150 ans
Close
Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode

Prix de l’alimentation pour 2019 : la viande n’est plus à la mode

33650

Le dernier Rapport canadien sur les prix alimentaires à la consommation nous annonce une hausse, entre 1,5 % et 3,5 %, du prix du panier d’épicerie. Mais, une baisse du prix de la viande, et plus particulièrement pour le bœuf, pourrait devenir une tendance.

Recrutement international Recrutement international

Recrutement international

43383

Chaque année, la Fédération des communautés francophones et acadiennes et les bureaux d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada à l’étranger organisent une tournée dans les communautés francophones en situation minoritaire ayant pour thème les possibilités d’emploi d’immigrants francophones.

CÉCS : En plein essor CÉCS : En plein essor

CÉCS : En plein essor

MOOSE JAW  - L’Assemblée générale annuelle du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan...
29778
Bras de fer dans le dossier immigration Bras de fer dans le dossier immigration

Bras de fer dans le dossier immigration

Regina – Le dossier du Réseau immigration francophone en Saskatchewan (RIF-SK) a suscité bien des réactions au cours...
31231

Un budget qui fait mal

Dans son dernier budget, le gouvernement de la Saskatchewan a annoncé une série de coupures ou abolitions de services, une hausse d'un point de la taxe de vente provinciale et une baisse de 3,5 pour cent des salaires dans la fonction publique. 
RSS
123468910Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
123468910Dernière

Actualité économique

Environnement: Une médaille de la honte pour la Saskatchewan

Environnement: Une médaille de la honte pour la Saskatchewan

Voilà une médaille dont la Saskatchewan se serait bien passée : celle de la plus grande émettrice de gaz à effet de serre par habitant du Canada… Et à peu de chose près, de la terre.

L’empreinte carbone, c’est la quantité d’émissions de gaz carbonique induite par notre mode de vie. Par exemple, lorsque vous faites un aller-retour Saskatoon-Paris en avion, votre bilan carbone est  en moyenne de 1,93 tonne de CO2 émis.  

De nombreuses applications permettant de calculer son bilan carbone ont vu le jour. Hormis un côté quelquefois moralisateur qui vise encore et toujours le consommateur, ces outils ont le mérite de sensibiliser et de nous faire prendre conscience concrètement des répercussions de certaines de nos activités.

Le site Carbon Brief propose un outil interactif qui permet d’estimer combien chaque citoyen pourrait émettre de CO2 tout au long de sa vie, en fonction de sa date de naissance et de son pays, afin de limiter le réchauffement à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels, une exigence si l’on veut respecter l’accord de Paris sur le climat, signé en 2016 par 195 pays, dont le Canada.

Injustice intergénérationnelle

Prenons un jeune Canadien né en 2017 que nous appellerons Justin (au hasard). Son budget carbone est estimé à 170 tonnes de CO2 à vie. En prenant l’espérance de vie moyenne au Canada de 82 ans, le jeune Justin pourra donc consommer 2,07 tonnes de CO2 par an. La tour Eiffel, Justin ne la verra qu’en photo.

Bien lourd est le fardeau de cette époque préindustrielle, et espérons que Justin  ne fouille pas trop dans les archives, car il pourrait découvrir que ses grands-parents, des baby-boomers, avaient un budget carbone plus de 7 fois supérieur au sien. Un budget quasiment épuisé par des décennies d’utilisation d’énergies fossiles très polluantes.

Alors, en Saskatchewan ?

Une fois ces données en tête, les chiffres qui vont suivre donnent une tout autre ampleur du désastre. Le site gouvernemental Régie de l’énergie du Canada nous apprend que les émissions par habitant de la Saskatchewan sont les plus élevées au Canada avec 67,7 tonnes de CO2, soit 246 % de la moyenne nationale.

Bien difficile de trouver un pays ou une province qui fait pire que nous ! Le Qatar et le Koweït, pays émettant le plus de CO2 par habitant, passeraient presque pour des premiers de la classe. Avec nous sur le podium de la honte se trouve un visage bien familier : l’Alberta.

Les deux provinces de l’Ouest canadien constituent à la fois la ferme, la station-service et la mine du Canada. L’économie de la Saskatchewan repose sur une agriculture particulièrement énergivore. L’industrie minière, l’un des piliers de l’économie provinciale, est une catastrophe dans l’émission des gaz à effet de serre, contribuant grandement aux 77,9 mégatonnes relâchées en 2017 par la province.

Ajoutons à cela les 16 millions de tonnes d’équivalent CO2 émises par la production d’électricité, ce qui représente environ un cinquième des émissions totales de la province. Plus de 70 % de l’électricité de la Saskatchewan provient de combustibles fossiles, dont deux tiers de charbon. Enfin, la faible démographie de la province (1,1 million d’habitants en 2019) vient accentuer ce ratio négatif par habitant.

Peut mieux faire.

Néanmoins, c’est le pays tout entier qui doit se remettre en question. Le Canada est à l’heure actuelle le plus gros pollueur des pays du G20 et ses efforts  pour devenir un champion mondial de la lutte contre les changements climatiques sont peu perceptibles, sinon inexistants.

Depuis les accords de Paris, rien ne semble aller dans le sens d’une transition verte. Le CETA a été signé, un accord de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne, ce qui n’annonce pas vraiment une consommation plus locale. Les Canadiens conduisent encore et toujours les voitures les plus polluantes sur terre et consomment énormément d’énergie (7e pays au monde).

Les longues distances à parcourir pour voyager, la saison hivernale, ainsi qu’une économie en partie basée sur des industries à haute consommation énergétique influencent la consommation. Depuis 1990, le Canada enregistre la 2e plus grande augmentation d’émission de gaz à effet de serre du monde, derrière l’Australie. À ce rythme-là, ce n’est pas une poignée que nous allons laisser à Justin, mais des miettes.

Imprimer
12196

Arthur BéagueArthur Béague

Autres messages par Arthur Béague
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top