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Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser leur projet. De quoi bonifier l’offre de services en français dans la province.

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L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de « renforcer les liens croissants entre la Belgique et la province ». Des liens qui se veulent surtout économiques.
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Les immigrants, une richesse économique plus que jamais éduquée

FRANCOPRESSE – Le Canada peut se targuer d’avoir la main-d’œuvre la plus scolarisée des sept plus grandes puissances du monde. C’est en grande partie les immigrants qui ont hissé le pays en tête du classement. Ottawa mise plus que jamais sur l’immigration économique de travailleurs hautement qualifiés. Pourtant, les compétences des nouveaux arrivants ne sont...
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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Planter des fleurs pour réduire les pesticides

Des bandes de fleurs sauvages permettent de réduire l’utilisation de pesticides.

Des bandes de fleurs sauvages permettent de réduire l’utilisation de pesticides.

Photo : Matthias Tschumi, Agroscope, 2013
L’inquiétude du public face à l’utilisation des pesticides est croissante depuis plusieurs années. De plus en plus d’évidence pointe vers le fait que les pesticides néonicotinoïdes sont très dommageables pour les écosystèmes, notamment envers les populations d’abeilles et autres pollinisateurs. De plus en plus de rapports critiques, en provenance de gouvernements et de l’Organisation des Nations unies, suggèrent que l’utilisation des pesticides pourrait être réduite sans pertes nettes pour les agriculteurs. Les scientifiques doivent donc développer de nouvelles méthodes pour aider les agriculteurs à protéger leurs récoltes, tout en limitant leur empreinte écologique.

Une des pistes potentielles est le génie écologique et la lutte biologique contre les insectes ravageurs. Par cette approche, des habitats sont construits afin de favoriser l’abondance d’insectes bénéfiques. Ces insectes sont souvent des ennemis naturels des insectes nuisibles, mais peuvent également fournir d’autres services écologiques, tels que la pollinisation. D’autres espèces peuvent également profiter de ces habitats, par exemple des oiseaux. Suivant cette idée, une solution potentielle pour limiter l’utilisation de pesticides commence à être utilisée depuis plusieurs années en Europe, entre autres en Autriche, en Allemagne, en Finlande, au Royaume-Uni, en Suède et en Suisse. Il s’agit de planter des bandes de plantes à fleurs autour ou à intervalles réguliers dans les champs. La présence des bandes florales vise à stimuler la présence de prédateurs naturels des insectes considérés comme des pestes agricoles, limitant ainsi le besoin de recourir à des pesticides tout en ajoutant une valeur esthétique au paysage.

Dans leurs résultats publiés dans la revue scientifique Proceedings of the Royal Society, des chercheurs suisses ont démontré que l’utilisation de bandes de fleurs sauvages a permis d’augmenter les rendements agricoles, de réduire l’abondance des insectes nuisibles et d’augmenter la présence d’insectes prédateurs, par exemple des guêpes parasitoïdes et des scarabées. Les fleurs utilisées incluent entre autres le trèfle, la coriandre, la carotte sauvage, la centaurée, la marguerite, le bleuet ou l’aneth. Des bandes de fleurs placées à intervalle de 100 m dans les champs pourraient aussi rendre le système encore plus efficace en rapprochant les insectes prédateurs de leurs proies indésirables, tout en occupant seulement 2 % de la superficie d’un champ. En Autriche, par exemple, les agriculteurs doivent planter des fleurs sauvages sur au moins 2 % de leurs terres arables.

Les chercheurs qui travaillent sur ces projets espèrent que l'implantation de ce type de défense naturelle puisse réduire l’abondance des pestes à un niveau qui ne nécessite plus l’application de pesticides la majeure partie du temps. Des études sont aussi faites afin de s’assurer que les bandes florales ne mènent pas à une augmentation de la présence de pestes attirées par les fleurs en bordure des champs. Les pesticides pourraient alors être réservés à gérer des années où se produit une épidémie majeure d’une maladie ou un parasite en particulier qui risque de causer des dommages importants. L’utilisation de bandes florales pour promouvoir la biodiversité et la conservation des écosystèmes est également envisagée dans les productions de riz de l’Asie du Sud-Est.

De telles mesures ne sont pas, à ma connaissance, utilisées à grande échelle en Amérique du Nord, où le paysage agricole est différent de celui de l’Europe. Dans le contexte actuel, où scientifiques et agriculteurs se doivent de travailler ensemble afin de développer des techniques agricoles qui seront durables, autant pour l’environnement que pour la santé humaine, l’utilisation de bandes de fleurs dans les champs est une piste qui mérite qu’on s’y intéresse.

Pour en savoir plus…
https://www.theguardian.com/environment/2018/jan/31/stripes-of-wildflowers-across-farm-fields-could-cut-pesticide-spraying?CMP=fb_gu
http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/282/1814/20151369
http://assist.ceh.ac.uk/content/testing-sustainable-solutions
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1439179115001413
http://onlinelibrary.wiley.com.cyber.usask.ca/doi/10.1111/j.1752-4598.2010.00098.x/full

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Mélanie JeanMélanie Jean

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