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Aménagement linguistique en petite enfance

Aménagement linguistique en petite enfance

L'Ontario prend les devants

La petite enfance est d’une importance capitale pour les francophones et Acadiens des provinces et territoires à majorité anglophone. Et leur avenir pourrait être lié à l’adoption de politiques d’aménagement linguistique (PAL). L’Ontario prend les devants en petite enfance.

22 mai 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (25169)/Commentaires ()/
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Aménagement linguistique et culturel

Aménagement linguistique et culturel

Le Nouveau-Brunswick bonifie la vision éducative

Plusieurs organisations francophones au Nouveau-Brunswick saluent la Politique d’aménagement linguistique et culturel (PALC), lancée officiellement le vendredi 9 mai. Selon des représentants acadiens, il était temps que ce type d’aménagement se développe comme en Ontario.

22 mai 2014/Auteur: Louis-Marie Achille (Francopresse)/Nombre de vues (25178)/Commentaires ()/
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Le plaisir de jardiner... à l’école

Le plaisir de jardiner... à l’école

Un journaliste dans les tomates

Initiative originale à l’école d’immersion Massey, à Regina, où une vingtaine d’élèves ont appris à planter des tomates.

22 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (23414)/Commentaires ()/
Catégories: ReginaÉducation
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Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Six élèves du Pavillon secondaire des Quatre-Vents (PSQV) de Regina vont traverser la Saskatchewan à vélo

Mardi 20 mai, six élèves de l’école secondaire Laval de Regina et six accompagnateurs se sont élancés à vélo de l’école Sans-Frontières de Lloydminster (CÉF) pour atteindre Bellegarde, le vendredi 23 mai. Ce parcours cycliste s’inscrit dans le cadre de l’évènement sportif La Grande Traversée (LGT), qui a débuté à Victoria le 12 mai dernier et s’achèvera à Québec le 13 juin prochain.

20 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (39138)/Commentaires ()/
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Dossier spécial Petite enfance 2014

Dossier spécial Petite enfance 2014

Mai, le mois de l’éducation de la petite enfance

Le 14 mai est la Journée d’appréciation des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance. Découvrez notre dossier sur la petite enfance. 

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (29089)/Commentaires ()/
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Place de la petite enfance dans notre société

Dossier petite enfance - Mai 2014

Les jeunes parents qui arrivent du Québec sont toujours étonnés de découvrir ce qu’il leur en coûtera pour que leurs enfants puissent fréquenter un Centre de petite enfance (CPE) en Saskatchewan. Ils sont loin du 7 $ par jour rendu possible par le programme universel mis sur pied par le gouvernement du Québec, programme dont l'objectif premier est de permettre l'accès à un CPE, quel que soit le revenu familial. 

15 mai 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26099)/Commentaires ()/
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L’animation culturelle dans les écoles

On apprenait récemment que le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) révisait plusieurs de ses programmes, dans le contexte de la crise financière qu’il traverse actuellement. Un de ces programmes est celui qui concerne l’embauche d’animatrices / animateurs culturels dans les écoles.

15 mai 2014/Auteur: Michel Vézina/Nombre de vues (24979)/Commentaires ()/
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Se sucrer le bec pour une bonne cause

Se sucrer le bec pour une bonne cause

Un souper pour moderniser les infrastructures de la Gard’Amis

Le vendredi 9 mai 2014, la communauté francophone de Regina honore le rendez-vous fixé par le Centre éducatif Gard’Amis au Bistro du Carrefour des Plaines. Le souper Cabane à sucre, organisé en collaboration avec l’Association canadienne française de Regina (ACFR), a pour de but de lever des fonds « afin de donner un coup de jeunesse aux infrastructures vieillissantes » de la seule garderie francophone de la ville reine. 

15 mai 2014/Auteur: Luc Bengono/Nombre de vues (30746)/Commentaires ()/

L’Association des parents fransaskois et la petite enfance

Dossier petite enfance - Mai 2014

Pour l’Association des parents fransaskois (APF), la petite enfance (de la garderie à la prématernelle) est un dossier prioritaire, car il représente l’avenir de la communauté. Investir dans la petite enfance, c’est donc investir dans notre avenir. L’APF traite ce dossier avec le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF).

15 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26308)/Commentaires ()/

Les groupes de jeux :Pour favoriser le développement global de l’enfant

Dossier petite enfance - Mai 2014

L’Association des parents fransaskois (APF) chapeaute plusieurs structures, telles que les Centres d’appui à la famille et à l’enfance (CAFE) et les Centres de ressources à la petite enfance (CREPE). Elle travaille avec les garderies familiales avec ou sans permis et les prématernelles du CÉF. « Plus il y a d’organismes qui s’impliquent, chacun avec ses compétences, meilleur sera l’appui », affirme Hind Ramy. 

15 mai 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (25433)/Commentaires ()/
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Le Collège Mathieu et la formation en petite enfance

Le Collège Mathieu et la formation en petite enfance

Dossier petite enfance - Mai 2014

Le Collège Mathieu, institution d’éducation postsecondaire en français en Saskatchewan, offre le programme d’Éducation à la petite enfance depuis une dizaine d’années. Les personnes qui ont complété ce programme, ainsi que la majorité des étudiants actuellement admis, travaillent déjà dans le secteur. La tendance des inscriptions est à la hausse d’une année à l’autre, et ceci est l’un des indicateurs d’un besoin réel sur le marché du travail de la province.

15 mai 2014/Auteur: Josiane Barebereho – Collège Mathieu/Nombre de vues (36243)/Commentaires ()/
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Éducatrice : Un métier à l’avenir prometteur

Dossier petite enfance - Mai 2014

Entretien avec Madame Brigitte Chassé, Agente à la petite enfance auprès du Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) qui nous a partagé son opinion sur l’éducation de la petite enfance.

15 mai 2014/Auteur: Josiane Barebereho – Collège Mathieu/Nombre de vues (33943)/Commentaires ()/
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La Garderie : Là où tout commence

La Garderie : Là où tout commence

Dossier petite enfance - Mai 2014

C’est au bout de quatre ans de démarches auprès du gouvernement et grâce à l’appui de l’ensemble de la communauté fransaskoise que le centre éducatif a pu ouvrir ses portes en 1987. À l’été 1996, le Centre a emménagé dans ses nouveaux locaux au Centre scolaire communautaire de Regina.

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (36250)/Commentaires ()/
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La petite enfance et l'avenir : Quand les chiffres parlent d'eux-mêmes

Dossier petite enfance - Mai 2014

« Donner un degré de priorité élevé au développement de la petite enfance. Il s’agit là de l’investissement le plus rentable que nous puissions faire pour assurer notre prospérité à long terme. » (rapport L’Ontario à l’ère de la créativité)

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (25888)/Commentaires ()/
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Mais qu’est-ce qu’elles font toute la journée?

Dossier petite enfance - Mai 2014

La garderie, comme on dit... Que sait-on de ce lieu, de ce milieu dans lequel évoluent les tout-petits, de cette micro-société où ils passent souvent plus de temps que dans leur famille? Que sait-on du rôle et de la place qu’occupent les éducatrices dans la vie des enfants? 

15 mai 2014/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (32902)/Commentaires ()/
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Une visite à Over the Hill Orchards

Auteur: Émilie Dessureault-Paquette (EV)/18 février 2015/Catégories: 2015, Agriculture et environnement, Économie

Over the Hill Orchard

Over the Hill Orchard

Sylvia Kreutzer cuisine 100 tartes par jour, seule ou avec son assistant, pour fournir 220 points de vente du Manitoba à la Colombie-Britannique.
Photo: Émilie Dessureault-Paquette (2015)
LUMSDEN - Je suis arrivée à Over the Hill Orchards vers la fin de l’après-midi. Évidemment, c’est l’hiver, mais rien ne semble pourtant mort dans les vergers, on peut facilement imaginer les arbres en fleurs au printemps. Le lieu est paisible, nous voilà loin dans la prairie, dans un endroit privilégié. Nous sommes « au-dessus de la colline », avec une vue sur le méandre d’une vallée, comme une version petite et personnelle de la vallée Qu’appelle qui n’est pas bien loin.

Sylvia Kreutzer est en train de préparer quelques-unes des 100 tartes qu’elle cuisine chaque jour, seule ou avec son assistant, pour fournir les 220 magasins de l’Ouest canadien (de la Colombie-Britannique au Manitoba)  dans lesquels les produits de Over the Hill Orchards sont distribués. Elle m’accueille avec un grand sourire et commence elle-même la conversation en français.

Un climat propice à la culture bio

L’aventure a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater d’entrée de jeu la diversité des fruits qui poussent aux vergers. On y trouve des pommes, des raisins, des pêches, des cerises, des baies de Saskatoon, et j’en passe! Les vergers ont leur certification biologique depuis 3 ans. Pour Sylvia, faire de l’agriculture biologique n’est pas ce qu’il y a de plus difficile en Saskatchewan. Après tout, le climat sec n’apporte pas le lot de maladies et de moisissures que l’on peut retrouver ailleurs et dans cette optique, on utilise relativement peu de pesticides dans les fermes traditionnelles des alentours. Pour ce qui est des insectes, et bien on use de stratégie. Par exemple, on détourne l’appétit des sauterelles en leur offrant à manger leurs herbes préférées et elles se tiennent loin des fruits.

Dean Kreutzer insiste sur le fait qu’il existe des variétés adaptées au climat et à l’environnement de la Saskatchewan, en citant au passage les travaux de différents chercheurs. Mais la culture de ces fruits reste originale  dans la région où l’on se trouve.

La vraie difficulté, qui nous ramène aux planchers des vaches, c’est d’avoir du financement des banques, qui continuent plutôt à financer l’agriculture traditionnelle. Pour des raisons monétaires, il n’y a donc que 3 autres employés durant l’été. Sylvia et Dean semblent tout faire eux-mêmes, de la production à la distribution. Ils ont tout appris. Avant, Sylvia était agente de voyages et son mari travaillait dans l’informatique. Ils se sont formés sur le tas, avec des informations glanées sur des initiatives semblables aux États-Unis et en Colombie-Britannique.

J’étais venue ici pour parler du défi que représente la culture des arbres fruitiers en Saskatchewan, dans un environnement et un climat que l’on peut facilement qualifier d’extrême au cœur de l’hiver. Et pourtant, quand Dean, le mari de Sylvia est entré dans la boutique pour me vendre une bouteille de vin fait avec les fruits des vergers (sachez que Over the Hill Orchards produit du vin depuis maintenant 6 mois), c’est d’éducation que nous avons le plus parlé.

Écoresponsabilité et éducation

Dean et Sylvia confirment que le bilinguisme de Sylvia est un atout de taille, pour le tourisme en été et pour les relations publiques, par exemple. C’est important de parler en français aux enfants francophones qui viennent visiter les vergers. Sylvia est fière de me dire que tous leurs produits sont étiquetés dans les deux langues.

En novembre dernier ils ont remporté le prix Entreprise de transformation lors des Lauriers de la PME organisé par RDÉE Canada  (Réseau national de développement économique francophone).  Ils considèrent ce prix gratifiant certes, mais la vraie récompense, selon eux, c’est l’éducation qu’ils peuvent donner, au public mais surtout à leurs enfants. Ceux-ci sont d’ailleurs déjà de petits stagiaires qui apprennent à gérer une entreprise écoresponsable en participant à tout ce qui touche au fonctionnement des vergers, de l’entretien des variétés d’arbustes et d’arbres fruitiers à la distribution des produits transformés. L’éducation semble au cœur des préoccupations de Dean et Sylvia.

L’entreprise semble avoir du succès mais ce n’est pas suffisant, selon Dean et Sylvia. Énormément de gens ignorent encore l’existence  de ces vergers, se désole Dean, comme à Regina par exemple, qui n’est pourtant qu’à une vingtaine de minutes en voiture. Ils sont contents lorsque les gens achètent leurs produits, c’est bien évident, mais ils voudraient que les gens se déplacent et viennent à leur rencontre afin qu’ils puissent leur expliquer toute la philosophie de Over the Hill Orchards.

Ils veulent expliquer leur démarche au public et c’est pourquoi ils misent beaucoup sur l’agrotourisme. Dean veut absolument que les gens viennent dès que les vergers ouvrent en mai, jusqu’en octobre, et qu’ils profitent de l’endroit en sirotant un café et en mangeant un morceau de Prairie Cherry pie (qui est à tomber par terre, soi-dit en passant, sans gluten, et avec un taux de sucre très bas!) Il veut pouvoir démontrer au public que leur démarche est possible.

Lorsque Dean et Sylvia partagent avec nous leur passion et leurs  intérêts, on est rapidement sous le charme et on constate que le changement et l’éducation ont pris d’assaut la colline au-dessus de la vallée. 

Over the Hill Orchards

• Lumsden (SK) 306-530-9133, Overthehillorchards.ca

• Ouvert de la fête des mères jusqu’à l’Action de grâce

Visite à 13 h tous les samedis et dimanches en saison ou sur rendez-vous 

(1)    Voir Lauriers de la PME : L’entreprise saskatchewannaise Over the Hill Orchards reçoit le prix « entreprise de transformation » (Eau vive, 20 novembre 2014)

 

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Émilie Dessureault-Paquette

Émilie Dessureault-Paquette (EV)

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