AGA 2024 de la CPF
Close

Actualité économique

Et pourquoi pas un salaire maximum! Et pourquoi pas un salaire maximum!

Et pourquoi pas un salaire maximum!

35913
Savez-vous ce qui s'est passé le mardi 3 janvier 2017?  À 11h47 très exactement, les 100 présidents-directeurs généraux les mieux rémunérés du pays (dont 2 femmes) empochaient le salaire moyen annuel d’un Canadien travaillant à temps plein.
Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

Les PDG les mieux payés ont déjà gagné le salaire annuel d'un employé

22912
Avant que l'horloge n'ait sonné les 12 coups de midi le mardi 3 janvier, les présidents et chefs de la direction les mieux payés du Canada avaient déjà gagné plus que le salaire annuel d'un travailleur moyen pour 2017.
Grandeurs et misères du néolibéralisme Grandeurs et misères du néolibéralisme

Grandeurs et misères du néolibéralisme

Dans un rapport du Fonds monétaire international, on peut lire: "Au lieu de favoriser la croissance, certaines politiques...
31937
De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

De l'Algérie à la cuisine du Artful Dodger

REGINA - Arrivé au Canada en 2014, Ramdane Chiouk travaille comme cuisinier à l’Artful Dodger au centre-ville de Regina...
27746
Programme Mobilité francophone Programme Mobilité francophone

Programme Mobilité francophone

Le ministère Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a annoncé l'arrivée du programme...
26465
RSS
Première45679111213Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CÉCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Services de santé en français en milieu minoritaire: il faut aller plus loin que la question de la langue

C’est tout le bagage culturel du patient qu’il faut voir.

Auteur: Huguette Young (Francopresse)/18 octobre 2014/Catégories: Société, Santé

Le Dr. Aurel Schofield

Le Dr. Aurel Schofield

Photo: Francopresse (2014)
Lorsqu’on parle de services de santé en français en milieu minoritaire, il faut innover. Il faut aller plus loin que la question de la langue. C’est tout le bagage culturel du patient qu’il faut voir. C’est donc dire des services adaptés à la culture des immigrants francophones d’origines ethniques diverses.

C’est l’une des priorités de l’ex-directeur et doyen associé du Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick, le Dr Aurel Schofield, reconduit dans ses fonctions à la tête de la Société Santé en français pour un deuxième mandat de deux ans.

En effet, comment expliquer un traitement à un patient du sud-est asiatique dont la langue seconde est le français, lui donner des conseils sur la prévention ou l’autogestion de sa santé alors qu’il est déjà « en situation de vulnérabilité? », rajoute-t-il.

« Les études montrent qu’il perd sa capacité de compréhension dans la langue seconde » […] On revient toujours à la langue maternelle, la langue de base », explique le président de la SSF. 

L’un des défis de la Société de santé en français, sera de développer une stratégie globale axée sur des services en santé « linguistiquement et culturellement » adaptés aux diverses communautés culturelles et au milieu qui les dessert, fait-il voir. La solution sera sans doute différente au Nunavut qu’à Saint-Boniface, au Manitoba.

La SSF a déjà une étude exploratoire en main sur les normes en vigueur aux États-Unis en matière de services culturellement et linguistiquement appropriés destinés, par exemple, à la population hispanophone qui a une connaissance limitée en anglais. Dans certains centres de santé américains, on a misé sur le recrutement d’employés bilingues (dans la langue de la minorité), sur la formation culturelle et linguistique et le recours à des services d’interprétation téléphonique, selon les besoins.

L’une des idées qui fait son chemin au Canada, c’est de recruter des « accompagnateurs » qui accompagneraient le malade « dans le système. » Un interprète, note-t-on, peut très bien servir « de point de contact » avec le patient mais celui-ci n’aura pas nécessairement de connaissances médicales.

Au Canada, la côte est longue à remonter et les divers hôpitaux qui offrent des services en français n’en sont pas là. Si l’on se fie à l’expérience américaine, l’établissement de normes et la mise en place de services est un processus extrêmement long. Autre embûche : « la discontinuité dans le financement. »

La SSF a reçu une enveloppe budgétaire de 40 millions $ en mars 2014, soit le même montant qu’en 2013 mais cette fois, des fonds de 13 millions $ ont été retenus pour financer des projets qui répondront aux demandes des communautés minoritaires. Ces projets seront soumis à des appels d’offres.

C’est un recul pour la SSF qui veut mettre en place des stratégies permanentes et diversifier ses sources de financement pour ne plus être à la merci des fonds liés à la feuille de route linguistique du gouvernement fédéral.

Parmi ses autres priorités, le Dr Schofield mise sur le maintien des 16 réseaux de santé de la SSF, les ressources humaines, la prévention des maladies et le transfert des connaissances.

Imprimer

Nombre de vues (18025)/Commentaires ()

Huguette Young (Francopresse)

Huguette Young (Francopresse)

Autres messages par Huguette Young (Francopresse)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top