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Nouvelles du CÉCS

Le vote des néo-Canadiens entre devoir citoyen et freins sociaux

Auteur: Inès Lombardo – Francopresse /19 septembre 2021/Catégories: Société, Immigration, Politique

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Crédit : Phil Scroggs / Unsplash

Les néo-Canadiens votent historiquement moins que les Canadiens nés au pays, mais cet écart tend à diminuer légèrement depuis 2015 selon des observateurs. Plusieurs raisons, dont le fait d’être trop occupé et le manque d’intérêt politique, expliquent pourquoi certains nouveaux citoyens s’abstiennent de voter, quand d’autres s’en font un devoir.

« Le devoir citoyen, ça reste. » Depuis qu’elle a la citoyenneté, Anne Gutknecht, une Française devenue canadienne en mai 2019, s’assure de voter à chaque élection au Canada, quel que soit le palier.

« L’une des raisons pour lesquelles je voulais devenir citoyenne était d’avoir ce choix de changer le système qui va affecter nos vies professionnelle et personnelle », explique l’Ottavienne arrivée au Canada en novembre 2010.

Pas qu’un manque d’intérêt

Saint-Phard Désir
Saint-Phard Désir, directeur général du Conseil économique et social d’Ottawa-Carleton (CÉSOC)
Crédit : Émilie Pelletier – Le Droit

D’après Élections Canada, les néo-Canadiens sont des citoyens qui « sont arrivés au Canada il y a moins de 10 ans ». Les immigrants de longue date sont, quant à eux, des immigrants qui « vivent au Canada depuis au moins 10 ans ». 

Voter semble moins important pour les néo-Canadiens qui émigrent de pays dictatoriaux, remarque Saint-Phard Désir, directeur général du Conseil économique et social d’Ottawa-Carleton (CÉSOC) : « Ces personnes ne sont pas vraiment motivées à voter. Elles se désintéressent de la politique, car elles n’ont plus confiance, vu ce qu’il peut se passer dans leur pays d’origine. »

D’ailleurs, Élections Canada note qu’en comparaison aux Canadiens de naissance ou aux immigrants de longue date qui ne votent pas, « les néo-Canadiens qui ne votent pas sont moins susceptibles d’affirmer que leur principale raison pour ne pas voter est le manque d’intérêt pour la politique ».

D’autres barrières

Élections Canada a recensé d’autres freins au vote des néo-Canadiens, dont l’accès à l’information nécessaire pour voter : « En 2015, 14 % des néo-Canadiens qui n’ont pas voté à l’élection générale ont invoqué des raisons liées au processus électoral, comparativement à 7 % des Canadiens de naissance et des immigrants de longue date. »

Entrent aussi en compte le fait de ne pas avoir été inscrit sur la liste électorale, ainsi que la barrière de la langue, certains néo-Canadiens ne maîtrisant ni le français ni l’anglais. En outre, le manque de temps, de revenu et le statut social sont aussi des composantes de l’absence du vote chez les néo-Canadiens.

Une participation en hausse

Selon Saint-Phard Désir, une nuance commence toutefois à se faire sentir depuis les élections de 2015 : « La participation des néo-Canadiens augmente timidement, car ils voient des noms sur des pancartes de candidats qui ressemblent aux leurs. » 

Une tendance confirmée en 2015 par Statistique Canada qui a noté que le taux de participation avait davantage augmenté chez les nouveaux immigrants que chez les immigrants de longue date.

Au CÉSOC, des activités sont organisées régulièrement au profit des nouveaux Canadiens et des immigrants. « Nous leur parlons des élections, nous abordons la manière de fonctionner du pays, tout ce qu’il y a à savoir sur l’éducation, les lois, la santé, etc. », précise Saint-Phard Désir.

S’adapter et cultiver sa curiosité

Anna Gutknecht
Arrivée au Canada en novembre 2010, l’Ottavienne Anna Gutknecht a à cœur de voter, quel que soit le pays.
Crédit : Courtoisie

Étant donné qu’elle accordait déjà beaucoup d’importance au vote en France, Anne Gutknecht n’a pas eu de mal à s’intéresser au vote au Canada. « Je suis privilégiée, car je peux travailler, voter, et j’ai eu une immigration choisie. Ça change beaucoup de choses. Je peux comprendre que, pour ceux qui viennent de pays où la vie est très compliquée, les enjeux canadiens peuvent paraître [dérisoires]. »

Pour la Franco-Canadienne, l’adaptation passe par « le temps pour apprendre et la curiosité ». Elle l’illustre à travers son propre exemple : « Je ne suis pas arrivée en conquérante. J’étais prête à devenir une éponge pour absorber chaque nouvelle information. Surtout au niveau de la langue, car le champ lexical de la politique n’est pas forcément le même ici. C’est fascinant, on apprend beaucoup. On redevient des enfants sur un terrain de jeux en quelque sorte. »

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