploi sont poussés au pied du mur.

27 février 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35949)/Commentaires ()/
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Le nouveau directeur du CÉF veut une analyse de la situation

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Le Conseil scolaire fransaskois (CFS) a annoncé la nomination de monsieur Donald Michaud au poste de directeur par intérim du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF). 

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Êtes-vous business?

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Des ateliers bien appréciés

C’est le samedi 1er février 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) offrait son quatrième et dernier atelier pour l’année 2013 – 2014, et ce, dans le cadre de son projet « Êtes-vous business? »

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Toute la province a fêté la Journée de l’Alphabétisation Familiale

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Comme chaque année, le 27 janvier a été synonyme de Journée de l’Alphabétisation Familiale. 

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Catégories: Éducation
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Entrevue avec Marcel Michaud, directeur général du Collège Mathieu

Il l’affirme sans broncher, les défis que devra relever le Collège Mathieu sont énormes. De plus, la diminution du nombre d’élèves fréquentant son école l’inquiète beaucoup.

12 avril 2001/Auteur: L'Eau vive/Nombre de vues (21979)/Commentaires ()/
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Femmes en politique : en découdre avec les apparences

Femmes en politique : en découdre avec les apparences

Auteur: Julie Gillet/16 octobre 2024/Catégories: Chroniques, Francopresse

L’arrivée de Kamala Harris, et de ses fameuses baskets Converse, dans la course présidentielle américaine a de nouveau mis en lumière le double standard auquel les femmes politiques sont confrontées en matière d’habillement.

En politique, le double standard vestimentaire est aussi tenace qu’une tache de café sur un tailleur blanc.

Alors que les hommes peuvent se fondre dans l’uniformité des costumes sombres, une femme n’a que rarement ce luxe.

Le moindre faux pas vestimentaire peut être interprété comme un affront, une excentricité, voire un défi direct aux codes tacites du « boys club », ce réseau informel où les hommes et leurs visions dominent.

Tenues scrutées, idées éclipsées

Depuis son arrivée sur les devants de la scène politique en 2020, le style vestimentaire de Kamala Harris n’a cessé d’être commenté, notamment pour son affection pour les chaussures de marque Converse. Un détail qui a parfois pris une importance disproportionnée dans la couverture médiatique​, occultant les véritables enjeux de ses campagnes.

Au Canada, les choses ne sont pas si différentes. Le Québec a eu son propre « scandale vestimentaire » avec la députée provinciale Catherine Dorion.

En 2019, l’élue s’est présentée à l’Assemblée nationale en coton ouaté, ce qui a déclenché un tollé chez certains de ses collègues qui estimaient que sa tenue n’était pas à la hauteur.

Bien sûr, les hommes en politique ne sont pas totalement épargnés par les jugements vestimentaires, mais la différence est que les faux pas sont moins risqués et moins commentés chez eux. En somme, la société leur pardonne plus facilement.

En politique, on s’attend à ce que les femmes soient sérieuses, mais pas trop. Élégantes, mais pas trop. Féminines, mais pas trop. Cette ligne totalement arbitraire à ne pas franchir est à la fois absurde et frustrante.

Le débat autour des choix vestimentaires des femmes en politique n’est pas un simple affrontement de goûts, mais bien une manifestation profonde de la manière dont les femmes sont perçues dans les sphères de pouvoir.

Derrière les commentaires sur les tenues des femmes politiques se cache une vision patriarcale et profondément sexiste, qui lie l’apparence à la compétence et la crédibilité.

Un jeu aux règles invisibles

Le résultat de cette inégalité de traitement et de ces règles floues est que les femmes en politique doivent non seulement prouver leurs compétences, mais aussi gérer leur apparence avec une précision quasi chirurgicale.

Dans ce contexte, l’apparence vestimentaire devient un enjeu politique, un espace où se jouent des luttes de pouvoir qui ne concernent pas uniquement les idées, mais aussi la manière dont les femmes occupent l’espace public.

Le fait d’avoir deux poids, deux mesures en matière vestimentaire sert non seulement à limiter l’expression des femmes dans l’espace public, mais aussi à les renvoyer constamment à leur corporalité, les réduisant ainsi à des objets du regard.

Il est temps que nous arrêtions de juger les femmes politiques sur ce qu’elles portent et que nous nous concentrions enfin sur ce qui compte vraiment : leurs idées, leurs politiques et leur capacité à diriger.

Parce que, franchement, que Kamala Harris porte des Converse ou que Catherine Dorion préfère les cotons ouatés, ce n’est pas cela qui va résoudre les défis auxquels sont confrontées nos sociétés.

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Ghita Hanane

Julie Gillet

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 - samedi 23 novembre 2024