Skip Navigation

S'exprimer autrement
Cette chronique, en collaboration avec La Cité universitaire francophone,  offre des textes dont les auteurs ont en commun d’avoir choisi le français comme langue seconde.

Les Fous du roi, lorsque l’histoire rencontre la fiction

Les Fous du roi, lorsque l’histoire rencontre la fiction
23540 of views

La pièce Les Fous du roi du Théâtre Oskana a été présentée quatre fois du 5 au 8 novembre dernier. Cette pièce, écrite par Laurier Gareau et mise en scène par Guy Michaud, offre une belle tranche de moqueries fransaskoises et francophones. 

Dès les premières secondes, costumes et textes nous font rapidement remonter le temps, jusqu’en 1965, année de création de l’ACFR. Comme l’explique la pièce, à la fois historique et fictive, les créateurs de la jeune association devaient faire face à un avenir peu prometteur, alliant beaucoup de doutes et peu de ressources. 

La trame des Fous du roi raconte l’histoire de cinq comédiens professionnels de Montréal venus en Saskatchewan par train pour enregistrer trois épisodes d’un radio-roman réalisé par la CFRG de Gravelbourg et l’ACFR, qui souhaitait à l’époque se faire connaître. 

Tout juste arrivés à Regina, les personnages nous entraînent dans des dialogues colorés où se mélangent commentaires, préjugés et moqueries à propos de la survie de la langue française et de ses communautés. Un enjeu toujours bien actuel 50 plus tard.

Les acteurs amateurs du théâtre Oskana ont encore livré un beau travail par leur talent, l’assiduité et l’énergie déployés dans ce beau projet. Mention spéciale à Edith Detharet et son jeu très authentique.

La pièce passe en revue différents thèmes intéressants, souvent d’une manière humoristique comme par exemple lorsque sont abordées les différences parfois bien marquées entre croyances et valeurs des Québécois et des Fransaskois.

Une oeuvre intéressante qui rappelle les rudiments et donne une idée quant aux défis que l’ACFR, la communauté fransaskoise et les défenseurs du français ont dû affronter dans le passé, pour que 50 ans plus tard, des activités et services en français soient encore bien présents à Regina mais également partout en province.

 

Comments are only visible to subscribers.