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AGA 2024 de la CPF
L’école francophone et les Néo-Canadiens

L’école francophone et les Néo-Canadiens

De plus en plus, on voit l'immigration francophone comme le moyen de changer le cours de l’histoire qui voudrait que la langue française vogue imperceptiblement vers des eaux troubles et des ciels obscurs.

7 juillet 2016/Auteur: Réjean Paulin/Nombre de vues (30156)/Commentaires ()/
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Exposition d’arts de l’École Ducharme

Exposition d’arts de l’École Ducharme

Les artistes en herbe font belle impression

« Wow! » semble avoir été l’exclamation la plus utilisée lorsque la galerie d’art organisée par le conseil de l’École Ducharme a ouvert ses portes en soirée le 20 juin dernier.

4 juillet 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30565)/Commentaires ()/
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Lettre de parents fransaskois: La saine gouvernance scolaire 101

Lettre de parents fransaskois: La saine gouvernance scolaire 101

La période électorale du Conseil scolaire fransaskois (CSF) approche à grands pas. Nous sommes les électeurs. Nous sommes des payeurs de taxes (les contribuables).  Nous demandons une éducation de qualité pour nos enfants. Nous demandons l’excellence au niveau du français dans nos espaces scolaires. Nous voulons une gestion responsable de nos écoles.

30 juin 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (24214)/Commentaires ()/
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Mon enfant ne veut manger que des pâtes !

Mon enfant ne veut manger que des pâtes !

Même si notre enfant semble être déterminé à ne pas manger les « choses vertes » qui osent envahir son assiette, rien n’est perdu. Voici quelques trucs et astuces pour aider votre enfant dans sa découverte alimentaire.

 

30 juin 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (38970)/Commentaires ()/
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Le président du CSF s’engage à refléter la volonté de la communauté

Le président du CSF s’engage à refléter la volonté de la communauté

Rencontre avec le président du Conseil scolaire fransaskois

Alpha Barry estime que le temps est désormais à la reconstruction pour le CSF dont la situation ne fait pas l’unanimité actuellement.
16 juin 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard et Pascal Lévesque/Nombre de vues (32425)/Commentaires ()/
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Parcours de l’unique finissant de l’école Valois

Parcours de l’unique finissant de l’école Valois

Entre autonomie, discipline et motivation

PRINCE ALBERT - Vivre son secondaire comme étant le seul élève de la classe peut sembler être un défi pour bien des élèves. Cependant, pour Bao Tuong An Chau, la situation ne lui a pas semblé incongrue. Il a su s’en accommoder et même s’en satisfaire pleinement.

 

16 juin 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (24096)/Commentaires ()/
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C’est gros, c’est amusant, c’est le nouveau meuble de jeu à l’École de Bellegarde

C’est gros, c’est amusant, c’est le nouveau meuble de jeu à l’École de Bellegarde

Il y avait beaucoup de gros sourires le 9 mai 2016 à l’École de Bellegarde pendant les récréations, grâce au nouveau meuble de jeu qui a été installé la semaine précédente par des parents bénévoles.
2 juin 2016/Auteur: Aimée Poirier (ACFB)/Nombre de vues (24787)/Commentaires ()/
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De nouveaux espaces à Saskatoon pour le Collège Mathieu

De nouveaux espaces à Saskatoon pour le Collège Mathieu

Le jeudi 19 mai dernier le Collège Mathieu a inauguré ses nouveaux espaces du campus de Saskatoon.

2 juin 2016/Auteur: Collège Mathieu/Nombre de vues (31302)/Commentaires ()/
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Ranger, un plaisir partagé ?

Ranger, un plaisir partagé ?

Demander à un enfant de ranger sa chambre peut devenir un jeu

Amener son enfant à devenir grand soulève toujours son lot de soucis pour les parents ; particulièrement pour les parents qui travaillent et qui pensent ne pas avoir assez de temps à leur consacrer. 

2 juin 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (39339)/Commentaires ()/
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Une mosaïque créée par les élèves de Zenon Park

Une mosaïque créée par les élèves de Zenon Park

Découvrir la puissance du groupe

ZENON Park - Les élèves étaient très fiers de voir les images qu’ils avaient soumises aux artistes dans la mosaïque. Cette murale est le produit de leur imagination, de leur culture, de leur vécu.
19 mai 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (35407)/Commentaires ()/
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Les élèves de Debden découvrent la Ville de Québec

Les élèves de Debden découvrent la Ville de Québec

DEBDEN - En septembre 2014, nous avons commencé à planifier notre voyage éducatif à Québec. Avec l'aide de nos parents, notre communauté, notre division scolaire et nos enseignantes, nous avons commencé les levées de fonds. 
27 avril 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (33358)/Commentaires ()/
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Ma culture, où est-elle sur le campus?

Ma culture, où est-elle sur le campus?

Conférence à la Cité universitaire francophone

REGINA - Conférence portant  sur l'identité, l'intégration et le bien-être de la jeunesse fransaskoise et métisse dans un environnement universitaire.
21 avril 2016/Auteur: Anonym/Nombre de vues (30714)/Commentaires ()/
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Un ancien président du CSF se prononce

Un ancien président du CSF se prononce

Rencontre avec Yvan Lebel

« Est-ce qu’on pense à nos jeunes dans tout ça ? » C’est le cri du cœur d’Yvan Lebel qui a déjà occupé la présidence du Conseil scolaire fransaskois pendant 4 ans.
21 avril 2016/Auteur: Jean-Pierre Picard/Nombre de vues (26310)/Commentaires ()/
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Rencontre avec Kenneth Bos: histoire d'une chronique

Rencontre avec Kenneth Bos: histoire d'une chronique

Rencontre avec Kenneth Bos, à l'origine de "S'exprimer autrement", chronique qui paraît dans l'Eau vive depuis le 24 mars.
21 avril 2016/Auteur: Mychèle Fortin/Nombre de vues (37629)/Commentaires ()/
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Le centre éducatif Les Petits Pois de Bellevue

Le centre éducatif Les Petits Pois de Bellevue

Défis et projets d'une garderie en milieu rural

BELLEVUE - Après une occupation temporaire au sein du restaurant le Rendez-Vous, l’équipe et les enfants du centre éducatif Les Petits Pois ont intégré leurs locaux flambant neufs au sein de l’école.
21 avril 2016/Auteur: Sandra Hassan Farah /Nombre de vues (25588)/Commentaires ()/
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Décès de Manu Dibango : Quatre Afro-Canadiens lui rendent hommage

Décès de Manu Dibango : Quatre Afro-Canadiens lui rendent hommage

Auteur: Jean-Philippe Deneault — Initiative de journalisme local – APF Ouest/18 avril 2020/Catégories: Initiavive de journalisme local - APF, 2020, Arts et culture, Musique

Rachel Simmen, directrice adjointe du Centre éducatif Félix le Chat à Saskatoon

Rachel Simmen, directrice adjointe du Centre éducatif Félix le Chat à Saskatoon

Credit : courtoisie
À 86 ans, le monument de la musique africaine Manu Dibango a été emporté par la COVID-19 le 24 mars 2020. Quatre Franco-Canadiens d’origine camerounaise et mauritanienne établis en Saskatchewan, en Ontario et à Terre-Neuve-et-Labrador partagent leur réaction et leurs souvenirs empreints d’admiration et de nostalgie.

« J’étais très triste, surtout de savoir qu’il est parti à cause de ce terrible virus, réagit Rachel Simmen, d'origine camerounaise. Un monument qui disparaît aussi brutalement, ça fait mal. C’est révoltant ! » La directrice adjointe du Centre éducatif Félix le Chat à Saskatoon, où elle habite depuis 2013, est encore affectée par la disparition du célèbre saxophoniste.

Surprise et tristesse sont aussi partagées par Bertrand Simb Simb, originaire du Cameroun et résidant en Saskatchewan depuis 2014 : « C’est comme si le ciel m’était tombé dessus ce jour-là. C’est une très grosse perte pour le monde de la musique, en particulier celui de la culture camerounaise. »

Un homme marquant

Manu Dibango et le journaliste Jean-Marie Vianney

Manu Dibango et le journaliste Jean-Marie Vianney

Le journaliste Jean-Marie Vianney (à droite) a rencontré Manu Dibango à deux reprises en 2011 et en 2015, lui laissant un souvenir impérissable.
Credit : courtoisie
Le journaliste Jean-Marie Vianney, originaire de Douala, capitale économique du Cameroun, a reçu l’annonce de la disparition de l’artiste comme un choc, « surtout que, quelques jours avant, circulaient déjà sur les réseaux sociaux des rumeurs sur son décès qui avaient été démenties par sa famille, stipulant qu’il était malade et récupérait de la maladie. »

Celui qui vit depuis 25 ans à Ottawa poursuit : « Sa disparition tragique représente la perte d’un grand artiste qui a traversé le temps et l’espace en influençant plusieurs générations de musiciens et d’artistes ces 60 dernières années. » Fidèle admirateur, Jean-Marie Vianney a organisé un événement sur Facebook en hommage à Manu Dibango ainsi qu’au chanteur congolais Aurlus Mabélé, décédé lui aussi du coronavirus à Paris en mars dernier.

Le journaliste a même eu la chance de rencontrer le jazzman à deux reprises : en 2011, lors de son passage au Festival international Nuits d’Afrique à Montréal en tant qu’invité d’honneur, puis en 2015 lors du Forum Afrique Expansion où le saxophoniste a reçu un prix soulignant sa contribution à l’industrie musicale.

« Deux moments qui sont restés inoubliables, résume le passionné. Je me souviens de sa générosité avec les journalistes, il a répondu à toutes nos questions, même les plus polémiques. Manu était disponible, un homme simple. Après l’entrevue, il m’a parlé en douala et en français comme si nous nous connaissions et comme un grand frère. À aucun moment il ne m’a montré une différence de classe ni de statut. Je me souviens de son rire : mémorable, naturel, vrai ! Sa manière de raconter les histoires, ses anecdotes, sa voix ! »

Un immense héritage

Navel Sarr

Navel Sarr

Navel Sarr, gestionnaire informatique pour le Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-et-Labrador, est également le fondateur du premier festival de musique africaine à Saint-Jean.
Credit : Jean-Philippe Deneault
Pour Navel Sarr, Mauritanien d’origine et fondateur du premier festival de musique africaine à Saint-Jean, la mort de Manu Dibango constitue la perte de « l’un des fondateurs de ce que l’Occident appelle la ‘musique du monde’ ».

L’ancien animateur de l’émission Couleurs Café à la radio communautaire de Saskatoon ajoute : « Manu a beaucoup contribué au rayonnement de la musique africaine en dehors du continent. Selon moi, il a permis au reste du monde de s’intéresser à la musique africaine qui est une musique très variée et qui est aussi l’origine de plusieurs genres musicaux américains. »

Les nombreuses collaborations de Manu Dibango avec de grands musiciens africains et occidentaux reconnus internationalement font partie intégrante de son legs. « Il laisse derrière lui une soixantaine d’albums dont nous continuerons à nous délecter. Il a fait connaître la culture camerounaise en particulier, et celle de l’Afrique en général au monde entier », souligne Bertrand Simb Simb.

Jean-Marie Vianney, ancien animateur et journaliste à l’émission Afrique Plus de la radio CHUO à Ottawa, ajoute : « À lui seul, Manu Dibango représente l’image de l’artiste et de la musique africaine. À travers sa musique, les communautés africaines et afro-américaines du monde ont pu se retrouver et solidifier leurs identités. La preuve : la reprise de l’extrait Soul Makossa par Michael Jackson a permis de se faire reconnaître auprès de la communauté artistique du monde », argumente le spécialiste. 

Mais la reprise du roi de la pop ne fait pas l’unanimité. Beaucoup pensent encore à cette affaire en justice qui a opposé le compositeur africain à la star américaine puis à Rihanna en 2009 pour leur utilisation non créditée d’un extrait de sa chanson. Enfant, Navel Sarr avait été frappé et révolté que l’une de ses idoles, Michael Jackson, ose plagier un musicien africain.

Déjà, un vent de nostalgie

Bertrand Simb Simb

Bertrand Simb Simb

Bertrand Simb Simb est né au Cameroun et habite à Saskatoon
Credit : courtoisie
L’héritage collectif laissé par Manu Dibango est aussi personnel pour ses plus grands admirateurs pour qui la présence de « Tonton Manu », ou « Papa Manu », remonte souvent à l’enfance. « Étant de la génération post-Soul Makossa, Tonton Manu a bercé ma tendre enfance à travers sa musique, se souvient avec nostalgie Jean-Marie Vianney. Je l’écoutais à la radio comme beaucoup de monde à travers le Cameroun, l’Afrique et le monde. »

Des souvenirs d’enfance comparables émergent chez Rachel Simmen à Saskatoon : « Au début des années 80, j’étais élève au collège Vogt de Yaoundé, au Cameroun. Ce collège avait une fanfare et les musiciens aimaient interpréter la musique de Manu Dibango. Sa musique passait régulièrement à la radio, car il n’y avait pas de télé à l’époque. »

Issu d’une plus jeune génération, Navel Sarr se rappelle avoir grandi « en voyant toujours Manu à la télévision avec son saxophone ». Pour sa part, Bertrand Simb Simb confie avoir toujours été « au parfum des événements majeurs de Papa Manu, par réseaux sociaux, journal, télé ou en live ». Le Fransaskois n’oubliera pas de sitôt son dernier concert à l’Olympia de Paris en 2014. « C’était un carton comme d’habitude ! »

De son vrai nom Emmanuel N'Djoké Dibango, Manu Dibango a accompagné six décennies au rythme de son afrojazz et de ses mélodies accrocheuses. Le saxophoniste camerounais a frappé les imaginaires et marqué de nombreuses générations, à l’instar de la diaspora africaine au Canada.

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Balises: Manu Dibango
Jean-Philippe Deneault

Jean-Philippe Deneault — Initiative de journalisme local – APF Ouest

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 - dimanche 29 septembre 2024