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Place de la petite enfance dans notre société

Dossier petite enfance - Mai 2014

Auteur: Jean-Pierre Picard/15 mai 2014/Catégories: 2014, Éditorial, Éducation, Petite enfance

Les jeunes parents qui arrivent du Québec sont toujours étonnés de découvrir ce qu’il leur en coûtera pour que leurs enfants puissent fréquenter un Centre de petite enfance (CPE) en Saskatchewan. Ils sont loin du 7 $ par jour rendu possible par le programme universel mis sur pied par le gouvernement du Québec, programme dont l'objectif premier est de permettre l'accès à un CPE, quel que soit le revenu familial.

La mise en place de cette politique témoigne de la reconnaissance collective de l’importance de l’éducation à la petite enfance, de la volonté d’une société d’investir dans son propre avenir.

L’accessibilité à un réseau efficace de centres de la petite enfance facilite l’intégration des mères au marché du travail. Avant la mise en place du programme québécois, en 1997, le pourcentage des Québécoises sur le marché du travail était nettement sous la moyenne canadienne. Après 1997 l’écart s’est mis à diminuer et aujourd’hui, elles sont plus nombreuses que leurs consœurs canadiennes à travailler à l’extérieur du foyer.

Mais au-delà du portrait économique il y a l’apport à l’enfant. De nombreuses études ont démontré à répétition qu’investir dans la petite enfance est la façon la plus efficace de préparer la prochaine génération. (Voir article : La petite enfance, un effet multiplicateur et judicieux pour assurer un meilleur avenir, page 9). La Saskatchewan, berceau de l’assurance maladie universelle au pays, devrait faire de la petite enfance une priorité et bonifier substantiellement son appui à un système auquel on confie ce qui nous est le plus précieux : nos enfants. Il faudrait surtout que le ministère de l’Éducation reconnaisse les défis particuliers de la communauté fransaskoise en matière de francisation.

Et que dire des salaires. Les éducatrices formées en petite enfance gagnent en moyenne la moitié du salaire d’un enseignant au Canada. N’est-il pas étrange que l’on accepte que les personnes à qui l’on confie nos enfants pendant la période la plus déterminante de leur vie soient payées moins cher que notre mécanicien?

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