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AGA 2024 de la CPF

Une nouvelle année pour le CÉF : Attendre de voir

Un consensus semble atteint par tous les interlocuteurs du CÉF qui prennent maintenant un certain recul après avoir exprimé leurs critiques et veulent laisser les personnes en charge le soin de travailler à l’amélioration de son fonctionnement.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28475)/Commentaires ()/
Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

Quelle année scolaire pour les écoles du CÉF?

On se souvient d’un commentaire de Francis Potié, directeur général de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), à propos des coupures de Patrimoine canadien lors d’une table ronde à l’Institut français. « Tout ne va pas si mal. » Il me semble qu’il pourrait aussi bien s’appliquer à la « crise » qu’est en train de traverser le CÉF.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (31486)/Commentaires ()/

Une rentrée comme les autres

C’était l’effervescence au Pavillon secondaire des quatre vents (PSQV) de l’école Laval à Regina en cette matinée de rentrée, mardi 2 septembre.

11 septembre 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26271)/Commentaires ()/

Pourquoi choisir l’école de la minorité?

La rentrée scolaire 2014 ne fera sans doute pas exception. Encore une fois, trop d’enfants de parents ayants droit ne seront pas inscrits à une école francophone. Une tendance qui met en péril l’avenir des communautés francophones en situation minoritaire.

11 septembre 2014/Auteur: Lucien Chaput (Francopresse)/Nombre de vues (23683)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Nomination à la direction des écoles Beau Soleil et ÉSCM à Gravelbourg

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) annonce la nomination de Rosalie Lizée à titre de directrice de l'école Beau Soleil et de l'école secondaire Collège Mathieu (ÉSCM) à Gravelbourg.
4 septembre 2014/Auteur: Conseil des écoles fransaskoises/Nombre de vues (27649)/Commentaires ()/
Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le CÉF restructure ses services face à ses défis budgétaires

Le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a dévoilé, le 18 août dernier, les détails de la restructuration de ses services éducatifs. Ces changements ont été apportés afin, selon le CÉF, de «mieux répondre aux nouveaux défis qui découlent des compressions budgétaires annoncées en juin 2014. [L]a réorganisation des services voués aux élèves permettra de favoriser la réussite des élèves et l’accompagnement des intervenants dans les écoles. »

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (26444)/Commentaires ()/
Balises:
Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

Jugement dans la crise scolaire fransaskoise

La Cour octroie dix fois moins que réclamé

Le juge Barrington Foote de la Cour du Banc de la Reine a ordonné au gouvernement de la Saskatchewan, le 19 août, de payer la somme de 500 000 $ pour renflouer les coffres du Conseil scolaire fransaskois (CSF) pour l’année 2014-2015.

28 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (28800)/Commentaires ()/
La Résidence à l’ESCM de Gravelbourg est finalement fermée.

La Résidence à l’ESCM de Gravelbourg est finalement fermée.

Le début de la fin.

À entendre que le Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) a finalement fermé la résidence à l’École secondaire Collège Mathieu (ESCM) de Gravelbourg n’était pas une grande surprise pour moi. J’ai été le premier directeur académique de l’ESCM sous les auspices du CÉF. 

28 août 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (21610)/Commentaires ()/

Tentative de conciliation entre les enseignants et le gouvernement

Après avoir été secouée par des remous internes ces derniers jours avec l’éviction de son président, Colin Keess, pour des  motifs encore flous, lors  d’un vote de non-confiance, la Fédération des enseig nants de la Saskatchewan (Saskatchewan Teachers’ Federation – STF) et  le gouvernement de la Saskatchewan se sont mis d’accord pour faire appel  à un conciliateur puisque  les négociations qu’ils  ont engagées pour la rédaction d’une nouvelle convention collective sont au point mort.

21 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (22311)/Commentaires ()/
Catégories: 2014Éducation
Balises:

Réparer les erreurs du passé ou préparer l’avenir?

Dans les démarches entourant sa demande d’injonction pour réclamer un montant supplémentaire de 5,2 millions de dollars au gouvernement provincial, le Conseil scolaire fransaskois n’a pas mis toutes les chances de son côté. 

14 août 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26100)/Commentaires ()/

CSF : Une injonction plaidée dans des conditions défavorables

Le Conseil scolaire fransaskois (CSF) a, comme prévu, plaidé par la voix de son avocat, Me Roger Lepage, devant la Cour du Banc de la Reine à Regina, lors d’une injonction, pour obtenir la somme de 5,2 millions de dollars du gouvernement provincial les 6 et 7 août derniers.

14 août 2014/Auteur: Alexandre Daubisse (EV)/Nombre de vues (24224)/Commentaires ()/
Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Les parents déplorent la nouvelle cause juridique du CSF

Le Conseil scolaire fransaskois retourne devant les tribunaux

Mises à pied, démission du directeur, réductions de programmes et coupure du budget de 4,4 millions $. Suivant l’échec de pourparlers, le gouvernement a décrété le 12 juin un audit des finances du Conseil scolaire fransaskois. Le 26 juin, le CSF lançait une nouvelle poursuite

10 juillet 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24480)/Commentaires ()/
Droits ancestraux des autochtones

Droits ancestraux des autochtones

L’obligation de consulter est immédiate

La Cour suprême du Canada vient alourdir le fardeau des gouvernements et des entreprises dans l’exploitation des ressources sur les terres ancestrales. Le jugement du 26 juin pourrait impacter un grand nombre de négociations, partout au pays.

10 juillet 2014/Auteur: Anonym/Nombre de vues (25291)/Commentaires ()/
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L’École secondaire Collège Mathieu récompense ses élèves méritants lors de son Gala 2014

L’école secondaire Collège Mathieu tenait son Gala annuel le jeudi 26 juin 2014. Parents, amis, élèves et membres du personnel se sont tous réunis pour récompenser les élèves qui se sont distingués durant la dernière année scolaire. La soirée a débuté par un barbecue, suivi du Gala aminé par Sydney Auger.

10 juillet 2014/Auteur: École secondaire Collège Mathieu/Nombre de vues (24743)/Commentaires ()/
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Et c’est reparti

C’est, hélas, grâce aux visites périodiques dans les couloirs des tribunaux que la francophonie canadienne réussit tant bien que mal à tirer son épingle du jeu. Le dossier scolaire a tenu pas mal d’avocats occupés ces dernières années à l’échelle du pays afin de s’assurer que l’éducation en français ait droit de cité à l’échelle du pays. Et ce n’est pas fini! 

3 juillet 2014/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26543)/Commentaires ()/
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Mélanie Joly et la modernisation de la Loi sur les langues officielles

Auteur: Sophie Gaulin – (La Liberté)/31 mars 2019/Catégories: Société, Juridique

Mélanie Joly

Mélanie Joly

La ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie, Mélanie Joly, déposait le 11 mars sa stratégie de modernisation de la Loi sur les langues officielles lors d’une conférence de presse à l’Université d’Ottawa. Il s’agira d’un examen qui prendra la forme de discussions nationales.

Rappelons que sur fond de crise linguistique au pays, la Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) avait dévoilé sa propre vision en vue de cette modernisation. La proposition de projet de loi de la FCFA avait été remise à la ministre Joly le 5 mars. Entretien exclusif avec la ministre responsable du dossier, l’Honorable Mélanie Joly.

La Liberté : Est-ce que l’annonce que vous avez faite le 11 mars sur votre stratégie de consultation à l’échelle nationale en vue de la modernisation de la Loi sur les langues officielles est une réaction au projet de loi que vous a remis la FCFA ?
Mélanie Joly :  Non. La FCFA a plutôt fait son travail. Elle savait que j’avais reçu cette mission de moderniser la Loi dans ma lettre de mandat rédigée par le premier ministre en juillet dernier. Ils ont développé une proposition ambitieuse. Et nous, on est arrivé avec un processus de modernisation qui va au-delà de ce qui est proposé par la FCFA.

LL : Quels sont les éléments que vous amenez et que vous ne retrouvez pas dans la proposition de la FCFA ?
MJ : La FCFA ne parle pas de la question de la place du Canada dans le monde, ni d’assurer la place du français sur le numérique.

LL : Quel est votre objectif pour la modernisation de la Loi sur les langues officielles ?
MJ : La Loi, telle qu’elle existe depuis 1969, se penche davantage sur les droits individuels, comme par exemple obtenir des services gouvernementaux dans la langue de son choix. Par la suite, en 1982, avec la nouvelle Constitution, on a reconnu que les gens devaient avoir accès à l’éducation et à un milieu de travail au sein d’une institution fédérale dans la langue de leur choix.

LL : La question qu’on se pose maintenant, c’est comment pérenniser nos communautés de langue officielle en situation minoritaire ? Comment peut-on s’assurer qu’on va pouvoir vivre dans la langue officielle de son choix, dans un contexte où le pourcentage des francophones hors Québec est en diminution par rapport à l’augmentation de la population et dans un contexte où le bilinguisme des anglophones hors Québec est en stagnation ? Notre objectif est donc de mieux reconnaitre les droits collectifs, comme avoir des mesures positives pour pouvoir vivre au quotidien dans la langue officielle de son choix. Pensez-vous avoir résolu la définition de ce qu’est un francophone dans la révision du règlement de la Loi sur les langues officielles que vous avez annoncée le 25 octobre 2018 ?
MJ : La Constitution et la Loi prévoient des définitions en lien avec les ayants droit. Ce qu’on a fait avec le nouveau règlement, c’est de changer cette définition de francophone pour inclure de façon générale les gens qui parlent le français et pour qui c’est la deuxième langue, même si leur première langue est par exemple l’arabe. Grâce à cette nouvelle définition, c’est 600 nouveaux points de service qui vont être désignés bilingues à travers le pays.

Jeremy Ghio [attaché de presse de la ministre, lors d’une demande de clarification] : Selon les chiffres estimatifs, ce nouveau règlement augmente de 20 000 le nombre de francophones au Manitoba, passant ainsi à 61 000 au total.

LL : Vous œuvrez au cœur du dossier des langues officielles depuis des années. Est-ce que vous croyez possible qu’on ait un jour une Loi avec plus de dents ?
MJ : C’est sûr que je suis en faveur, comme ministre, d’une Loi qui aurait plus de dents, et c’est pourquoi le premier ministre m’a demandé de développer ce processus de modernisation. Mais il y a plusieurs scénarios à regarder. Il y a plusieurs façons de faire. C’est pour ça qu’on s’en va à travers le pays pour entendre les meilleures idées.

LL : Ça fait huit mois que vous avez reçu le mandat du premier ministre de commencer ce processus. Pourquoi avoir tant attendu pour entamer les consultations ?
MJ : On a d’abord fait en sorte d’annoncer le Plan d’action sur les langues officielles et les programmes qui y sont associés. On a quand même investi 500 millions $. On a été très impliqué dans la défense du projet de l’Université francophone en Ontario et dans les négociations avec les provinces. Et pour ce processus, notre objectif a été de saisir l’opportunité du mois de la francophonie, qui est le mois de mars, pour être en mesure de finir le tout pour le mois de juin.

LL : Pourquoi est-ce que votre gouvernement n’a pas saisi l’opportunité dès le début de son mandat de réformer cette Loi pour lui donner l’envergure qu’elle mérite ?
MJ : Quand on a été élus, au départ, notre priorité était vraiment d’entendre les communautés qui avaient été laissées de côté par le gouvernement conservateur de M. Harper. On voulait réparer la maison qui avait été particulièrement brisée. Tous les réflexes du gouvernement fédéral en matière de langues officielles avaient été perdus. On voulait protéger d’abord les organisations et les communautés qui avaient été très vulnérabilisées au cours des dix dernières années.

LL :Ne pensez-vous pas que d’avoir attendu la fin de votre mandat pour moderniser cette Loi fragilise les acquis des francophones en situation minoritaire ? Il n’y a qu’à voir les tensions linguistiques au pays, en Ontario par exemple...
MJ : Comme gouvernement, on doit faire deux choses : être en mesure de répondre aux urgences et faire preuve d’ambition pour réformer le cadre législatif. Il n’y a eu aucun gouvernement au cours des 30 dernières années qui a eu le courage de réformer la Loi sur les langues officielles, parce que c’est une Loi qui est complexe et qui a des impacts sur la vie des Canadiens. On doit donc inclure nos citoyens dans la conversation. On ne peut pas faire ça en vase clos et on ne peut pas la moderniser à l’encontre des Canadiens. Au début de notre mandat, on a commencé par réparer les pots cassés. On a redonné du leadeurship à nos organisations en leur donnant plus de budget. Une fois que ça c’était fait, et maintenant qu’ils ont plus d’espace pour respirer, ils vont être capables de participer à un processus qui va leur demander du temps, de l’énergie et de l’expertise. Et là, on va pouvoir passer à la modernisation de la Loi.

LL :Vous nous parlez de délais comme si vous étiez certaine que le Parti libéral gagnera les élections en octobre prochain. N’aurait-il pas été plus sûr de moderniser cette Loi tant que vous étiez certains d’avoir la majorité en Chambre ?
MJ : Il a toujours été clair que notre gouvernement est aux côtés des communautés de langue officielle en situation minoritaire. C’est au cœur même de la mission du Parti libéral de protéger les droits linguistiques. C’est pour ça que c’est un premier ministre Trudeau qui a mis en place la Loi sur les langues officielles. Maintenant, c’est nous qui allons pouvoir la moderniser. On ne prend jamais rien pour acquis, parce qu’il faut obtenir la confiance de nos citoyens lors des élections du 21 octobre prochain, mais nous, on va en faire une priorité et on va continuer à mettre la pression politique sur tous les partis en chambre pour s’assurer que cette loi-là fasse consensus.

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